Josephine BAKER, une femme exceptionnelle !

Josephine-Baker-Banana-Skirt

Nous connaissons tous la silhouette amusante de Josephine Baker dansant le charleston avec une ceinture de bananes mais sa vie de femme engagée est moins connue. Voici le regard sur sa vie étonnante par Hannah, Liam et Madelena :

PARTIE 1 (1’39)

PARTIE 2  (1’56)

Concours d’écriture

Comme chaque été, voici le concours d’écriture !

Il est ouvert à tous les étudiants de l’Institut. Il s’agit cette année d’analyser un article de presse sur l’un des trois thèmes suivants : environnement, événement culturel ou sportif.

Comment s’inscrire ? Auprès de Marie-Pierre, au Centre de Ressources ou auprès de Barbara, l’animatrice. Vous pouvez leur remettre votre texte jusqu’au mercredi 20 juillet. De futurs articles pour le webzine ?

Bonne chance à tous les participants !

Offizieller bundeseinheitlicher deutscher Presseausweis
Offizieller bundeseinheitlicher deutscher Presseausweis

Éditorial webzine n°4 – Mai 2017

Déjà le 9 juin, et voilà le quatrième numéro du webzine qui paraît.

Beaucoup d’activités et de rencontres à vous raconter. Cela a commencé avec la très belle fête du printemps organisée par la mairie de Tours, puis il y a eu le vide-grenier organisé par l’atelier bénévolat au profit de l’association Les Blouses Roses mais aussi de belles rencontres avec Suemin, Yoko et tant d’autres…

En voici quelques aperçus, bonne lecture et écoute à vous !

Webzine n°4

Un atelier très particulier…

En ce jeudi  18 mai,  quatre étudiants sont présents : Joan, Misako, Mohammad et Yoko. Au début, c’est Mohammad qui capte l’attention de tous car, il a apporté ses lunettes de vision 3D à propos desquelles il projetait d’écrire un article.

samsung-gear-vr-casque-de-realite-augmentee-pour-sPendant que chacun les essaye à tour de rôle, entrant dans cette réalité virtuelle, Mohammad nous explique son fonctionnement : les lunettes permettent de visualiser en 3D les programmes spécifiques transmis par son téléphone portable qui s’adapte aux lunettes. Des boutons de sélection et de réglage se trouvent sur les côtés des lunettes, demandant un peu d’habitude pour les manipuler avec le seul sens tactile puisque la vue est captée par ailleurs, en vase clos. Ce premier partage d’une expérience commune rapproche les participants qui passent ensuite d’une conversation à une autre.

Puis, Misako, qui veut travailler sur les « spécialités gastronomiques régionales » pose une question anodine : elle demande comment se présenter en tant qu’habitant d’une ville ? Nous remarquons les différents suffixes utilisés en français (Parisien/ne, tourangeau/elle, marseillais/e, niçois/e…). Chacun essaye de dire aux autres le nom de sa ville d’origine et celui de ses habitants. Voilà un second partage, cette fois d’identité locale. Chacun est d’un lieu. Joan, qui travaille à un article sur la linguistique, précise qu’au pays basque tous les noms de localité possèdent deux versions : espagnole et basque.

C’est ensuite logiquement le thème des villes, de leur taille, qui est abordé. Nous parlons de Tokyo, où vit Misako et que Mohammad a adoré lors de son séjour au Japon. Écoutons-le ainsi que Misako raconter des anecdotes sur les étrangers aux Japon :

Mosquée à Tokyo

Misako revient de Paris et elle nous fait part de son étonnement face au changement qui s’est opéré en elle depuis qu’elle vit dans une petite ville comme Tours, puisqu’elle a été impressionnée par Paris, une si grande ville. Justement, Mohammad était à Paris lui aussi ce week-end, il a visité les catacombes. Il explique à Yoko, la seule qui ne connaît pas ce lieu, il lui montre des photos.

Catacombs_of_Paris2Nous en venons ainsi à parler de la place des morts dans la ville. Joan nous dit qu’en basque, le cimetière se dit littéralement la « ville des morts », comme les Romains qui plaçaient toujours leur « cité des morts » aux limites de la ville.

Le thème des cultures et des religions arrive enfin, tout naturellement, avec celui du traitement des morts : crémation ou enterrement. C’est la double religion japonaise, avec la pratique des prières aux morts par les moines bouddhistes et en même temps l’autel des ancêtres d’affiliation shintoïste, qui occupe principalement la discussion. Une discussion très rare que je vous invite à découvrir maintenant…

Yoko revient d’abord sur les causes mystérieuse de son attirance pour la langue française (elle finira par nous donner une clé de compréhension en racontant, que petite fille dans un jardin d’enfant catholique, le directeur  était français). Puis, elle s’est prêtée au jeu des questions sur ce qui la passionne dans les découvertes interculturelles. Écoutons-la discuter avec Joan, Mohammad et Sébastien…

Un vide-grenier à l’Institut !

024Photo : Mohammad

Décidément, les événements s’enchaînent à l’Institut. Après la très belle fête du printemps à la mairie de Tours, voici qu’un vide-grenier est organisé au profit de l’association « Les blouses roses ». Récit de cet événement…

L’atelier bénévolat conduit par Véronique Sorin a rencontré l’association Les blouses roses dont la présidente sur Tours, Elisabeth Chambon, est venue nous expliquer les activités, les bénévoles, les partenariats… Mais écoutons-là interviewée par Misako et par Joan, nos journalistes de l’atelier webzine :

L’atelier bénévolat a donc décidé de les aider en organisant un vide-grenier. L’information a été faite auprès des étudiants grâce à des affiches, l’une d’elle sur le thème du Petit Prince de St Exupéry a été créée par Lola (voir sur la photo plus haut). Divers objets ont été rassemblés et proposés à la vente en ce mercredi 18 mai dans la cafétéria. Le bénéfice réalisé, d’un montant de 210 euros, a été remis à l’association Les blouses roses qui va pouvoir acheter du matériel pour ses activités auprès d’enfants malades à l’hôpital et de personnes âgées en maisons de retraite.

Bravo à tous ! Une belle initiative à reconduire.

Portrait du mois : Suemin, une Coréenne en Afrique…

Le 20 mai 2017 // Suemin – Sébastien

J’ai rencontré Suemin à la médiathèque où elle venait travailler très régulièrement. Aujourd’hui, elle est venue m’annoncer que son séjour en France se terminait, qu’elle allait rentrer chez elle… en Corée ? Oui, quelques jours, mais surtout en Afrique, au Rwanda ! Cette spécialiste des programmes de santé dans les pays en développement travaille en effet depuis de nombreuses années comme chef de projet dans divers pays africains de la région des grands lacs (Rwanda, Burundi, Congo, Malawi…). Comment une Coréenne est-elle devenue une nomade des temps modernes ? C’est ce qu’elle m’a raconté…

Après ses études en Corée, Suemin a pu aller aux États-Unis pour y obtenir un master en Santé public et comme elle désirait travailler pour des ONG, elle y a ajouté un second diplôme en Relations internationales, le tout en anglais évidemment ! Elle a également effectué un séjour au Mexique où l’apprentissage de l’espagnol l’aide maintenant pour celui du français.

C’est avec ce bagage, cette expérience et tout son courage, qu’elle est partie travailler et vivre dans divers pays de la région des grands lacs (Rwanda, Burundi, Congo, Malawi…). Toujours mandatée par une ONG, elle participe à la mise en place d’un programme de santé en soutien à un ministère de la santé de tel ou tel pays. Certaines maladies contagieuses – comme le sida qui touche beaucoup de personnes en Afrique – sont bien connues mais c’est moins vrai d’autres maladies touchant les yeux comme le trachome qui atteint d’abord la paupière puis, en l’absence de traitement, provoque des « lésions cornéennes irréversibles pouvant mener à la cécité. » (source : Wikipédia).

Source image : site de la fondation Heart to Heart : http://www.heart-heart.org/eng/
Source image : site de la fondation Heart to Heart : http://www.heart-heart.org/eng/

Avec ses nombreuses missions dans plusieurs pays africains, Suemin a désormais un regard nuancé sur le rôle des ONG dans ces pays. Car s’il est vrai que, ponctuellement, elles peuvent contribuer à limiter les défauts, le manque de moyen des systèmes de santé, elles n’ont que peu d’influence sur les carences structurelles de ces pays. Selon elle, le premier problème est celui de l’organisation des ressources (matérielles et humaines). Le clientélisme, la corruption, le manque de management, tout cela réduit l’efficacité des politiques publiques.

Le dialogue entre les ONG et les ministères de ces pays n’est pas toujours facile, ces derniers gardant le contrôle de l’application de tel ou tel programme, du secteur géographique où il va prioritairement être déployé. Pour choisir entre deux ONG, la « politique des résultats » leur sert souvent de boussole unique : combien de médicaments distribués, combien de personnes soignantes, de personnes soignées. Cette vision quantitative (celle des chiffres) ne correspond pas toujours aux besoins réels des populations et à la mise en place de structures plus fiables (solides) à long terme. Cette mise en concurrence des ONG face aux donneurs d’ordre (décideurs) que sont les ministères de la santé, aboutit à ce que même les ONG jouent le jeu des chiffres.

Mais parfois aussi elles sont amenées à s’associer comme ce fut le cas au Malawi entre la grande ONG britannique Sightsavers et l’ONG sud-coréenne Heart to Heart dont Suemin est la directrice régionale pour l’Afrique. Ces deux ONG ont en effet réussi à collaborer pour un programme de traitement des personnes atteintes du trachome, la plus grande profitant ainsi de l’expertise acquise par la plus petite lors d’une campagne similaire en Tanzanie.

Alors, en dépit de toutes ces difficultés, j’aimerais savoir Suemin ce qui te donne cette force de continuer à croire dans une amélioration possible ?

Suemin : L’histoire de mon pays. J’ai vécu dans un pays, la Corée du sud qui, après la guerre, était très pauvre, on dirait un pays « sous-développé », et j’ai grandi en voyant les progrès dans la vie des gens. Aujourd’hui, la Corée est un pays riche. Toutes ces améliorations ont été possibles par la volonté et aussi parfois par la lutte.

Je vois des personnes se rassembler aujourd’hui sur la place de la République à Paris pour lutter contre le gouvernement mais nous en Corée faisons cela depuis longtemps. Il faut aller demander aux Coréens comment on fait pour mener une lutte sérieusement ! (Rires).

Je remercie chaleureusement Suemin d’avoir partagé avec nous ces expériences de vie et son énergie et je lui souhaite une bonne continuation comme citoyenne du monde !

Fête du printemps à la mairie !

Le 3 mai 2016 // Sébastien – Isagi

Comme chaque année, la mairie de Tours organise une fête du printemps destinée à réunir les étudiants étrangers vivants à Tours.

Grâce à la participation de la fanfare de l’école de médecine « La vaginale« , l’ambiance était festive ! Voyez vous-même :

Photo : Christophe Tissot
Photo : Christophe Tissot

A côté de l’atelier maquillage tenu par des étudiants d’une école de cosmétique, l’atelier caricature a beaucoup plu, de même que celui sur les calligraphies.

Photo : C. Tissot
Photo : C. Tissot

Nos étudiants coréens, japonais, libyens et saoudiens ont permis aux curieux de voir leur nom écrit  dans ces différentes langues et d’échanger avec les calligraphes.

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A noter, le moment cocasse lorsque deux étudiants de médecine sont venus demander la version arabe du nom de leur fanfare. Heureusement, entre étudiants de médecine, ils ont fini par se comprendre.

Un buffet généreux a permis de poursuivre autour d’un verre les premières rencontres entre étudiants. Vraiment une belle idée à reconduire que de faire se rencontrer des étudiants étrangers avec leurs homologues français : échanges, rencontres et sourires, le tout en musique et gastronomie !

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