L’année où je me suis sentie prof sédentaire

Cette semaine, j’ai effectué ma 3e rentrée dans le même établissement. Non, je ne suis pas un jeune prof T3, c’est ma 11e rentrée et mon 10e établissement.
J’ai été, comme beaucoup de professeurs en début de carrière, TZR (remplaçante), et j’ai pris l’habitude d’être accompagnée le jour de la pré-rentrée par mes collègues. Cela m’a d’ailleurs permis de créer ma « liste de rentrée » avec tout ce que je dois demander: le règlement intérieur, le code du parking, le code de la photocopieuse, le fonctionnement de la cantine, les feutres…
Cette année, j’ai pris naturellement la fonction d’accompagnant de nouveaux collègues au sein de l’établissement. En effet, notre collège accueille des stagiaires tous les ans et il me semble important de répondre aux questions pour une rentrée sereine avec les élèves. Je comprends d’autant plus ces interrogations que j’ai changé de corps et donc j’ai été stagiaire 3 fois!
J’ai également informé les nouveaux collègues remplaçant de mon équipe de sciences physiques de l’organisation du laboratoire, des manuels utilisés, de l’organisation de l’établissement… Toutes ces informations que l’on aime avoir rapidement quand on fait un remplacement et qu’on est nommé sur plusieurs établissements; ce qui fut mon cas il y a quelques années.
En cette fin de pré-rentrée, j’ai constaté que cette journée n’avait pas été comme les 10 autres et que j’étais devenue un « prof sédentaire » c’est-à-dire un professeur qui connaît les lieux, les informations nécessaires à une rentrée sereine et qui peut être utile aux autres. C’est un sentiment très agréable !

Audrey

Ma rentrée en lycée polyvalent

Mouais. Rien de neuf sous l’épais soleil. On garde le même champ lexical déprimant pédagogico sanitaire. Masques, gestes barrières, dehors dedans, et même à 50 m du bahut. Marrant, tiens, pour faire respecter cela… On parle résultats d’examens. On nous demande désormais de regarder les mentions puisqu’obtenir le simple diplôme semble « aqua naturale » pour l’élève lambda. Puis c’est le PPMS (décidemment que de drôleries), le responsable sécurité d’une entreprise extérieure nous dit que de toute manière « il y a forcément un pourcentage de pertes ». Ah ben tiens. Un truc que je ressortirai en réunion parents profs. Les heures passent. Nous nous regardons. Cherchant ici et là de la motivation. À croire que finalement, on est bien avec nos jeunes. La positivité est par là. Entre nous elle a dû partir en pourcentage de pertes.

Frédéric

Ça « pass » ou ça casse ?

Alors qu’on caressait l’espoir d’une rentrée « à peu près normale », l’envahisseur COVID est toujours présent et l’été pointe seulement le bout de son nez ! Démarre alors la saison des « punaise, qu’est-ce qu’on étouffe avec le masque, j’avais oublié (euh quel masque ?… oh mince, j’ai oublié mon masque !) », ainsi que « Il faut trop chaud pour porter un masque » mais aussi « Et sinon, ça y est, tu t’es fait piquer ? (hein ? Par quoi, par une guêpe ?) » Mais qu’importe, voyons le verre à moitié plein, plutôt qu’à moitié vide, et abordons 2021-2022 comme un nouveau challenge, avec son lot de surprises ! Apprécions les retrouvailles avec les collègues et nos chères têtes « masquées » et n’oublions pas, qu’en novembre dernier, notre vie sociale se résumait à eux…

Enfin, en attendant, nos élèves sont certainement pressés de découvrir les programmes hauts en couleur que leurs profs studieux ont concoctés pendant ces vacances pluvieuses ! De mon côté, la carte affiche : lecture d’œuvres intégrales classiques (soyons fous !), accompagnée de son carnet d’écriture (encore plus fous !), avec une sauce à base de figures de style (carrément dingues !)… À consommer sur place et à emporter, et ce, sans « pass » !

Sophie

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