La beauté comme accord ( Synthèse)

15 mars 2015 0 Par Caroline Sarroul
« Les belles choses sont difficiles » Platon, Hippias Majeur

le critère de l’accord ?

Dans la choseLa beauté comme qualité objective des choses Entre la chose et le sujetLa beauté comme jugement du Goût  Entre les facultés du sujet, de son âme
Platon Voltaire Hume Kant, Critique de la faculté de juger
EX :« belle fille », « l’or », une vie réussie riche et honorant ses parents et honoré par ses enfantsCritère : CONVENANCE– entre objet et sa fonction, : le beau, c’est l’utile-entre les matières : le beau est ce qui plaît à l’œil ( ou l’oreille)-entre le tout et ses parties : est beau ce qui est harmonieux dans la forme

-entre l’action et le Bien ( idéal du Kaloskagathos ( bel et bon)

« Demandez à un crapaud ce que c’est que la Beauté, le grand beau, le to kalon1 ! Il vous répondra que c’est sa femelle avec deux gros yeux ronds sortant de sa petite tête, une gueule large et plate, un ventre jaune, un dos brun. »Dictionnaire philosophique  « La beauté n’est pas une qualité inhérente aux choses elles-mêmes, elle existe seulement dans l’esprit qui la contemple, et chaque esprit perçoit une beauté différente » De la Norme du goût , 1755 « Le goût est la faculté de juger d’un objet ou d’un mode de représentation, sans aucun intérêt, par une satisfaction ou une insatisfaction. On appelle beau l’objet d’une telle satisfaction »
Définitions insuffisantes selon Socrate, d’où dialogue aporétique PB : si la beauté était une propriété des choses comment expliquer la relativité du jugement « c’est beau » ?PB 2: si le critère de l’harmonie correspond à la beauté grecque classique ( apollinienne) , ce n’est qu’un type de beauté ( beauté dionysienne, Nietzsche) non toute beauté ? PB  1 : si la beauté est absolument relative comment expliquer que certaines beautés traversent âges, cultures ?Si tout peut être beau, alors rien n’est beau. pas de mauvais goût , pas de goût ? Entre des sujets : « les verdicts réunis des hommes de goût  »Solution au PB 1: il y a une uniformité naturelle du goût, mais « bien que les principes du goût soient universels, et presque, sinon entièrement, les mêmes chez tous les hommes, cependant bien peu d’hommes sont qualifiés pour donner leur jugement sur une œuvre d’art., ou pour établir leur propre sentiment comme étant la norme de la beauté. »

Le goût exige d’être développé, éduqué pour devenir DELICAT.

CONDITIONS

1. la pratique permettant la comparaison et la délicatesse à force d’exercice ( ex. du vin)

2. absence de préjugés

3. présence de bon sens

4. des connaissances pour éclairer le jugement

 

Les artistes sont de ces hommes de goût, d’où des règles de l’art, de ce qui plaît

Solutions PB1 : ce qui est relatif, c’est l’agréable et non le beau ( agréable : plaisir purement sensible lié à l’intérêt et au désir)

 

PB2 : on peut distinguer la beauté adhérente ( = parfait, en accord avec certaines règles ou buts, qu’il faut connaître pour en juger), le sublime ( beauté dionysienne de la démesure) et la beauté libre qui est la vraie beauté

 

PB3 : « Est beau ce qui plaît universellement sans concept » par « la forme de la finalité d’un objet, en tant qu’elle est perçue en celui-ci sans représentation d’une fin » d’où « libre jeu des facultés » ( entendement et imagination) d’où plaisir de l’âme, satisfaction nécessaire et universelle 

( beauté naturelle – fleurs ; œuvres du génie qui crée comme la nature, présence d’idées esthétiques)

PB 3 : le jugement de goût n’est universel qu’a posteriori, pas véritablement universel car conditionnel et conditionné , or le beau ne doit-il pas être universel ?       CONVAINCU?