Ma biographie langagière et mon portrait de langues

De père thaïlandais et de mère belge du côté paternel et espagnole du côté maternel, je suis née à Alicante en Espagne et j’ai grandi à Paris en France où depuis toute petite, mon entourage social international a éveillé mon intérêt pour les nombreuses cultures et langues du monde.

J’ai vécu sur trois continents: en Europe depuis ma naissance, en Afrique du Nord au Maroc pendant deux ans, et en Asie en Thaïlande où je suis restée pendant plus d’un an. Me considérant toujours citoyenne du monde, ces diverses expériences dans des communautés culturelles très différentes ont aiguisé mon envie de connaissance de l’autre, c’est l’une des raisons pour lesquelles j’ai toujours ressenti le besoin d’apprendre d’autres langues pour une meilleure communication.

Dans mon portrait de langues, tel qu’il apparait illustré ci-dessous, j’ai choisi de représenter un mélange des langues avec lesquelles j’ai une relation affective et qui m’ont permis de forger mon identité culturelle et de façonner ma personnalité. Grâce à l’apprentissage et à l’approfondissement de ces langues, je me suis découverte une grande capacité d’adaptation, une facilité à m’intégrer, et par dessus tout, humblement, une volonté de maintien et de consolidation de la paix, de prévention des conflits en vue de créer autour de moi un monde plus juste pour nos générations présentes et futures.

  • Le français est ma langue natale, celle de ma scolarité et de mes études en général, de ma vie sociale et familiale, j’y suis très attachée car elle représente mon identité et patrimoine culturels. Je l’associe à la bouche et au cerveau, mais aussi au cœur.
  • L’espagnol est ma seconde langue maternelle et c’est la langue que j’ai choisi de perfectionner en licence LLCE à l’université, je l’associe à mes origines, donc au cœur.
  • En ce qui concerne l’anglais, je l’associe à la bouche mais aussi au cœur car c’est une langue qui a toujours été présente dans mon entourage, mon père parlait souvent l’anglais à la maison. C’est la langue de communication internationale par excellence et j’ai toujours considéré l’anglais comme un outil de communication indispensable :

– dans ma vie professionnelle en qualité de traductrice pendant plus de 12 ans dans une entreprise italienne spécialisée dans la traduction de brevets techniques et d’autres textes d’horizons très divers.

– dans ma vie privée et sociale, je parle anglais avec mes proches, mes amis, pour voyager, écouter de la musique et regarder des films en V.O.. L’italien car c’est une langue que j’aime beaucoup et que j’ai pris plaisir à apprendre étant donné la similarité lexicale avec le français et l’espagnol. Je l’associe aux mains car elle ne se parle pas sans elles, et aux oreilles car je la trouve mélodieuse.

– Pour terminer mon portrait, j’associe le thaïlandais au cœur car c’est la langue de ma famille et qu’elle fait partie de mon essence.

  • L’italien car c’est une langue que j’aime beaucoup et que j’ai pris plaisir à apprendre étant donné la similarité lexicale avec le français et l’espagnol. Je l’associe aux mains car elle ne se parle pas sans elles, et aux oreilles car je la trouve mélodieuse.
  • Pour terminer mon portrait, j’associe le thaïlandais au cœur car c’est la langue de ma famille et qu’elle fait partie de mon essence.

 

Ma biographie langagière et mon portrait de langue

Ma biographie langagière :

Je suis née et j’ai grandi en France, le français est donc ma langue maternelle, celle avec laquelle j’ai appris à lire, écrire, étudié, communiqué, aimé, râler, élevé mes enfants…Le français représente mon identité, mes racines, ma culture.

L’anglais, je l’ai étudié en 6ème et je n’ai pas vraiment aimé, j’étais timide et il fallait participer… c’était une torture pour moi, de plus mon premier professeur d’anglais ne nous pas vraiment donné l’envie d’apprendre cette langue.

L’espagnol, je l’ai étudié en 4ème, ma grand-mère et mon arrière grand-mère étaient espagnoles alors cela m’amusait de pouvoir échanger un peu avec elles, mais je n’ai pas continué à l’apprendre.

Les langues étrangères n’étaient faites pour moi…c’est ce que je croyais car nous voilà au Canada depuis plusieurs années, en Colombie Britannique, une province anglophone, nouveau choix de vie, de nouvelles aventures dont l’apprentissage de l’anglais ! J’aurais donc du l’étudier avec plus de sérieux à l’école… il est moins facile d’apprendre une nouvelle langue passée 40 ans.

Aujourd’hui remariée à un canadien anglophone, ma langue de communication est l’anglais à la maison – j’ai fait quelques progrès… – le français majoritairement avec mes enfants – qui sont bilingues – sauf quand mon mari est avec nous, l’anglais est notre langue commune puisqu’il ne parle pas le français.

Mon portrait de langue

Je mets l’anglais dans mon cœur, car c’est la langue que j’ai appris à aimer en m’installant au Canada

Je mets le français dans ma tête, car c’est ma langue maternelle, celle avec laquelle je réfléchis, je m’exprime, j’agie, je me souviens.

Je mets également le français dans mon corps, il est viscéral pour moi, il coule dans mes veines, j’ai un amour profond pour ma langue maternelle, vivant maintenant à l’étranger ce sentiment n’en n’est que le plus fort.

 

 

 

 

biographie singulière et portrait de langue.

Biographie langagière

 

Ma langue maternelle est le français,

J’ai appris à parler, lire écrire penser et imaginer dans cette   langue. J’ai grandi dans le nord de la France très près de la Belgique où nous allions souvent. J’ai été en contact avec d’autres sonorités de ma langue. Ma mère me chantait des comptines en flamand, des amis venaient chez nous depuis cette Belgique avec « leur » accent  chaleureux, chantant « autre » malgré que ce soit toujours la langue de Molière.

La radio et la musique que nous écoutions à la maison m’a progressivement habitué à la  sonorité de l’Anglais. Très jeune, avec mon frère pour guide,  je me suis mise à apprendre par cœur les chansons des Beatles, les poèmes de Leonard Cohen et j’ai commencé avant l’école à prendre plaisir à communiquer dans une autre langue que la mienne. Je m’imaginais  loin de chez moi, j’aimais ces moment d’évasion avant même de découvrir le pays et ses habitants.

Et puis l’espagnol est également arrivé dans ma vie, de façon plus classique, mais toujours avec la musique en introduction. Ma première leçon d’Espagnol à l’école fut l’écoute d’une chanson  et je suis restée sous le charme de cette langue que j’ai adoptée.

Toujours à l’écoute des musiques, des poésies et de lecture  dans ces  trois langues qui font partie de moi aujourd’hui, je suis en contact presque permanent avec des amis des différentes parties du globe.

Je ne pensais pas que ce plaisir de l’écoute de mon enfance serait un moyen de communication si précieux.

 

Portrait de langue :

J’ai  le français dans mon cœur puisque c’est ma langue natale. Je ne l’ai pas choisie elle est venue à moi à travers mes parents. C’est celle de mon identité.

J’ai mis l’anglais dans ma bouche car c’est une des plus importantes langues d’échange. La langue des voyages.

J’ai mis l’espagnol dans ma tête car ses sonorités vivantes et joyeuses m’ont conquise dès la première écoute. Cette langue m’a permis d’accéder à  un monde plein de musique, de passion et de chaleur humaine.

Mon image de l’altérité

Le terme altérité m’a fait penser au Petit Prince, roman où le personnage principal cherche à comprendre avec ses yeux d’enfant (contrairement aux adultes) à comprendre le reste du monde. Il est jeune et ne s’est pas encore créé de stéréotypes. Comme le dit St Exupery il voit avec le coeur car l’essentiel est invisible pour les yeux. Il ne se fie pas aux apparences et va au delà des préjugés comme le montre cette citation:

Si nous nous basons sur nos références culturelles, un renard est un animal sauvage carnivore dont un enfant pourrait avoir peur. Aux yeux des humains, tous les renards se ressemblent (roux/blanc/taille moyenne…) mais pour le Petit Prince qui apprend à le connaître, à l’apprivoiser (faire des liens), à aller au delà des différences physiques et “culturelles”, cet Autre devient un être unique. 

“Celui qui diffère de moi, loin de me léser, m’enrichit.” St Exupéry

Dans notre école, l’altérité, la compréhension et l’acceptation des autres au delà des différences culturelles est primordiale. Des journées de découvertes et de partage des traditions et cultures sont organisées et célébrées. Nous vivons dans une communauté riche de différences culturelles comme le montre cette photo du Yearbook il y a quelques années.

 

Ma biographie langagière et mon portrait de langues.

Mon premier rapport avec une langue a été avec le français. Née dans une banlieue parisienne, de mère française et de père espagnol, le français est donc ma langue maternelle. C’est la langue avec laquelle j’ai appris à jouer, à parler, à interagir avec les autres, à lire et à écrire.C’est aussi la langue que j’utilise dans mon quotidien surtout avec mes élèves et mes collègues de travail. J’associe le français à une culture, à ma famille et mes amis qui résident en France.

Cependant, dès mon plus jeune âge, j’ai eu la chance de pouvoir fréquenter une autre langue. Mon père originaire de Cadix parlait souvent l’ espagnol à la maison avec ma mère et mes grands- parents (tous parfaitement bilingues). À l’ âge de 9 ans, ma famille décida de déménager en Espagne, plus précisément à Callosa , petit village de montagne où naquit ma grand-mère. J’ai donc apprendre à parler l’espagnol même si c’était une langue qui m’était familière. En parallèle et pour me permettre l’intégration dans ce petit village où tous les nouveaux venus étions considérés comme des « étrangers » ne faisant pas partis de leur « communauté », j’ai dû faire l’apprentissage du valencien (langue régionale). L’espagnol a pour moi une dimension affective car il s’agit de la langue maternelle de mon père et de ma grand-mère avec qui j’avais une relation très étroite. Il s’agit aussi de la langue natale de mon conjoint et je la parle au quotidien à la maison.

Ma relation avec l’anglais est un peu plus compliquée. J’ai commencé son apprentissage au CM1. C’est une langue qui me semble complexe aussi bien à l’écrit qu’ à l’oral. J’ai poursuivi son apprentissage tout au long de ma scolarité mais aussi en prenant des cours particuliers, sans pour autant pouvoir me l’approprier. Aujourd’hui je suis capable de la comprendre et de me faire comprendre, mais je n’ y prends pas plaisir.

Dans le cadre scolaire, au secondaire, j’ai aussi côtoyé l’allemand pendant deux ans. Pas le choix, c’était l’allemand ou le latin !!Si l’anglais me paraissait complexe, l’allemand était pour moi incompréhensible. C’est une langue que je ne fréquente plus car je n’ai jamais aimé ses sonorités et je ne l’associe à aucune personne.

Mon portrait de langues

Biographie Langagière et Portrait de Langue

Biographie Langagière

Ma langue maternelle est le français, ayant grandit dans un petit village dans le sud de le France. J’ai commencé à apprendre l’anglais à l’école comme beaucoup d’entre vous, d’abord au primaire avec des mots de vocabulaire puis plus approfondi au collège et lycée. Ma première expérience au collège na pas été des plus fructueuses, ma professeure était très sévère et cela ne m’a pas fait aimé la langue particulièrement. Puis, en 5eme, je suis tombée réellement amoureuse de cette langue grâce a une prof passionnée et la pour ces élèves. Depuis ce moment la, je su que l’anglais allait faire partie de ma vie, de mon quotidien et je mis tout en avant pour réussir à conquérir cette langue et un pays anglophone. Je commençais a traduire les chanson d’artistes américains puis rêvait de faire un séjour linguistique en Angleterre ou aux USA. Ma famille ne pouvant m’offrir de tel voyage, je n’ai eu l’opportunité de voir un pays anglophone uniquement dans un voyage scolaire en fin de collège. Cela n’a que renforcé mon amour de la langue anglaise. Durant ma scolarité, j’ai eu aussi l’occasion d’apprendre l’italien et l’espagnol à courte durée. J’ai beaucoup aimé ces langues, principalement pour leur beauté linguistique mais n’en ai jamais retenu le même amour que pour l’anglais. Je me suis expatriée aux USA à 20 ans en tant que fille au pair, pour réaliser mon rêve de toujours : vivre dans un pays anglophone et être bilingue. Une fois l’expérience au pair terminée j’ai décidé d’y rester pour étudier et de faire ma vie là-bas. Je suis aujourd’hui parfaitement bilingue. Ayant eu, une petite fille il y a quelques mois, je m’intéresse aujourd’hui particulièrement au langage des signes, souvent utilisé pour communiquer avec les bébés aux USA, pour se faire comprendre et j’espère un jour pouvoir l’ajouter à mon répertoire de langue. Après avoir suivi quelques cours, je connais aujourd’hui quelques mots.

Portrait de langue :

Je mets l’anglais dans mon cœur, car c’est la langue dont je suis tombée amoureuse et que j’aime parler le plus.

Je mets le français dans ma tête, car c’est ma langue natale et je ne pourrai jamais l’oublier ou la renier.

Je mets l’italien et l’espagnol dans mon oreille, car j’aime leur sonorité linguistique.

Je mets la langue des signes dans mes mains, car c’est avec celles-ci qu’elle doit se parler.

Ma biographie langagière et mon portrait de langues

MA BIOGRAPHIE LANGAGUIÈRE

 ou l’histoire de la vie des langues que je parle, comprends, apprends, oublie…

Le Farsi est ma langue maternelle, par définition seulement. C’est ma langue de naissance, la langue de ma mère et de mon père, la première langue que j’ai entendue, parlée et commencée à apprendre. Puis à l’âge de 6 ans, cela a changé. 

Le Français a pris le dessus. Nous sommes partis vivre à Paris et j’ai commencé l’école. Très vite, j’ai commencé à répondre à mes parents en français et à communiquer avec ma petite soeur dans cette nouvelle langue. Le Farsi est passé au second plan.

L’Anglais…ah l’Anglais ! Mon amour pour cette langue a commencé vers l’âge de 8 ans. Passionnée de musique pop et rock, je n’écoutais que de la musique anglophone. Et très vite, par curiosité des paroles de ces chansons, j’ai commencé à vouloir les comprendre. Cet amour de l’Anglais s’est amplifié au collège et au lycée. A tel point que j’ai choisi de faire un LLCE anglais à la Sorbonne. Des années plus tard, j’ai réalisé le rêve de vivre dans un pays anglophone, le Canada. Mon rêve reste New York ou Londres mais je me plais bien à Vancouver. Le Farsi est donc passé au troisième plan !

L’Allemand…Nein !!!! J’ai choisi l’Allemand en deuxième langue pour faire partie d’une “bonne classe”. J’ai détesté chaque minute de classe…jusqu’à la terminale où j’ai eu une enseignante formidable. Malheureusement, par manque de pratique, j’ai tout oublié.

L’Espagnol…à défaut d’Italien ! J’ai choisi l’Espagnol par défaut. J’aime les langues en général donc j’en ai choisi une troisième au lycée mais j’aurais préféré l’Italien ( non enseigné dans mon lycée ). Notre enseignante était toujours absente donc notre classe n’a pas beaucoup progressé. J’ai donc appris cette langue sans grande motivation. Je me rappelle encore de certains mots…

L’Italien ! J’ai réalisé un souhait très ancien, celui d’apprendre l’Italien. J’ai commencé l’année dernière et oui… c’est aussi incroyable que dans mes rêves ! J’aime profondément cette langue, sa sonorité, sa musicalité, le pays et sa culture…Je fais une pause cette année pour me concentrer sur mon DU. Mais je sais que je reprendrais les cours d’Italien l’année prochaine. SANS FAUTE !

PORTRAIT DE LANGUES

Je dis souvent que l’Anglais est la langue de la musique, le Français celle de la poésie, l’Italien celle de l’amour et le Farsi celle d’une des plus grande civilisations du monde.

Mon âme et mes pensées sont Françaises

Mes oreilles et ma voix sont Anglaises

Mon coeur est Italien

Et mon sang est Iranien

Ma biographie langagière et mon portrait de langues

 

Contrairement à mon entourage actuel qui a beaucoup vadrouillé pendant l’enfance, j’ai, pour ma part passé les 24 premières années de vie dans la commune où mes parents sont eux-mêmes nés. Toute la famille proche habitait dans un rayon de quelques kilomètres, Nos escapades pour les vacances scolaires ne dépassaient pas les frontières françaises, mes parents redoutaient les voyages dans des pays où ils ne maitrisaient pas la langue. Parler et écrire français correctement était important et les dictées étaient nombreuses!

Contrairement à ma famille, je ne me sentais pas définie par cette appartenance unique à la langue française. J’étais curieuse des langues étrangères, petite je m’amusais à converser dans des langues inventées pendant des heures. J’ai donc suivi la filière littéraire au lycée avec l’anglais, l’espagnol et l’italien au programme, je me sentais prête à explorer l’Europe! Et c’est ce que j’ai fait dès l’instant où j’ai pu travailler pendant mon temps libre, toutes mes économies me permettaient de partir en voyage et de m’essayer à mettre en pratique les langues apprises avec beaucoup de fautes et d’hésitation mais toujours beaucoup d’enthousiasme; l’Espagne, l’Italie, la Grèce, la Croatie, la Pologne, l’Irlande, l’Angleterre, le Portugal, la Tunisie…

A 25 ans, me voilà partie vivre en Ecosse pendant un an, puis une autre année à Oxford et plusieurs années à Londres et maintenant à Boston. Pour ma famille, l’incompréhension nous éloigne dans un premier temps, ils ne comprennent pas mon choix de vivre à l’étranger dans une langue qui n’est pas ma langue maternelle, loin du cocon familial. Alors que pour moi, parler en anglais au quotidien est un vrai plaisir, j’apprends tous les jours, je progresse, je me sens bien dans cette autre langue que je fais mienne.

Je pratique mon espagnol quand je rends visite tous les étés à ma meilleure amie qui habite en Espagne et mon italien avec son mari qui est italien, je les mélange allègrement d’ailleurs, l’anglais a pris possession de mes capacités langagières!

Nous parlons français à la maison avec mon mari et nos deux enfants, l’anglais est très présent dans notre foyer, les enfants passent d’une langue à l’autre et nous aussi. Nous devons faire preuve de discipline et de rigueur pour conserver ces temps familiaux en français, il nous est parfois difficile d’être consistent dans l’usage des langues.

Le français est la langue de mon enfance, l’anglais est la langue de mon quotidien. L’espagnol et l’italien sont les langues de mes études si vite oubliées hélas… et j’oubliais le polonais est la langue de ma belle famille que je ne comprends pas!

Ma biographie langagière et mon portrait de langue

Mon père était d’origine sicilienne et il est né en Tunisie, naturalisé français pianiste de profession) a rencontré ma mère (chanteuse de flamenco) d’origine sévillane (Espagne). Pour des raisons professionnelles, ils ont déménagé en Angola, puis en Afrique du Sud (Johannesburg) où j’ai grandi et vécu jusqu’à l’âge de 14 ans. Ce qui m’a le plus influencé dans ma vie, c’est la culture sud-africaine avec ses racines et origines très fortes et un mélange de très grandes cultures. En fait, quand quelqu’un me demande d’où je viens, je dis toujours Afrique du Sud, mais la vérité est différente, car quand je continue mon voyage pour explique mon identité culturelle c’est très difficile à expliquer. À l’âge de 14 ans, nous avons déménagé en France (Nice) où j’ai terminé mes études. Cela n’as pas était facile parce que la culture européenne était très différente de celle de l’Afrique du Sud bien que j’aie grandi dans un monde interculturel et que mon identité culturelle était très différente à l’époque. J’ai dû m’adapter à nouveau à un nouveau monde. À l’âge de 18 ans, pour des raisons professionnelles de mon père, nous avons déménagé à Séville, la terre de ma mère, où j’ai dû une fois de plus m’adapter à une autre culture beaucoup plus ouverte que la culture française, et peut-être m’intégrer à cette époque avec des gens qui étaient beaucoup plus ouverts et qui ont fait que je me sens espagnole dans tous les sens. Ma connaissance des langues était intégrée dans ma personne et cela m’as aidé à m’intégrer plus facilement.  Je n’ai pas eu l’occasion de voir les difficultés que nous voyons parfois aujourd’hui avec nos élèves qui ont des fois d’énormes difficulté à s’adapter à une nouvelle langue Grâce à tout cet apprentissage, je me considère comme une Personne Universelle et du Monde puisque mes racines ont été enracinées dans de nombreux Pays et que j’ai pu vivre et confronter de nombreuses cultures. Grâce à tout cela, j’ai un esprit très ouvert et j’ai pu voir comment la complexité de chaque langue a évolué en moi.

Mon portrait linguistique :

Je me considère langue maternelle anglaise bien que mon portrait linguistique soit assez complexe, comme je l’ai appris grâce à mes parents.  Je parle couramment 5 langues : l’anglais, que je considère comme ma langue maternelle, le français, c’est la langue avec laquelle j’ai finis mes études, l’espagnol,  la langue de ma maman avec laquelle j’ai terminé mes études universitaires à Séville, l’Italien : comme mon père était d’origine sicilienne, était la langue que je parlais à la maison, le portugais puisque part de ma famille est portugaise; l’afrikaans comme seconde langue à l’école en Afrique du Sud et aujourd’hui je pratique quotidiennement 4 langues (anglais, français, espagnol et l’italien à la maison).

 

Un de mes livres préférés « Le Petit Prince » nous dit qu’il faut avoir le courage et la détermination de ne jamais cesser d’explorer.

« Le géographe ne peut pas compter les villes, les rivières, les montagnes, les océans et les déserts. Un géographe est trop important pour aller explorer d’un côté à l’autre. Il reste dans son bureau. « Le géographe »

Sur la sixième planète du voyage, le Petit Prince rencontra « un vieil homme qui écrivait dans d’énormes livres ». Il croyait donc avoir trouvé un explorateur, mais en réalité le seul habitant de la planète est un géographe qui n’avait jamais mis les pieds hors de son bureau.

Nous avons tendance à rester ancrés dans notre « zone de confort » parce que c’est plus facile que de prendre des risques. Nous devons vraiment profiter de notre temps sur Terre pour vivre des expériences diverses, nous faire de nouveaux amis, voyager à travers le monde. 

 

Mon portrait de langues et ma biographie langagière

portraitLangagier

Ma langue maternelle est l’anglais.  J’ai commencé à apprendre le français à 14 ans.  Tout de suite, j’en suis tombée amoureuse; je ne m’en suis que davantage éprise depuis.  Au travail, j’enseigne l’anglais, mais je rêve de pouvoir enseigner en français.  J’ai de la chance d’avoir plein de collègues qui acceptent de le parler avec moi.  Je suis reconnaissante d’être anglophone, pour des raisons pratiques.  Je comprends donc le besoin d’aider d’autres à l’apprendre, et je trouve mon travail très gratifiant.  En même temps, j’ai besoin de me retrouver régulièrement dans un milieu francophone.  Sinon, je serais déprimée.

J’ai commencé à étudié l’espagnol il y a dix ans.  Cela est plutôt un loisir pour moi, et je suis très timide pour le parler, donc je ne progresse pas beaucoup.  Pourtant, je me suis dit qu’après avoir fini ce diplôme universitaire, je vais m’y mettre avec davantage de sérieux.  Comme je l’ai écrit dans le commentaire ci-dessous, je dois vraiment me pousser à faire des voyages dans des pays hispanophones.

 

Voici mon commentaire pour jamardj, sur sa bibliographie langagière:

Bonjour,
Puis-je demander ce que signifie « llcer? »
Je suis d’accord avec vous que l’espagnol est très agréable. Alors que le français est ma langue préférée (c’est ma deuxième langue; je suis anglophone), j’ai trouvé l’espagnol plus rapide à apprendre grâce à ses similitudes au français, et pour moi personnellement, les sons en espagnol sont plus faciles à prononcer.
Alors que j’ai beaucoup de progrès à faire en espagnol, je m’identifie à votre idée d’un jour essayer de devenir professeur d’espagnol.
Je serais si curieuse de savoir davantage sur la licence que vous avez passée en espagnol, et de savoir davantage sur votre voyage en Argentine! Bravo d’avoir fait ces voyages. Je suis d’accord avec vous que voyager est très important; je suis fière des voyages que j’ai pu faire, mais je dois me motiver pour sortir de ma zone de confort en d’en faire plus.