Fiche récapitulative

24 avril 2010 0 Par Caroline Sarroul

Si vous parvenez à compléter cette fiche, vous êtes sur la bonne voie et vous pourrez utiliser les nuances de sens (1/2) pour construire vos plans!

Fiche de révision:

  1. (Sens 2) La pensée s’oppose à …………………(ou le ……………………..). On y est, comme dans la caverne de Platon, parce qu’on est prisonnier de ………..……………………….……………………………………………. Penser, c’est d’abord  « dire non » selon Alain, douter, connaître pour pouvoir …………….. (ce n’est donc  pas seulement avoir une activité psychique ; sens 1).
  2. La liberté, c’est :
  • ………………………………………………., (sens 1) c’est-à-dire le fait de pouvoir faire, vouloir, choisir ce qui nous plaît. C’est ce qu’on appelle aussi la liberté naturelle, celle que nous aurions eu avant d’entrer dans des Etats.
  • ……………………………………………………., (sens 2) c’est-à-dire le faire de n’obéir à personne d’autre que soi , d’être maître de soi ( ce qui revient à obéir à sa raison ou à agir en accord avec soi – l’opposé de la liberté, ce n’est pas la nécessité mais la contrainte, selon Spinoza). Conséquence du sens 2 :
  • On peut donc être libre tout en obéissant à la loi, si elle est l’expression de la raison.
  •  D’autant que la liberté au sens 1 peut n’être qu’un rêve, qu’une illusion : on n’est pas libre dans nos choix (critique du libre arbitre de ……………………………….. par ……………………………….. ( les hommes se croient libres parce qu’ils sont conscients de ce qu’ils font, de ce qu’ils veulent mais pas de ce qui les poussent à  faire et vouloir) ; ce qu’on appelle liberté n’est qu’un esclavage du désir et des autres ( rapports de force : quand on fait ce qui nous plaît on, fait souvent ce qui déplaît aux autres)
  • On peut considérer avec ……………………. que l’homme est toujours libre, « condamné à être libre ».
  1. L’Etat, c’est un pouvoir ……………………………………………………………………………………………………….

Il a été mis en place soit pour assurer la sécurité (……………….. d’où un contrat de soumission à un souverain, qui a le pouvoir législatif et exécutif), soit pour assurer sécurité et liberté ( ………………………………… d’où contrat de soumission à tous, le peuple est souverain, il a le pouvoir législatif et le gouvernement le pouvoir exécutif ; c’est le principe de la république).

  1. Il y a plusieurs visages de l’Etat : l’Etat gendarme qui se contente de remplir les fonctions régaliennes ( paix et sécurité, justice) ; l’Etat-providence ( qui intervient aussi dans l’économie pour corriger les inégalités ou le prévenir) ; l’Etat paternaliste qui voudrait aussi s’occuper du bonheur des citoyens ( attention, despotisme doux selon Kant et Tocqueville , le bonheur doit rester une affaire privée)
  2. Le droit positif (sens 1) , ce sont les lois de l’Etat (positif car écrit). Le droit positif est sensé s’opposer à la …………………….., mais comme le montre à cause de la nature déraisonnable des hommes, il n’est que la légitimation de la force ( selon ……………….., « ne pouvant faire que ce qui est juste fût fort, on a fait que ce qui est fort fût juste »). Il est l’expression de la volonté générale des dominants, selon ………….. .
  3. Le droit positif n’est pas le seul à définir ce qui est juste, il y a aussi les droits  ………………………., …………………………….., ……………………………… .

Et ces différents droits (sens 1, 2, 3, 4) peuvent se contredire.

  1. Le travail, c’est soit  le ………………… (sens 1) (qui est le signe de notre soumission à la nature, servitude, contrainte, vision négative), le travailleur est alors selon Hannah Arendt « ………………………………………………. » ; soit l’………………………… (sens 2) (qui est le signe que le propre de l’homme est de nier la nature, de la transformer de manière consciente, libre et réfléchie, vision positive du travail qui caractérise l’homme et permet de se réaliser en tant qu’homme) le travailleur est alors selon Hannah Arendt, « ………………………………………………. ».
  2. Si l’homme est « un porteur et fabricateur d’outils », le passage de l’outil à la machine est source d’…………………………….. L’ouvrier devant la machine est alors dépossédé, selon …………………, de la dimension d’œuvre, de l’acte même de travailler, de sa production. Et le temps libre libéré par la machine n’est pas nécessairement libre.
  3. Pourtant la technique est le propre de l’homme qui est un animal « …………………………………. » et qui compense par des outils ce que la nature ne lui a pas donné. C’est grâce à l’alliance de la science et de la technique que naît la technologie et que l’homme va pouvoir devenir selon Descartes, « comme…………………………………………………………de la nature » car » on ne commande à la nature qu’en lui obéissant » comme le disait Bacon.

10.  Le développement de la technique met aussi en péril la Nature d’où la nécessité de la protéger pour nous protéger nous-mêmes ( respecter : préserver ( sens 1) : écologie……………………) ou même de la respecter au sens fort du terme ( sens 2, de l’ écologie……………………… , qui veut montrer que les êtres vivants ne sont pas seulement des machines comme le disait ………………………… avec sa théorie des animaux machines, mais des êtres finalisés ( Kant- force formatrice) et même capable de se donner les propres fins (ils pensent, sentent, ont des valeurs, sujets d’une vie)

  1. Selon Hannah Arendt une œuvre d’art se distingue des autres objets (objets d’usage, de consommation) par son non-usage et le fait que n’étant faite que pour être contemplée, par sa durée. Une œuvre d’art est faite pour être ……………….. Une œuvre d’art bien qu’inutilitaire n’est pas inutile,   si elle ne se contente pas d’imiter la réalité (ce qui serait dommage selon …………………., car ce serait pour lui la réduire à une pâle et mauvaise copie de la réalité ; et ce qui serait même dangereux selon ………………… ), car elle peut « non pas rendre le visible, mais rendre visible » selon le peintre Paul ……….., elle lève le voile que la Nature a placé entre nous et le réel pour nous permettre de vivre selon……………………  et selon Adorno, « la fonction de l’art dans un monde purement fonctionnel, c’est son ……………………………………………………………… » qui nous invite à nous interroger sur notre monde et à en envisager un autre possible.
  2. Il y a 4 critères de vérité :
  • 1 .
  • 2 .
  • 3.
  • 4 .

Et la science par sa méthode expérimentale peut satisfaire aux plus solides.

  1. La méthode expérimentale, c’est qu’on commence par ………………………………………., puis on ………………………………………………. Et enfin …………………………………………… . Mais avant cela, il faut que l’esprit scientifique se soit vidé de toutes « les connaissances » antérieures. Cette purification, c’est ce que Bachelard appelle une « ……………………………………………………………………………. » dont le but est de lever les « ……………………………………………………………………………………….. » que sont l’opinion, la connaissance sensible et certaines tendances de l’esprit.
  2. (sens 1) On croit que la science est empiriste et inductiviste, c’est-à-dire que sa connaissance s’appuie sur l’expérience et en dérive toute entière ; et à partir du particulier observé, elle émet de lois générales. Mais  (sens 2) elle est plutôt rationaliste et déductive (c’est par le général qu’on déduit le particulier). C’est la théorie qui est la plus importante :

c’est grâce à elle que l’on sait quoi observer (plan d’observation) , qu’on se heurte à des problèmes ( « observations polémiques » selon Bachelard) et qu’on formule de bonnes hypothèses ( « si la question est stupide, il y a peu de chance que la réponse le soit moins ») et qu’on sort de certains paradigmes ( manière propre à une communauté scientifique de se représenter le réel selon Kuhn, qui est le résultat d’une histoire, d’une éducation commune).

  1. On pense que la science détient des vérités, car elle peut prouver ces théories par expérimentation, mais :
  • comme le souligne …………………….., on ne peut pas vérifier une théorie, car on ne peut pas faire toute l’expérience possible
  • on ne peut qu’être sûr du faux, une seule falsification et la théorie est à revoir.
  • Mais il se peut que ce ne soit pas la théorie qui soit fausse, mais que la falsification vienne du contexte théorique, des outils techniques utilisées.
  1. On ne peut plus alors parler de vérité en science ( hormis dans les sciences pures comme les mathématiques et la géométrie qui établissent des vérités formelles sans rapport avec le réel, conditionnelles) si par vérité, on entend une idée vraie de manière absolue ( sens 1). On ne peut parler que de probabilités, de « corroborées » selon …………………… , de vérités provisoires en n’étant jamais sûr à 100% que notre théorie soit la seule et bonne explication du réel ( on ne peut  ouvrir le monde comme une montre selon Einstein)
  2. Mais on peut penser autrement la vérité. C’est ce que propose……………………………………. avec la vérité………………………………….. (sens 2). Pour lui, comme on ne peut pas dire si une théorie copie le réel, est la véritable image du réel, on peut par contre évaluer si cette théorie nous permet de prévoir ce qui va arriver, si elle marche, si elle est avantageuse pour la pensée et l’action. Si elle le permet, elle est vraie.
  3. Cette 2ème définition de la vérité est moins ambitieuse que la première ! Mais si le but de la science était de connaître, de contempler l’ordre de la Nature dans l’Antiquité ; depuis le XVIIème, il est aussi et surtout d’agir sur la nature. Comme le disait Auguste Comte au XIXème siècle « Science d’où ……………………… ; ………………………………. d’où ……………………… ».