Proposée par les CP-CE1 de Le Garric (Babé Galan)
Monsieur le vent (Fernande Huc)
Soufflez monsieur le vent,
faites danser les nuages
et les cheveux des enfants sages.
Soufflez monsieur le vent,
Emportez les papiers
et le chapeau du jardinier.
Proposée par les CP-CE1 de Le Garric (Babé Galan)
Monsieur le vent (Fernande Huc)
Soufflez monsieur le vent,
faites danser les nuages
et les cheveux des enfants sages.
Soufflez monsieur le vent,
Emportez les papiers
et le chapeau du jardinier.
Le cerf-volant
Soulevé par le vent jusqu’au plus haut des cieux,
Un cerf-volant plein de superbe
Vit, qui dansait au ras de l’herbe,
Un petit papillon, tout vif et tout joyeux.
Holà, minable animalcule,
Cria du zénith l’orgueilleux,
Ne crains-tu pas le ridicule ?
Pour te voir, il faut de bons yeux :
Tu rampes comme un ver…Moi je grimpe, je grimpe
Jusqu’à l’Olympe,
Séjour des dieux.
C’est vrai, dit l’autre avec souplesse,
Mais moi, libre, à mon gré, je peux voler partout,
Tandis que toi, pauvre toutou,
Un enfant te promène en laisse.
Jean-Luc Moreau
Il tutoie l’hirondelle
Enjambe les ruelles
Le cerf-volant s’éveille
Au clin d’oeil du soleil
L’été prend son envol
Sourit le tournesol
Le vent rose et leger
S’étire au champ doré
En scène le bonheur
Plane au jeu des couleurs
Le rouge au bleu tournoie
Sur le papier de soie
Il danse dans le ciel
Caresse l’arc-en-ciel
Ses yeux plaquent le temps
Au sourire des enfants
Dans la bourrasque folle
La ficelle s’étiole
Le rêve disparaît
Frissonnent les bleuets
krol
Fils, petit- fils de mineur de fond,ayant lui-même travaillé comme ouvrier des houillères, bruno habite OIGNIES (62) à deux pas de la fosse 9, qui a vu fermer en 1990 le dernier puits de mine dans le nord pas de calais.
Militant engagé il a vécu auprés des mineurs,des moments forts, de joies, de souffrances, de luttes qu’il n’oubliera jamais !
Il est aujourd’hui enquêteur social dans sa région.
Ses passions: peinture..écriture
Il ne revendique nullement l’excellence littéraire, mais l’authenticité !!
ses mots sont des cris !!
le lien pour le lire :
Autant en emporte le vent d’Autan
Le vent du sud a soufflé fort
Laissant mon corps à moitié mort
Et mes pensées toutes hérissées
Percées de traits d’anxiété
Il est ardent, mais cependant
Mauvais amant, glace les sangs
En s’égrainant, sème le doute
Dans mes pensées toutes dissoutes
Paupières lourdes et jambes molles
Cloué sur pied, rivé au sol
Il sonne le glas de mes projets
Tant qu’il est là, sur mon trajet
Je voudrais être déjà demain
Et que ce jour s’arrête enfin
Je serai là, vivant debout
Quand cessera le vent des fous
poète anonyme albigeois 20 et 21 ième siècle
Voyez voler mon cerf-volant
Voyez voler mon cerf-volant
aigle du ciel trouant l’espace
Il est emporté par le vent
Pourvu qu’il fasse un bon voyage
Mon cerf-volant s’est envolé
rendu au bout de sa ficelle
Ainsi toujours, après l’été,
d’autres horizons nous appellent
Voyez voler mon cerf-volant
Comme l’amour, comme la fête
quand c’est fini, faut s’en aller
et voir partir par la fenêtre
les rêves bleus comme fumée
Voyez voler mon cerf-volant
valsant, giguant, sans une entrave
Il est un peu comme un enfant
qui part un jour dans ses nuages
J’en suis fort aise et bien content
mon cerf-volant fait à sa tête
Il a conquis le firmament
Il fait la nique à la planète
Voyez voler mon cerf-volant
Les girouettes
C’est la fête
Sur les toits
Le vent se bat
Avec les girouettes
Les girouette sont folles et tournent
En criant, soir et matin
Au vent qui les rabat
Les girouettes, à grand fracas
Soir et matin
Pivotent d’un pied adroit
Sur leurs chapeaux de zinc
Bonnes cheminées
Au vent secouées
Comme des mâts
Ne savez-vous pas ?
C’est la fête
Sur les toits
Le vent se bat
Avec les girouettes
LE VENT
Ces gens ne se méfient pas du vent et ils ont tort. Dieu sait tout ce qu’il vole , tout ce qu’il cache dans ses souterrains, qui se trouvent quelque part du côté de la Fontaine aux Médailles, dans les grandes landes du département des Landes. Le vent est un ogre. S’il est si fort c’est parce qu’il mange des adolescent assaisonnés à la moutarde d’Old man river. Il a plus de billets et de chèques que la plus grande banque du ; il possède en outre tant de feuilles d’arbres et de brins d’herbe, qu’il pourra refaire la nature n’importe où dans le Ciel, quand tout sera fini pour nous et les autres.
Il subventionne des milliers de coiffeurs avec touts les chevelures qu’il a arrachées à ces dames ; il change les fleurs de place, dénude les forêts et les crânes : de là les inondations, et les chauves.
Le vent, s’il est chemisier, est aussi armateur : il a une flotte fantastique qui va du petit bateau de papier au cuirassé le mieux armé, des bateaux anciens qui se sont perdus dans la nuit des temps et des bateaux fantômes tombés du Ciel. Il a même des bateaux-lavoirs. Il possède dans des urnes précieuses les cendres de tous les mers. Il a même les cendres de Jeanne d’Arc, qu’on avait jetées dans la Seine. C’est un collectionneur enragé qui a la main maladroite. Il y a souvent de la casse chez lui. C’est pour cela qu’il est obligé de poursuivre sa route nuit et jour et quel que soit le temps, comme le Juif Errant, Pardon , il y a erreur… On nous téléphone que certaines vallées abritées ne connaissent le vent que de nom. Soit, il se venge par quelques pluies de sauterelles, pestes, et autres catastrophes. Cependant, un vieux conte de no man’s land rapporte ceci.
Un jour, une petit fille belle et faite au tour, se mit sur le chemin du vent. Elle sut si bien le séduire et l’entortiller qu’elle le mit dans son sac tenu par une longue ficelle. Le vent monta, et le sac avec lui, léger, léger. La petit fille se promena avec son prisonnier le vent pendant des années, malheureusement, lorsqu’elle mourut , la Parque ayant coupé le fil qui l’attachait, elle, à la vie, le vent en profita pour s’enfuir. Mais depuis, dans tous les squares et les squares et les jardins, et même dans les grands magasins, il y a des enfants qui se promènent avec des petits ballons qui dansent au bout d’une ficelle et peut-être lorsqu’il fait vraiment beau temps, c’est parce qu’un petit enfant a attrapé le vent.
LISE DEHARME
Le poids d’un oiseau
LE VENT D’AUTOMME
Ah! Ce grand vent, l’entends-tu pas ?
L’entends-tu pas heurter la porte ?
A plein cabas il nous apporte
Les marrons fous, les feuilles mortes.
Ah! Ce grand vent, l’entends-tu pas ?
Ah! Ce grand vent, l’entends-tu pas ?
L’entends-tu pas à la fenêtre ?
Par la moindre fente il pénètre
Et s’enfle st crache comme un chat.
Ah! Ce grand vent, l’entends-tu pas ?
-J’entends les cris des laboureurs
La terre se fend, se soulève.
Je vois déjà le grain qui meurt,
Je vois déjà le blé qui lève.
Voici le temps des laboureurs.
Mon cerf-volant
Emporte-moi, mon cerf-volant !
Emporte moi haut dans le vent !
Je veux tourbillonner dans l’air,
Avec les feuilles du hameau,
Et m’en aller jusqu’à la mer,
Escorté de grands vols d’oiseaux.
Emporte-moi, mon cerf-volant !
Emporte moi haut dans le vent !
Je veux faire le tour du monde,
Et descendre où il me plaira,
Pour entrer dans toutes les rondes,
Où rient les enfants comme moi.
Emporte-moi, mon cerf-volant !
Emporte moi haut dans le vent !
Maurice Carême, la lanterne magique