Les Saturnales ou Le Noël des Romains

Avant le christianisme, les fêtes païennes et religieuses étaient nombreuses autour de la date du 25 décembre. Les plus connues étaient les Saturnales, célébrées à Rome, du 17 au 24 décembre, en l’honneur de Saturne. Elles célébraient le règne de Saturne, dieu des semailles et de l’agriculture. Elles étaient la manifestation de la fête de la liberté (libertas decembris) et du monde à l’envers. Jour de liberté des esclaves à Rome, ces derniers devenaient les maîtres et les maîtres obéissaient aux esclaves.

Les Saturnales jouaient plusieurs rôles :

Elles célébraient le solstice d’hiver, période la plus sombre de l’année mais aussi promesse de jours qui vont bientôt allonger à nouveau ; on y honorait tout particulièrement le 21 décembre la déesse Angerona, qui avait comme particularité de faire traverser les jours étroits et les périodes angoissantes. Elles commémoraient le retour de l’Age d’Or, cette période de paradis où les hommes vivaient dans l’égalité et l’abondance, sous le règne de Saturne, sans avoir à travailler la terre. Elles avaient donc également un caractère agricole, puisque Saturne, dont le nom pourrait venir de sata, les semences, régnait quand les moissons poussaient seules, c’est donc le dieu qui favorise la germination, propre à apporter à la fois futures récoltes et des richesses aux hommes, ce qui explique que l’on offrait des pièces de monnaie (ancêtres de nos modernes étrennes).

Pendant ces journées de fêtes, on invitait famille et amis, on banquetait, on ornait maison et végétation de guirlandes, on s’offrait des chandelles de cire, des figurines de pain ou de terre cuite, des pièces de monnaie … On ne revêt plus la toge, mais la tunique, vêtement des pauvres et des esclaves et on peut même coiffer le pileus libertatis , « bonnet de liberté », la coiffure des esclaves affranchis. On trouve là l’origine des déguisements de carnaval et même celui de la « fête des fous » au Moyen-Age puisque tous sont égaux, les esclaves prennent la place des maîtres et, lors d’un banquet, est désigné « roi de la fête » celui qui a trouvé la fève dans le gâteau ; on note bien sûr ici l’origine de la « galette des rois ».

LATIN GREC 3°

LATIN :

Bilan video LA ROME ANTIQUE vol 1 et 2 De César à Auguste.

2e heure : Contrôle bilan du 1er trimestre

GREC :

Bilan video LA ROME ANTIQUE vol 1 et 2 De César à Auguste.

Conjugaison grecque :

  •  modes, temps et voix
  • les 2 catégories de verbes -mi et -ô
  • le verbe être au présent de l’indicatif

Petit exercice étymologique grec pour tous : mots croisés.