Méthode de la dissertation

22 novembre 2009 0 Par caroline-sarroul

 

 Introduction (trés importante, c’est la vitrine du devoir!)

[saut de 2 lignes]

 

1ère partie (une idée = un paragraphe)

Transition

[saut d’une ligne]

 

2ème partie

Transition

[saut d’une ligne]

 

3ème partie

[saut de 2 lignes]

 

Conclusion

 

 

Plans non conseillés:

  • thèse/antithèse/synthèse

  • plan dogmatique (X-Y et moi ; X-Y et Z)

  • plan définitionnel: le sujet demande de penser le rapport entre 2 notions et ces notions sont définies séparement en I et II, pour n’être comparées qu’en III.

 

Plan conseillé :

exemple : peut-on ne pas penser ? (penser : mot d’articulation)

 

  1. Réponse immédiate : Est-il possible de ne pas avoir d’activité cérébrale ? : non

  2. Réponse réfléchie : Est-il possible de ne pas juger (d’avoir des a priori, des opinions) ? : oui

  3. non : a-t-on le droit de ne pas juger ? (droit naturel en tant qu’homme)

 

3ème partie, 3 options possibles (crescendo) :

 

  1. pas de réel III, on sépare le II en 2, en gardant le meilleur argument pour le III : renforcement du II

  2. jouer sur un 2ème mot d’articulation (non-oui-non ; oui-non-oui)

  3. analyser le présupposé du sujet pour le renverser. Attention de ne pas confondre présupposé de la question et réponse suggérée par la question.

 

Introduction :

 

  1. Mot d’articulation – sens 1

  2. À partir du sens 1, on a la réponse immédiate

  3. Mais le mot a aussi le sens 2 donc R2 remet en question R1

  4. Aussi, on peut se demander si [sujet] ?

  5. Poser cette question, c’est cependant présupposer que … ( temps facultatif)

  6. C’est donc du problème de …

  7. Annonce du plan sous forme de questions enchaînées.

 

exemple : peut-on ne pas penser ?

 

Introduction :

 

  1. Penser, c’est avoir une activité mentale que ce soit se remémorer, imaginer, douter, percevoir.

  2. Dès que nous sommes éveillés, le cerveau fonctionne donc il semble impossible de ne pas avoir d’activité mentale, même endormi, notre cerveau fonctionne.

  3. Mais penser, c’est aussi juger. Or, on dit de certaines que ce qu’ils pensent n’est que préjugé, donc il semble possible de « penser » sans penser, donc de ne pas penser.

  4. Aussi, on peut se demander si on peut finalement ne pas penser ?

  5. C’est donc du problème du rapport de l’homme à sa pensée dont nous allons traiter.

  6. Problème que nous allons aborder en nous demandant si il est possible de ne pas avoir d’activité mentale ? Si pour autant on peut ne pas juger ? Et si tel était le cas, en a-t-on le droit ?

 

Conclusion :

 

Bilan : on a vu que [I]… et que [II]… et que [III]… on peut dire que… Question d’ouverture absolument pas nécessaire!

 

réponse nuancée mais claire et définitive