Langage animal

11 décembre 2009 0 Par caroline-sarroul

 

Kanzi et le lexigramme ( une langue de signes dans le sens où il ne s’agit pas de signaux icôniques, mais de signes arbitraires au sens où comme le dira Ferdinand de Saussure, le rapport entre le signe et le référent dans la réalité est immotivé, conventionnel. Le signe de « banane » n’est pas par exemple un dessin de banane, mais un signe arbitraire.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=wRM7vTrIIis[/youtube]

 

Kanzi et la compréhension de la parole orale ( Pourquoi les mots sont-ils dits dans le casque? Non pas parce que Kanzi est un amateur de MP3, mais pour contrecarrer une critique émise contre sa maîtrise de signes: les singes ne comprennent pas les signes comme des signes, c’est-à-dire des signifiants ( sons) renvoyant à un signifié ( un concept), et le tout à un référent dans la réalité, la chose désignée, mais comme des signaux ( ils interprétent le visage de celui qui articule les mots et relient ce fait à un autre fait, l’objet dans le réel). En somme, ils ne comprennent pas ce qui est dit, mais ce qu’ils voient! Et cela prouve leur intelligence, leur mémoire, mais pas leur capacité symbolique. Kanzi semble ici contredire cela. Il comprend un signe comme un signe, semble-t-il!

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=LxmbjLoUnhk[/youtube]

 

Le perroquet Alex qui nous a quitté en septembre 2007 emportant avec lui sa « maîtrise » de plus de 100 mots anglais et sa compréhension de 1000 mots, sa capacité à manipuler les nombres jusqu’à 6 et d’identifier les couleurs.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=YYaG5cZL-OI[/youtube]