Mon portrait de langues

J’ai choisi pour mon portrait de langue 5 langues : le français, l’anglais, l’espagnol, l’arabe et le berbère.

J’ai choisi pour le français la couleur rouge, car c’est une couleur de notre drapeau, souvent mise en avant avec le bleu. Le rouge est pour moi une couleur que j’associerai à la France et à ses clichés (la nappe vichy rouge, le béret souvent rouge dans les représentations du français qui tient sa baguette sous le bras). C’est aussi la couleur de l’amour et c’est aussi ce que j’éprouve à l’égard de ma langue maternelle. J’ai choisi de la mettre dans ma tête car c’est la langue imprégnée en moi, celle de la petite voie dans ma tête, celle qui réfléchit, qui pense.

J’ai choisi pour l’anglais la couleur bleue. C’est pour moi une langue que j’associe à l’Europe, à la politique, et le bleu me semble être la bonne couleur pour représenter cela (le bleu sur le drapeau de l’UE même si l’Angleterre n’en fait plus parti). C’est une couleur sobre, élégante et cela représente bien pour moi l’anglais. J’ai choisi de la mettre sur ma main car il faut toujours l’avoir à portée (de main), à disposition, toujours être prêt à l’utiliser, elle est présente partout, dans notre quotidien, sur internet, sur nos objets connectés, dans les publicités, etc. C’est une langue beaucoup mise en avant et l’on a souvent besoin de l’utiliser.

J’ai choisi pour l’espagnol la couleur jaune, synonyme de chaleur, de soleil, de vacances, tout comme l’espagnol à mon sens. On la retrouve également sur le drapeau de l’Espagne par exemple. J’ai choisi de la mettre sur mes pieds car bien que je l’aie beaucoup étudié au collège et au lycée, je n’en ai pas beaucoup l’utilité, elle est loin de moi, très abstraire presque puisque je l’ai peu utilisé dans des situations réelles avec des personnes dont c’est la langue maternelle.

J’ai choisi pour l’arabe le vert car c’est une couleur souvent associée aux pays qui parlent cette langue, leurs passeports, leurs drapeaux, etc. C’est également la couleur de l’espoir, de la chance. J’ai moi-même eu beaucoup de chance de pouvoir être en contact avec cette langue, qui connaît des variations en fonction des pays où l’on se trouve ou de l’origine de la personne que l’on a en face de soi. J’ai pu l’écouter, essayer de saisir quelques mots, puis quelques phrases ou expressions et j’espère arriver un jour à la parler et pourquoi pas l’écrire. Je l’ai placé sur mon cœur car je l’associe aux moments de ma vie où j’ai été la plus heureuse.

Le berbère est en rose car je l’associe à quelqu’un qui m’est cher. Il est dans mes oreilles car je suis très souvent au contact de cette langue bien que je ne la comprends pratiquement pas et ne la parle que très très peu.

 

ma biographie langagière et mon portrait de langues

Ma biographie langagière :

Les langues que je parle ou dont j’ai des notions :

Je suis née en Normandie de deux parents d’origine française, je parle donc le français.

La première langue étrangère que j’ai apprise, c’est l’anglais en école primaire. J’aimais beaucoup apprendre cette langue à l’école jusqu’à mon entrée au lycée. Au fur et à mesure que les années scolaires passaient, mon niveau d’anglais diminuait. C’est arrivé à la fac que j’ai voulue rattraper le retard et les lacunes que j’avais accumulé en écoutant plus de vidéos et de films en anglais.

La seconde langue à laquelle j’ai été initié est l’allemand. J’ai choisi d’apprendre l’allemand lors de mon passage en quatrième au collège lorsque nous devions choisir notre seconde langue vivante. Cette langue m’a permis beaucoup de chose, elle m’a permis de voyager pour la première fois de ma vie à l’étranger, puisque je suis partie en Allemagne et plus précisément à Bad Segeberg. C’était un voyage inoubliable qui m’a permis de me renforcer mon niveau d’allemand. J’ai effectué ce voyage lorsque j’étais au lycée car j’ai continué d’apprendre cette langue jusqu’en terminale cependant une fois de plus, le niveau au lycée s’est accentué et j’étais un petit peu perdu et je rencontré de plus en plus de difficultés rien qu’à construire une phrase en allemand.

La troisième langue que j’aime parler est l’espagnol. J’ai choisi d’apprendre cette langue en LV3 lorsque qu’il a fallu choisir une option en seconde au lycée. Au collège j’avais tout de même regretté de ne pas avoir choisi l’espagnol car je trouvais à l’époque que tout le monde avait choisi l’espagnol par défaut car les élèves avaient des préjugés sur l’allemand. J’avais choisi l’allemand car je voulais aller au-delà de ces préjugés. Aujourd’hui je ne regrette pas d’avoir choisi l’espagnol qu’en seconde car j’ai pu étudier la langue avec une certaine maturité et en petit groupe avec un professeur très passionné par l’enseignement de cette langue.

Mes études à la fac, m’ont permis de découvrir une autre langue qui est l’Arabe. Je l’ai étudié seulement qu’une année mais c’est une langue que j’ai beaucoup aimé « apprendre ». En connaître du moins l’écriture, l’alphabet mais également la prononciation, la lecture et surtout la culture.

Je m’intéresse également aux langues comme le chinois et le japonais et je connais très peu de notions de ces langues mais je souhaiterai en connaître d’avantage car je suis très intéressée par la culture asiatique en général.

Je sais également parler quelques mots d’italiens, mais très peu.

J’écoute également beaucoup de styles de musiques différents les uns des autres. J’aime écouter des musiques chantées dans la langue sud-africaine par exemple.

Mon rapport au français :

Mon rapport au français se résume de manière plutôt simple. J’ai toujours aimé étudier le français, la littérature et ses différentes branches. J’ai longtemps analysé des textes et des poésies en français car je proviens d’une filière littéraire au lycée. En règle générale, je n’ai jamais rencontré de difficultés à étudier le français ou encore à le parler ou à l’écrire. Petite je m’entrainais à faire des dictées et à travailler mon orthographe car en ayant beaucoup plus de difficultés à appréhender les mathématiques je voulais faire en sorte d’être forte en français afin de réussir dans l’une des principales branches importantes lors de notre scolarité. J’ai toujours essayé de parler de la même manière que ce soit à l’école, devant mes professeurs ou dans la vie de tous les jours. C’est-à-dire un langage soutenu. Il n’y a qu’à la maison que je relâchais ce langage, car il s’agissait d’un endroit où je connaissais tout le monde et avec lequel je n’étais pas timide.

Mon portrait de langues

Le Sud- Africain :

Je le place au niveau des oreilles car c’est une langue que j’écoute grâce à la musique lors de mes moments de détente ou de travail

L’allemand :

J’ai décidé de placer cette langue au niveau des épaules, car à la fin du lycée cette dernière était très difficile pour moi à apprendre

 

L’Arabe :

Je place l’arabe au niveau de la tête car c’est une langue que j’ai beaucoup aimée étudier pour sa culture et son originalité.

Le français :

J’ai décidé de placer le français au niveau de la bouche car il s’agit de ma langue maternelle, celle que je maitrise le plus.

L’espagnol :

Je décide de placer l’espagnol au niveau des mains car il s’agit d’une langue avec laquelle je m’exprime le plus 

Le Japonais :

J’ai décidé de placer le japonais au niveau des pieds car cette langue me fait rêver. Elle me donne envie de voyager au Japon.

L’Italien :

J’ai décidé de placer l’italien sur la jambe car comme le japonais, il s’agit d’un pays dans lequel j’aimerais beaucoup voyager.

 

Quelle est aujourd’hui ma définition de l’altérité :

L’altérité se désigne comme un caractère de ce qui est autre. En latin, « Alter- » veut dire « autre » L’altérité est effectivement un autre « je ».

Le terme « Altérité » est utilisé dans de nombreuses disciplines telles que la philosophie, la présence d’un autre « moi » c’est-à-dire d’un autre « je », l’anthropologie, l’ethnologie ou encore la géographie.

Le « je » renvoie à ce qui est autre, à ce qui est extérieur à un « soi » qui peut représenter l’individu, le groupe, la chose ou encore le lieu.

En outre, l’altérité signifie l’acceptation de l’autre, la reconnaissance de l’autre dans sa différence. Apprendre à connaître l’autre « je » c’est créer des liens, c’est aller au-delà des stéréotypes, des apparences physiques et « culturelles ».

De cette altérité, peut en ressortir des interactions entre deux « je ». De ces derniers peut en refléter un effet miroir. Lorsque l’on aborde un thème par l’altérité, on peut rendre compte de la complexité de toutes situations à partir du moment où nous mélangeons différents types de points de vue. La présence d’un autre « je » peut permettre un décentrement de la personnalité et permet d’identifier une autre conscience. L’altérité manifeste également une sorte d’empathie. Cette dernière permet par la suite la diversité du peuple.

L’altérité représente l’une des valeurs fondamentales de la laïcité qui privilégie le métissage de toutes les cultures qui existent dans le monde.

 

 

Biographie langagière et portrait de langue

1) Biographie langagière  

 

Pour commencer, ma langue natale est le français, c’est donc la langue que je maîtrise le mieux même si je rencontre quelques difficultés avec celle-ci en préparant actuellement le concours de recrutement de professeur des écoles. C’est en travaillant ce concours que je me rends de plus en plus compte de la difficulté de notre langue. Cette langue complexe mais très élégante et esthétique fait donc partie de ma culture et me permet de communiquer au quotidien. Ma famille étant originaire de Normandie depuis plusieurs générations, je n’ai donc pas eu la chance de découvrir d’autres langues dans mon cadre familial (hormis le patois normand, parlé par mes grands-parents, mais je ne suis pas sûre de pouvoir le considérer comme une langue à part entière). Néanmoins, cela ne m’a pas empêché d’éveiller ma curiosité et mon intérêt pour les langues et les cultures étrangères.

Au cours de mon cursus scolaire, j’ai appris à parler trois langues qui sont ; l’anglais, l’espagnol et l’italien. J’ai beaucoup aimé l’apprentissage de ces langues et de leurs cultures, c’est pourquoi j’ai fait des études en Langues Etrangères Appliquées. Je pense avoir un bon niveau en anglais et en espagnol et un niveau intermédiaire en italien. Toutefois, je suis beaucoup plus à l’aise à l’écrit qu’à l’oral car j’ai des difficultés en phonologie, je n’arrive pas à prononcer les mots correctement mais j’arrive très bien à me faire comprendre. J’essaye au maximum de garder mon niveau dans ces langues, en regardant des films en version originale et en voyageant régulièrement. J’ai longtemps considéré l’espagnol comme étant ma langue préférée mais aujourd’hui je dirai que ma langue de coeur est l’italien. J’aime beaucoup la sonorité de ces deux langues mais je trouve que la sonorité de l’italien est encore plus belle que celle de l’espagnol. Au collège, j’ai également étudié une langue morte pendant trois ans, le latin, mais cet apprentissage ne m’a pas passionné. Toujours pendant mon parcours scolaire, en classe de 4 ème, un élève allophone, roumain, a intégré notre classe. Nous avons donc dû l’aider à s’intégrer parmi nous en lui enseignant quelques expressions et du vocabulaire français. Ce fut  très intéressant car nous avons pu voir son évolution au cours de l’année. De plus, cela nous a permis de découvrir la culture roumaine ainsi que quelques mots et expressions dans cette langue (que j’ai malheureusement oublié aujourd’hui).

Par ailleurs, lors de mes séjours à l’étranger, j’ai été confrontée à d’autres langues comme le portugais, le néerlandais, le catalan et le gaélique irlandais. Je pense être capable de reconnaître ces langues à l’écrit. Pendant ma dernière année de licence, j’ai dû effectuer un stage à l’étranger. Je l’ai fait à Malte, un pays qui a deux langues officielles ; l’anglais mais aussi le maltais. J’ai donc été amenée à entendre et à lire du maltais pendant ces deux mois, mais avec de grandes difficultés de compréhension.

Enfin, je connais également quelques mots en allemand, ce que je dois sûrement à mon intérêt pour l’histoire, ainsi qu’en japonais grâce à mon frère qui a fait du judo et qui regarde des mangas en version originale.

 

2) Portrait de langue 

Les drapeaux des pays m’ont influencé pour le choix des couleurs. En effet, j’associe une langue à une couleur présente sur un drapeau où l’on parle celle-ci. Petite, je choisissais la couleur de mes cahiers de langues en fonction des drapeaux. Par exemple, pour l’anglais mon cahier était bleu foncé car je pensais à l’Union Jack. Pour l’espagnol, c’était le rouge comme sur le drapeau d’Espagne. Quant à l’italien, c’était le vert, présent sur le drapeau d’Italie. Mon choix des couleurs n’est pas forcément logique mais c’est comme cela que je peux l’expliquer. En ce qui concerne le français, mon choix se porte plutôt sur le bleu, toujours par rapport au drapeau mais également parce que les sportifs de haut niveau portent généralement un maillot bleu pour représenter notre pays à l’international. Cependant pour le différencier de l’anglais, j’ai choisi du bleu clair, ma couleur préférée, qui me fait également penser à la mer, qui entoure une bonne partie de la France.

Concernant les parties du corps, j’ai associé la langue au français car c’est ma langue maternelle. La langue est un organe primordial pour communiquer tout comme le français m’est primordial pour communiquer tous les jours, aussi bien avec mon entourage personnel, scolaire ou professionnel. Je peux parler le français naturellement, sans efforts. Pour l’anglais et l’espagnol, j’ai choisi les oreilles car j’écoute régulièrement des films, séries et chansons dans ces deux langues. Enfin, j’ai associé l’italien au cœur car c’est une langue que j’affectionne énormément.

Biographie Langagière

Biographie langagière :

 

Pour parvenir à produire une biographie langagière, il faut d’abord définir la notion de plurilinguisme. Si comme nous l’avons fait en cours le pluralisme est : la capacité à ce que des individus s’expriment dans plusieurs langues tout en considérant que connaître ne serait- ce qu’un mot d’une langue (connaître la signification), rentre dans cette définition.

Cette biographie langagière sera une véritable enquête sur les langues que je parle et sur les influences culturelles qui m’entourent. C’est pour cela que j’ai choisi de vous présenter ce travail en fonction des groupes sociaux/culturels qui me permettent d’avoir accès à d’autres langues.

Dans mon cadre familial :

 

Originaire d’Ethiopie, une partie de ma famille parle plusieurs langues, l’Ahmarique, l’Oromiffa , le Harrari ,le Guèze.Pour ma part, je ne comprends et je ne m’exprime (peu) en Ahmarique Oromiffa et Harrari.

Très jeune je suis venue habiter en France, le français est comme ma langue maternelle.

 

Dans le cadre scolaire :

J’ai suivi toutes mes études en France. Le français est donc la langue que je maitrise le mieux même si à l’heure d’aujourd’hui, voulant passer les concours pour être enseignante, je me rends compte que le français est une langue très variée qui possède beaucoup de nuances. La complexité de sa logique est aussi passionnante que son analyse. Mais cette langue très codée qui reflète un héritage culturel gréco /latin est compliquée à comprendre et à interpréter pour d’autres cultures.

J’ai également pratiqué de l’anglais de la 6ème à ma terminale littéraire où j’ai pu également bénéficier d’un stage dans une école primaire anglaise. Même si mon niveau a baissé, comparé à la sortie de mon bac, je continue toujours à m’exprimer dans cette langue, mais pas de façon scolaire, quand je parle avec mes amis ou quand je pars en vacances.

L’espagnol : j’ai pratiqué l’espagnol durant 5 ans au collège et au lycée, cependant, le peu de motivation de mes enseignants ne m’a pas donné l’envie de continuer à pratiquer cette langue.

Le grec ancien : j’ai pris une option grec ancien en 3ème et  j’ai appris à cette occasion l’alphabet grec, les nombres, quelques mythes ….

Dans le cadre amical :

En ce qui concerne mes amis, j’ai des amis d’origines différentes ce qui me permet de comprendre certains mots quand ils parlent. A ce titre je connais un ou plusieurs mots dans ces langues :

·         Wolof

·         Arabe

·         Erythréen

·         Grec moderne

·         Créole

Dans le cadre professionnel :

J’interviens en animation à Caen dans les quartiers de la grâce de dieu et de la Guérinière depuis 4ans. Les publics issus de ces quartiers sont interculturels. Les relations humaines que je vis, tant avec les enfants qu’avec leurs parents , me permettent de découvrir leurs cultures et aussi certains mots de leurs langues. A ce jour j’ai une connaissance de quelques mots de ces langues :

          Nigérian (anglais adapté à leur langue d’origine)

          Arabe (marocain/ tunisien)

          Tchétchène

          Le Mongol

          L’afghan

Dans le cadre sportif :

J’ai pratiqué des sports asiatiques tel que le judo et Qi qong : je connais donc quelques mots en japonais et chinois propres à ces activités .

Dans le domaine culinaire :

J’aime beaucoup découvrir différentes saveurs et différentes cultures. Je connais quelques mots qui sont relatifs aux plats d’origines libanaise, chinoise, japonaise, antillaise, italienne

Dans le domaine musical :

 J’écoute beaucoup de reggae ,  je comprends une grande partie des textes qui est en anglais ou en patois jamaïcain. J’écoute également beaucoup de musique du monde car pour moi l’émotion d’un son est un moyen de communication. Je ne comprends pas toutes les langues que j’écoute, mais je donne une signification à ces mots. A ce titre je baigne souvent dans un univers linguistique Arménien , Mexicain, Malien, Asiatique (Indienne beaucoup) ….

Portrait langagier

Ma langue natale est le français. Je l’associe principalement à la tête: tout d’abord c’est la langue que j’utilise le plus (avec ma famille, mes amis, mais aussi à l’école car les élèves sont en immersion, vivant au Canada il est possible la plupart du temps de le parler). Je ne réfléchis pas pour l’utiliser, elle fait partie de moi. La langue française, pour moi, est une langue magnifique, riche et complexe. Donc la tête puisque je la comprends avec mes yeux et mes oreilles et l’utilise avec ma bouche.

Ensuite je l’associe au coeur car le français représente mes origines et une partie de ma culture.

Ayant vécu dans des pays anglophones depuis plus de 15 ans, l’anglais se situe pratiquement au même niveau que le français: la tête et le coeur. Cela me permet d’échanger dans les 2 langues, regarder des films, écouter de la musique ou lire dans la langue d’origine. L’anglais est une langue que j’associe au coeur car depuis toute petite je voulais parler anglais, l’Angleterre (pour y avoir vécu quelques années) reste un pays que j’affectionne particulièrement. Aussi, je pourrais associer cette langue  à mon cerveau car j’ai appris l’anglais de l’école primaire à l’université, j’en connais son fonctionnement, ses règles, son vocabulaire riche et ses particularités.

L’espagnol serait une langue associée aux mains: j’ai appris l’espagnol pendant ma scolarité, je suis allée plusieurs fois dans des pays hispanophones…j’avais tout entre mes mains pour la maîtriser mais je ne l’ai pas fait. Je peux m’exprimer mais pas suffisamment pour me sentir à l’aise: j’utilise donc mes mains pour compenser/montrer/compléter mes phrases. 

Le mandarin. Je l’associerais aux mains et au dos. Aux mains car lorsque j’apprenais le mandarin, je trouvais la calligraphie magnifique. En apprenant la langue, vous comprenez alors le “pourquoi” de ces sinogrammes, tout à un sens, une représentation, une signification. C’était certainement ce que je préférais faire. Le dos parce que faute de pratique, je n’ai jamais pu parler cette langue en dehors des cours et j’ai malheureusement tout oublié. Lorsque je suis allée en Chine il y a 2 ans, je me suis bien rendue compte que ces 2 années d’apprentissage étaient loin derrière moi.

Finalement les mains sont aussi importantes pour moi, car il y a 1 an j’ai commencé à prendre des leçons d’ASL. Tout comme le mandarin, je suis fascinée de découvrir la richesse et le fonctionnement de cette langue.

biographie singulière et portrait de langue.

Biographie langagière

 

Ma langue maternelle est le français,

J’ai appris à parler, lire écrire penser et imaginer dans cette   langue. J’ai grandi dans le nord de la France très près de la Belgique où nous allions souvent. J’ai été en contact avec d’autres sonorités de ma langue. Ma mère me chantait des comptines en flamand, des amis venaient chez nous depuis cette Belgique avec « leur » accent  chaleureux, chantant « autre » malgré que ce soit toujours la langue de Molière.

La radio et la musique que nous écoutions à la maison m’a progressivement habitué à la  sonorité de l’Anglais. Très jeune, avec mon frère pour guide,  je me suis mise à apprendre par cœur les chansons des Beatles, les poèmes de Leonard Cohen et j’ai commencé avant l’école à prendre plaisir à communiquer dans une autre langue que la mienne. Je m’imaginais  loin de chez moi, j’aimais ces moment d’évasion avant même de découvrir le pays et ses habitants.

Et puis l’espagnol est également arrivé dans ma vie, de façon plus classique, mais toujours avec la musique en introduction. Ma première leçon d’Espagnol à l’école fut l’écoute d’une chanson  et je suis restée sous le charme de cette langue que j’ai adoptée.

Toujours à l’écoute des musiques, des poésies et de lecture  dans ces  trois langues qui font partie de moi aujourd’hui, je suis en contact presque permanent avec des amis des différentes parties du globe.

Je ne pensais pas que ce plaisir de l’écoute de mon enfance serait un moyen de communication si précieux.

 

Portrait de langue :

J’ai  le français dans mon cœur puisque c’est ma langue natale. Je ne l’ai pas choisie elle est venue à moi à travers mes parents. C’est celle de mon identité.

J’ai mis l’anglais dans ma bouche car c’est une des plus importantes langues d’échange. La langue des voyages.

J’ai mis l’espagnol dans ma tête car ses sonorités vivantes et joyeuses m’ont conquise dès la première écoute. Cette langue m’a permis d’accéder à  un monde plein de musique, de passion et de chaleur humaine.

Mon portrait de langue et ma biographie langagière

Portrait langagier: 

Biographie langagière :

Née en Normandie de deux parents d’origine française, ma langue maternelle est donc le Français. Cette langue fait partie de ma culture et me permet de communiquer au quotidien.

J’ai commencé à apprendre l’Anglais dès la primaire ce qui ne m’a jamais posé de problème jusqu’au lycée. Je me suis senti très vite éloignée de cette langue qui me paraissait de plus en plus difficile à aborder. L’enseignement au lycée m’apparaissait comme décalé de la réalité de la langue et j’ai rencontré beaucoup de difficultés avec cette matière.

Dans ma vie quotidienne j’ai très vite regardé des séries et des films en anglais car j’ai toujours aimé les voix originales mais cela ne m’a pas aidé à me perfectionner. Avec les études supérieures, je n’ai pas eu l’occasion d’étudier l’anglais mais cette langue me tient à cœur car elle m’a permis lors de voyages à l’étranger de me faire comprendre et de faire des rencontres avec le peu que je maîtrise.

L’Espagnol est ma langue de cœur car je trouve qu’elle est très agréable à entendre et j’aime l’utiliser même si je n’ai que les bases pour communiquer et me faire comprendre. Je l’ai choisis comme seconde langue au collège est cela m’a permis de réaliser mon premier voyage à l’étranger en Espagne ce qui m’a donné envie d’y retourner dans les années qui ont suivi.

 

 

Ma biographie langagière et mon portrait de langue

Ma biographie langagière :

Ma langue maternelle, celle que j’utilise au quotidien est le français. C’est avec cette langue que j’ai appris à lire, à écrire, à communiquer et à m’exprimer. Je trouve que c’est une langue poétique même si elle est difficile à apprendre. Je suis attaché à cette langue, car pour moi, le français est mes racines, ma culture et se rattache à ma famille.

J’ai commencé à apprendre l’anglais à l’école. J’ai toujours eu des difficultés à apprendre cette langue, car il m’est difficile de comprendre ses règles. Néanmoins, c’est une langue qui me tient à cœur de maîtriser, car elle permet une ouverture sur le monde et sur une autre culture. C’est la langue universelle. Cette langue est pour moi synonyme de voyages et de rencontres. De plus, une partie de ma belle-famille est anglaise et la langue peut parfois créer une barrière.

C’est seulement à partir de la 4ème que j’ai commencé à apprendre l’allemand. L’allemand est un choix par défaut, ayant de la famille en Allemagne, mes parents ne voulait pas que j’apprenne une autre langue que l’allemand, ce qui m’a contraint à prendre cette langue. Je ne me suis pas toujours investie suffisamment pour la maîtriser et la professeure n’étant pas souvent présente, j’ai vite abandonné. Aujourd’hui, je ne maîtrise pas la langue et il me reste seulement quelques traces. Quand je l’aurais décidé, je pense prendre le temps de la travailler, car s’ouvrir sur des langues étrangères est enrichissant et permet une autre ouverture culturelle.

Le portrait langagier :

ma biographie langagière et mon portrait de langue

 

Mon portrait de langue

 

Ma biographie langagière :

Je suis née dans une famille française, ma langue maternelle est donc le français, mais étant dyslexique, j’ai un rapport compliqué avec celle-ci. Je n’ai su apprécier notre langue qu’à travers la littérature et le théâtre auxquelles j’ai été confrontée très tôt et qui m’ont permis de surmonter ce léger handicap en m’apportant énormément du vocabulaire qui me permet de jongler si je n’arrive pas à écrire un mot ou à conjuguer un verbe correctement. Or, du fait de cet handicap en français, j’ai toujours eu un rapport compliqué avec les langues étrangères. Je dis souvent que les langues ne m’aiment pas, car je n’arrive pas à me souvenir du vocabulaire et des règles de conjugaison. Ce ne sont pas des choses innées chez moi et j’ai le même problème avec le français. Pour que je puisse maîtriser une langue étrangère correctement, il faudrait que je la pratique tous les jours. Je me suis rendu compte en passant le CRPE que j’avais le même problème avec le français lorsque j’ai dû me replonger dans les règles de grammaire et d’orthographe. Cela me pèse beaucoup de ne pas être doué avec les langues étrangères, car je trouve que je perds quelques choses, qui me manque une connaissance. C’est un handicap pour moi pour voyager bien que j’arrive à sortir quelques formules de politesse. J’essaye de palier à cela en regardant des séries en version originale, plutôt qu’en français. J’espère un jour pouvoir voyager sans barrière de la langue.

Biographie langagière et portrait de langue

Biographie langagière

Ma langue maternelle est le français, c’est la première langue que j’ai apprise et celle que je maîtrise le plus. J’ai appris à écrire et à parler en français, j’ai grandi en utilisant cette langue. C’est cette langue que j’utilise au quotidien pour m’exprimer, pour faire mes études et  pour échanger avec les autres. Le français est donc pour moi lié à mes origines.

Dès mon entrée à l’école j’ai pu découvrir une autre langue : l’anglais. Petit à petit j’ai appris du vocabulaire puis j’ai commencé à la parler un peu. Ma relation avec cette langue est un peu compliquée car j’ai toujours eu du mal lors des cours d’anglais. Cette langue me semble en effet assez difficile, surtout à l’écrit. Pourtant, je sais à quel point elle est indispensable de nos jours. C’est une langue universelle qui permet de se faire comprendre peu importe le pays où l’on va. J’ai donc suivi les cours d’anglais de l’école primaire jusqu’au lycée par obligation. Ensuite, j’ai dû reprendre l’anglais lors de mon entrée en master étant donné que je souhaite être professeur des écoles. Aujourd’hui, je suis capable de comprendre et de me faire comprendre en anglais, à l’oral principalement, et un peu à l’écrit. Pour autant, je n’apprécie pas particulièrement cette langue.

J’ai découvert une autre langue au collège, l’espagnol. J’ai commencé à apprendre cette langue que j’affectionne particulièrement. En effet, j’aime la sonorité de cette langue et ce à quoi elle me fait penser : le soleil, la joie. J’ai continué à suivre les cours d’espagnol jusqu’à la fin de ma licence par choix personnel. Le fait d’apprécier l’espagnol à eu un effet bénéfique sur mon apprentissage de cette langue. Aujourd’hui je suis beaucoup plus à l’aise lorsque j’utilise l’espagnol que lorsque j’utilise l’anglais.

Portrait de langue

Je mets le français dans ma tête, car c’est ma langue natale, celle avec laquelle j’ai l’habitude de parler.

Je mets l’espagnol dans mon coeur, car c’est une langue que j’aime parler et apprendre.

Je mets l’anglais dans ma bouche, car c’est la langue universelle et qu’elle permet d’échanger dans le monde entier.