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3 ans ont passé depuis la rédaction de notre premier article dédié au droit à l’oubli. Si les choses n’ont pas vraiment évolué depuis, de nombreuses procédures en cours pourraient bien faire changer les choses ces prochains mois. Tout d’abord, la Cours de Justice de l’Union Européenne doit se prononcer après avoir été saisie par des Français qui demandent purement et simplement la suppression de contenus contenant des données personnelles. Une telle loi permettrait en théorie à quiconque de supprimer de Google tous les résultats comprenant des informations personnelles, même s’il s’agit d’informations pouvant être utiles à la société (par exemple des crimes commis, des condamnations, etc.). Une date d’audience devrait être fixée ces prochaines semaines et nous vous tiendrons au courant de cette affaire vitale pour l’avenir des données personnelles en Europe.

Par ailleurs, Google a communiqué ses chiffres sur les 3 dernières années d’activité liées au droit à l’oubli. Sur l’ensemble des demandes de droit à l’oubli qu’il a reçue, soit 720’000, c’est 43% des 2 millions de liens demandés qui ont été supprimés de l’index Google. Le taux reste assez élevé, même si de nombreuses personnalités publiques n’ont pas eu gain de cause étant donné le caractère à « utilité publique » des conteus. Dans ces cas, une partie importante d’entre elles ont recours à une agence d’e-réputation pour les aider à communiquer de façon plus positive. Dans ces cas également, rien n’est garanti, et souvent une mauvaise réputation sur internet – qu’elle soit justifiée ou pas – va rester visible pendant de longues années. Les questions d’oubli, de réputation et de droit à la vie privée sont complexes et les outils à notre disposition insuffisants. Gageons que l’avenir nous donnera de meilleurs outils pour nous protéger tout en continuant à informer.

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