Qu’est-ce que l’enfance pour une future enseignante ?

L’enfance pour moi, c’est avant tout la période phare de la vie d’un individu. C’est la période de construction, tant au niveau des apprentissages, de l’accumulation de connaissances, qu’au niveau de sa personnalité, et de son identité. L’enfance c’est une période de découverte de soi, qui passe par différentes phases entre la petite enfance et l’arrivée à l’adolescence.

C’est également un terme qui renvoie à une construction sociale, l’enfant est un être social et un adulte et citoyen en devenir. Comme c’est un être social, il faut pouvoir observer les changements dans notre société pour percevoir et prendre en compte son évolution sociale dans cette même société. En d’autres termes, les besoins de l’enfant vont varier en fonction des changements sociaux ainsi que les éléments auxquels il va être confronté, d’où la nécessité de la construction d’un citoyen afin qu’il réponde plus tard à certains enjeux sociaux.

Le terme « enfance » est un terme large qui désigne l’enfant de la petite enfance à l’adolescence. L’enseignant a donc un public différent devant lui en fonction de l’âge des enfants à qui il aura à enseigner. Il est alors très important que les enseignants prennent en compte cette diversité pour ne pas figer cette période de l’enfance et pour pouvoir s’adapter.
De plus, il est important que l’enseignant prenne en compte le rôle qu’il joue dans la vie d’un enfant. En effet, comme dit précédemment, l’enfance c’est une période de construction. Et cette construction se fait, entre autres, par le biais de l’adulte donc de l’enseignant. Il a donc un rôle important auprès des enfants, qui est de les accompagner dans leurs constructions personnelles.

Ensuite, et comme dit auparavant, il faut penser l’enfant dans son temps et dans sa société. Aujourd’hui, le rôle de l’enseignant face à l’enfant a évolué et n’est donc plus le même qu’il y a quelques années. En effet, aujourd’hui l’enfant représente un individu à part entière, ce qui n’était pas tout à fait le cas avant. On considérait parfois les enfants comme des êtres inférieurs, alors que maintenant on reconnaît plus facilement leur place dans la société. Ce changement encore une fois social nous amène alors à dire que la relation entre les enfants et l’enseignant a changée : en effet, les enfants ont plus de place dans la classe, l’enseignant ne dicte pas une leçon, il n’a pas seulement le rôle de transmetteur mais il les met plutôt en action. Les enfants sont donc pris en compte pour ce qu’ils sont et ce qu’ils ont à dire alors qu’avant, ils n’étaient pas vraiment consultés.

En conclusion, l’enfance selon une future enseignante, c’est la période de construction durant laquelle il est important pour l’enseignant d’accompagner l’enfant, être social à part entière qui évolue avec son temps et sa société. L’enfance est donc une construction sociale en évolution et cette évolution doit être prise en compte par l’enseignant afin de répondre aux besoins des enfants et de la société.

« Comment peut-on être persan ? » – Une question d’actualité

A partir du texte de Montesquieu, Lettres persanes, 1721 : 

Dans ce texte, on perçoit le rapprochement entre identité et vêtements. En effet, ici, on voit que l’habit détermine la culture du personnage principal (d’après la façon dont les parisiens le voient). Sans l’habit persan et en « endoss(ant) un habit à l’européenne », le personnage devient aux yeux des autres un européen. La notion du regard des autres est donc prédominante car en réalité il ne devient pas européen mais les autres le voient comme un européen. Il y a donc un rapport notable entre le type de vêtements portés et l’identité du personnage. 

Peut-on alors penser qu’en changeant notre style vestimentaire pour un autre, marqué par une culture en particulier, on changerait d’identité aux yeux des autres ? Cela signifierait donc également un changement de culture de notre part ? (Bien entendu, ce n’est pas mon point de vue mais simplement des observations et questionnements qui semblent émerger du texte). 

Cette remarque peut également se faire de nos jours. Effectivement, que ce soit par curiosité, admiration, surprise ou méprise, on constate que ce genre de comportements est encore très présent aujourd’hui. Lorsque l’on croise quelqu’un qui n’a pas le même type de vêtements que nous, on peut adopter des comportements différents en fonction de chacun, de notre vécu, de notre propre culture, de notre situation géographique etc. Dans certains cas, certains peuvent simplement trouver les habits jolis et être alors admiratifs des vêtements des autres, mais dans d’autres cas, certaines personnes pourraient également voir cette différence vestimentaire comme un refus d’acculturation à la zone géographique dans laquelle ils se trouvent. Aussi, on peut voir que certaines personnes, sans jugement apparent vont simplement émettre une opinion sur l’origine ou la culture de l’individu en question. Comme on peut le voir dans le texte, le passage « il faut avouer qu’il a l’air bien persan », nous montre que c’est l’apparence de cet individu qui fait dire aux autres qu’il est persan. Ici, on peut tout de même desceller un jugement qui apparaît bien plus clairement dans la dernière phrase du texte : « Comment peut-on être Persan ? ». En effet, cette dernière phrase laisse à penser que ça n’est pas possible d’endosser cette identité, comme si c’était bien trop exotique et bien trop lointain pour les « habitants de Paris ». 

Ma biographie langagière

Français / Bleu / Bouche : première couleur qui m’apparaît lorsque je pense au drapeau français. Langue que j’utilise tous les jours.

Espagnol / Rouge / Coeur, oreilles : couleur du drapeau et symboles espagnols souvent associés à la couleur rouge. Langue que j’aime, que j’ai choisié&& d’étudier, et qui est agréable à l’écoute.

Anglais / Gris / Cou : selon les stéréotypes il ferait froid en Angleterre. Le temps serait donc gris et il faudrait alors se couvrir le cou pour ne pas attraper froid.

Italien / Vert / Mains : pour le drapeau encore une fois au niveau de la couleur. On dit souvent que les italiens parlent avec leurs mains d’où ce choix de partie du corps.

Flamand, Néerlandais / Gris / Jambes : langues de pays que j’ai pu visiter lors de vacances d’hiver (d’où le gris), lors desquelles nous avons beaucoup marché.

Créole martiniquais / Jaune / Pieds : pour le soleil, la chaleur, les randonnées et pieds nus sur la plage.

Coréen / Rose / Visage : simplement lié à une série regardée dans laquelle les personnages cachaient leurs visages et dont la couleur dominante me semble être le rose.

Langue des signes / Blanc / Mains : langue qui m’apparaît comme pure et qui est assez logiquement associée aux mains.