Un agenda, oui mais… lequel ?

Chaque année, comme un rituel bien rodé, je commence mon été en choisissant mon agenda de l’année scolaire suivante. Et chaque année, je me pose 147 542 questions zexistentielles :

Est-ce que je prends deux agendas pour séparer le boulot de la vie perso ? Ou bien un seul pour les deux ?

Est-ce que je prends un agenda classique ? Ou bien un organiseur rechargeable ? Oui mais est-ce que je le garderai vraiment l’année suivante ?

Est-ce que je choisis un modèle discret pour jouer la carte de la crédibilité professionnelle ? Ou plutôt un de ceux avec une couverture aux motifs plus peps que j’aurai plaisir à regarder ? Oui mais comment choisir parmi tous ces zolis modèles ?

D’ailleurs est-ce que j’ai vraiment besoin d’en acheter un ? Et si je téléchargeais un de ces jolis « agendas de la maitresse » dont débordent mes blogs préférés et qui semblent si complets ? Oui mais en même temps, sois réaliste : mes 108 heures et mes comptes de coopérative je les tiendrai toujours à l’arrache entre posts-it et fichier sur tableur. Dans ce cas, et si je restais sur un format électronique pour limiter ma consommation de papier ? Oui mais ça veut dire que je devrai toujours avoir mon ordinateur avec moi alors ? Oui mais au moins pas de risque de le perdre ou de l’égarer ? Oui mais…

Bref, le questionnement est éternel et il m’est chaque année difficile de trancher ce nœud gordien.

La rencontre avec mon nouvel agenda

Mais une fois que je suis passée à l’acte, que j’ai choisi mon compagnon d’un an, quel plaisir de humer ces pages, de faire glisser mes doigts sur le velouté du papier !

Car oui, bien que mon ordinateur soit mon véritable support d’organisation au quotidien, cette année encore j’ai cédé aux appels de la papeterie : je me suis acheté un zoli azenda, juste pour le plaisir d’écrire à la main dessus.

Pour l’instant, je le regarde avec une forme de timidité des débuts amoureux mais bientôt, très bientôt, dès que l’année scolaire sera terminée, je le ferai mien et je commencerai soigneusement à déflorer la blancheur de ses pages.

Les premiers mots…

Je commence BIEN SÛR par y indiquer les dates de chaque période de vacances, ça c’est sacré ! Moi qui suis probablement dysgraphique, je peux vous dire que je m’applique pour écrire en ronds et en déliés ce mot magique « VACANCES », plaisir que je redouble souvent en surlignant tous les jours fériés un par un, soupirant de soulagement à chaque fois que je constate qu’ils ne tombent pas sur un jour déjà chômé.

Ensuite, n’étant pas encore repue du plaisir d’écrire sur ce nouvel agenda, j’aime aussi y faire apparaître les dates des journées ou semaines mondiales sur les thèmes qui me parlent, et j’essaie pendant l’année de rebondir dessus pour aborder ces problématiques avec mes zapprenants.

Voici ma petite liste perso avec celles que je me suis gardées par devers moi : n’hésitez pas à piocher, c’est cadeau !

Si vous souhaitez enrichir votre agenda, n’hésitez pas à regarder :

 

Une chronique de Sophie Pouille

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