Editorial

Sébastien // 26 septembre 2016

Et voilà un été qui se termine. Après les créations de Slam (encore visibles), nous avons profité de l’été indien pour faire une large place au grand air : de la poésie au Jardin (Joanna, Rosa, Naoko, Jinsu, Pitchayapar et Tomomi), le récit d’une soirée de danse à la guinguette de Rochecorbon (Tomomi). Un cri d’alarme aussi pour sauvegarder la biodiversité sur Terre (Rosa). Enfin quelques portraits : ceux d’étudiants (par Joanna et Tomomi) ; celui d’un artisan tourangeau qui fabrique du papier peint comme autrefois (Pitchayapar).

Bonnes lectures à tous et bravo à nos apprentis journalistes !

Songe d’une nuit de fin d’été

Par Tomomi // 23 septembre 2016

Il y a 2 mois que j’habite en France. À Tours, les jours chauds continuaient plus longtemps que d’habitude, mais pendant ces jours, on peut voir beaucoup de gens qui prennent un pull ou un manteau dans la ville.

À la fin de l’été, j’ai vécu un rêve magnifique, seulement une soirée !

À Tours, depuis le début de l’été jusqu’à la fin de Septembre, il y a un lieu qui est très agréable et sympathique : la “Guinguette”. Mais ce n’est pas la seule, il y a une autre guinguette, en passant la Loire qu’il faut longer jusqu’à Rochecorbon. J’ai été un peu surprise de la découvrir. Malheureusement, je n’ai pas pu l’observer sous tous ses aspects en raison de la nuit.

Dans la tente qui était illuminée par beaucoup d’ampoules, la scène était installée pour les danseurs et pour les musiciens. Il n’y avait pas encore beaucoup de monde au moment où je suis arrivée parce que le temps n’était pas mûr mais c’était déjà formidable et j’ai pu m’amuser.

Ça c’était mon rêve, celui que j’avais regardé plusieurs fois dans les films!! Dans les films, les personnes mettent des vêtements classiques, c’est un peu différent, mais j’étais très contente car j’allais voir le même spectacle en vrai!

Quelques temps plus tard, alors que la tente était maintenant pleine de conversations, la fête a commencé!

Mon camarade de danse qui m’avait informé de cette fête, m’invita à danser.(Oui~!! J’ai commencé à apprendre la danse à l’école. J’apprends plusieurs types de danses. Par exemple le rock et la salsa.) La musique était plus rapide que durant les cours si bien que c’était un peu difficile de suivre et je n’ai pu danser que très simplement. Cependant, j’étais un personnage dans cet événement magnifique! J’ai dîné, j’ai parlé, j’ai regardé le spectacle du concours de danse et j’ai dansé avec des Français.

Je profitais des moments de repos, pour tout contempler. Il y avait beaucoup de personnes d’âges différents et ils passaient tous du bon temps. En plus, ils dansaient souvent avec des personnes rencontrées ce jour-là. Au Japon, il y a quelques lieux où les jeunes dansent ensemble et où les personnes âgées créent des groupes de danse mais une fête comme celle-là est très rare.

Avec la fatigue agréable, je suis rentrée chez moi et j’ai regardé ma montre (c’était la première fois que je le faisais cette nuit-là) : il était minuit passé!!

En cette fin d’été, j’avais vécu un songe magnifique, ici, dans ce pays séduisant.

FIN

Haïkus au jardin

Rosa, Pitchayapar, Joanna, Tomomi, Naoko, Jinsu, Sébastien // 15 septembre 2016

Jardin_des_Prébendes_-_VueNous sommes allés découvrir le Jardin des Prébendes à Tours et nous avons rapporté quelques haïkus, vous savez ces courts poèmes japonais qui décrivent un instant.

Grâce à la magie de ce lieu paisible au cœur de la ville, nous avons récolté quelques instants poétiques sous le regard bienveillant de Ronsard et de Racan. Les voici pour vous réunis en bouquet, à lire, à écouter…

Dans la douce nuit d’été
le silencieux
transformé en calme (Rosa)

Dans la ville quand même
parfums d’herbes et de fleurs
là, attirent les cœurs (Tomomi)

M’asseyant sur la pelouse
regardant le ciel avec mes yeux
Je fais un rêve (Jinsu)

Pétales blancs s’envolent
palpitant contre le vent
la papillon tombe

White petals take flightJardin_des_Prébendes_-_Fontaine_1
Fluttering against the wind
The butterfly falls (Joanna)

Tout passe doucement
le nuage, l’air, même le temps
dans le jardin (Tomomi)

soleil fort, septembre
ces canards nagent en regardant
les fleurs qui saluent ! (Pitchayapar)

Portraits croisés

Dans la série des « Portraits croisés« , nous vous proposons deux portraits d’étudiants présents à l’Institut cet été.

Giacomo, un étudiant italien (Portrait réalisé par Tomomi)

« Je vous présente mon camarade, il s’appelle Giacomo, il est italien et très énergique. Il est arrivé en France le 5 Août. Il vient de la ville d’Ancône . Avant de venir en France, il pensait qu’il y avait beaucoup de campagnes en France et que les Français étaient ouverts.

D’une part il était heureux d’arriver dans ce pays, d’autre part il a été surpris qu’il y ait autant de différences de style d’habitation. Aujourd’hui,il s’est habitué a la vie en France et il n’y a plus rien qui l’étonne.

Il m’a raconté tout cela en souriant. »

Yuang, une étudiante chinoise (par Joanna)

Quand Yuang, une jeune Chinoise, a pensé à la France et aux Français, elle a pensé au soleil, au vin, et aux gens romantiques.

Son premier problème a été celui-ci : elle est venue en France pour ses études au mois de février. Donc, au lieu de longues journées ensoleillées, il pleuvait et il faisait froid. Cependant, sa seule consolation a été que les gens étaient — et sont encore — romantiques.

Comme plusieurs étudiants de l’étranger, pour s’adapter à la vie française, Yuang a surmonté des défis culturels et linguistiques qui lui ont montré que les Français sont fièrement et obstinément français en tous sens ; disons que pour s’intégrer, “elle est à Rome, et elle doit faire comme les Romains”. Ce changement-ci a commencé rapidement et complètement, à la minute où elle est arrivée en France.

Après son long voyage en France, elle est rentrée chez elle car elle avait besoin de se détendre avec une verre d’eau chaude (une coutume chinoise). Cependant, sa mère a voulu qu’elle s’adapte tout de suite, en l’encourageant à boire quelque chose de plus “français” : du thé ou du café. Yuang a compris que sa langue devait s’adapter non seulement aux nouveaux sons, mais aux nouveaux goûts aussi.
Yuang était en France depuis février. Pendant ces sept mois ici, malgré les défis, elle s’est sentie bien surtout elle a apprécié la lente vie française.

LE « TOURS » DU SAVOIR-FAIRE

Pitchayapar Suepsaman // 14 septembre 2016

logo_smallLe premier jour où je suis arrivée ici a tours, j’ai vu des petits cahiers dans mon studio, qui étaient les guides pour les touristes. J’ai lu celui qui s’appelait “guide découverte 2016”. Il avait un sujet intéressant sur l’ “art de vivre”. L’art en ce cas était une chose passionnante parce que c’était l’art qu’on pouvait comprendre facilement, qui était concret et aussi pratique.

« L’agglomération de Tours possède une richesse en termes de savoir-faire artisanaux… Passez la porte des ateliers et découvrez leurs trésor! » (d’après le guide découverte 2016)

Un de ces types d’art cité dans ce cahier dont je voudrais parler, c’est l’art du papier peint. A ce sujet, on pense tout de suite à des saFranois-Xavier-Richardokvoir-faire artisanaux. L’atelier d’Offard, présenté ici, fabrique du papier peint en gardant les techniques traditionnelles d’autrefois. Une personne importante de cet atelier, c’est monsieur Francois-Xavier Richard. Il utilise de nombreuses techniques de fabrication : comme l’impression à la planche, le gaufrage, la tontisse (flocage), le carton pierre et les finitions. Mais écoutons-le :

“L’amplitude de notre palette technique permet d’apporter un caractère particulier à chaque modèle. Nous proposons des stries, des vernis, des patines, des impressions métalliques, des irisés, des dégradés, des brossages ou encore des effets décoratifs…

Pour avoir un aperçu sur ces techniques, regardez cette vidéo :

 Et voici, pour finir quelques unes de ses réalisations :

papier peint atelier d'OffardEt si cela vous intéresse, je vous conseille de visiter son site, vous y découvrirez encore beaucoup de merveilles : www.atelierdoffard.com

MA MAISON EST LA TERRE

Rosa Gloribel Mendoza G. // 15 septembre 2016

Dannatures le livre de la Genèse, après la création de l’être humain, il est dit que « Dieu vit tout ce qu’il avait fait : cela était très bon » (Gn 1,12).

 Nous savons tous la réalité, que notre maison ‘’La Terre’’ est en train de vivre un changement et beaucoup de gens y sont indifférents.

Le réchauffement climatique est l’un des défis, le plus grand pour notre humanité, l’augmentation seulement d’un degré de la température de la planète à cause du  réchauffement, change les conditions et le genre de vie qui pourraient être très différents.

Je veux citer le numéro 2 de l’encyclique Laudato Si, où le Pape François nous rappelle notre contribution à notre maison commune :

2. « Cette sœur crie en raison des dégâts que nous lui causons par l’utilisation irresponsable et par l’abus des biens que Dieu a déposés en elle.

planeta tierraNous avons grandi en pensant que nous étions ses propriétaires et ses dominateurs, autorisés à l’exploiter. La violence qu’il y a dans le cœur humain blessé par le péché se manifeste aussi à travers les symptômes de maladie que nous observons dans le sol, dans l’eau, dans l’air et dans les êtres vivants. C’est pourquoi, parmi les pauvres les plus abandonnés et maltraités, se trouve notre terre opprimée et dévastée, qui « gémit en travail d’enfantement » (Bm 8, 22). Nous oublions que nous-mêmes, nous sommes poussière (cf. Gn 2,7). Notre propre corps est constitué d’éléments de la planète, son air nous donne le souffle et son eau nous vivifie comme elle nous restaure. »

Le changement climatique, réduira de beaucoup toute la diversité  de notre planète, y compris les espèces plus communes qui existent dans le monde.

arbre

La contamination du milieu ambiant est de plus en plus importante, le réchauffement climatique continue de détruire la planète à cause de l’indifférence et du manque de sensibilisation et de responsabilité de l’être humain.

ecolog« Il y a une seule crise : socio-environnementale(119). La crise écologique est l’éclosion de la crise éthique, culturelle et spirituelle de la modernité; nous ne pouvons pas prétendre soigner notre relation à la nature sans assainir toutes les relations fondamentales de l’être humain » (139).2

Le slam de Jacques

Slam de Jacques

Jacques est un étudiant chinois qui était à l’Institut cet été. Avec son professeur Brahim, il s’est essayé au Slam avec succès ! Il a accepté de partager sa création avec nous, un grand merci à lui et à son professeur.

Voici donc la vidéo de sa prestation accompagnée du texte déclamé :

Est-ce que tu es chinois, tu fait quoi?
Dis-moi encore.
Est-ce que tu aimes Majong, Kung-fu, Pokemémon Go ?
Tu es très fort ?

Peux-tu me dire bonjour en chinois,
c’est intéressant.
Vas-y, parlez, parlez, parlez, parlez,
Étudiez le français !

Aujourd’hui il fait beau, tu reste là,
Pourquoi pas?
Allez avec moi à la guinguette et
rencontrer une fille !

Elle est très jolie et assez gentille,
un très bon choix!
Oh là là, parlez, parlez, parlez, parlez,
Un rendez-vous !

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