La mouche Rhagoletis pomonella fait partie de la classe des dyptères et de la famille des trypétidés. On peut différencier les mâles des femelles par rapport à leurs tailles ou aux rayures sur le corps et les ailes.
La mouche Rhagoletis pomonella se reproduisait dans des cenelles qui sont les fruits de l’aubépine, les larves issues des œufs se nourrissent du fruit. Au cours du temps, suite à une plantation de pommiers il y a 150 ans, une partie des mouches s’est mise à pondre ses œufs dans des pommes alors qu’une autre partie des mouches a continué à pondre dans les cenelles. L’espèce Rhagoletis pomonella s’est alors divisée entre les mouches de la pomme et les mouches de l’aubépine. Seulement 4 à 6% des individus sont hybrides (reproduction dans les cenelles et nourrir de la pomme).
Sur ce graphique, on voit que les pommiers et l’aubépine n’ont pas des cycles de reproductions synchrones (les pommes murissent avant les cenelles), donc les deux populations de mouches ne pondent pas en même temps, ce qui entrainent une différenciation au sein de l’espèce, elles ne se reproduisent plus ensemble et forment deux populations distinctes.
Pour conclure, nous pouvons dire qu’il s’agit d’une spéciation sympatrique c’est à dire sans isolement géographique. Les deux espèces occupent le même milieu, elles se sont différenciées en modifiant leurs comportement alimentaire, elles n’ont pas été séparées par un événement extérieur (par un exemple un obstacle empêchant la communication entre les deux populations, créant un isolement géographique, ce qui reviendrai à une spéciation allopatrique).
