Le monde des arts et des artistes

Depuis que j’ai appris à lire, j’ai développé un lien particulier avec la littérature. Ma mère ayant entrepris des études de lettres modernes et classiques, m’a guidé vers cet univers. En effet, pour moi, les livres sont un univers uniques où je peux voyager, découvrir, partager, développer des idées sans craindre le jugement d’autrui. C’est bien là, pour ma part, la vraie beauté de la culture littéraire: on peut comprendre les pensées d’autrefois, les questionner, les argumenter… On peut aussi se laisser divertir à travers des histoires fantastiques et imaginaires comme on peut aussi ressentir toute l’adrénaline d’un roman d’horreur. Tout comme la musique qui représente un langage « muet » que j’aime appelé puisqu’on se laisse emporter par des sons et non des paroles. C’est aussi un univers que j’ai convoité étant plus jeune mais que j’ai arrêté (manque de temps).
Bien qu’aujourd’hui je ne lise plus autant qu’autrefois, par ma charge de travail considérable, mon projet professionnel m’offre l’opportunité de découvrir où redécouvrir d’un autre point de vue, des albums de jeunesse que j’avais oubliée ou que je ne connais pas. Quant à la musique, je peux dire que j’aime toujours écouter. Si mes lectures sont faites en langue française, mon oreille cherche toujours cette mélodie orientale dans les musiques.

Concernant les tableaux ou les sculptures, je ne peux malheureusement pas en dire autant. La seule sculpture qui m’est marquée est celle de « Superlady market » de Duane Hanson qui dénonce la surconsommation. Cette sculpture vue en histoire des arts au collège a été pour moi un vrai déclique quant à la surconsommation de notre époque. Les autres tableaux comme la Joconde, « Le cri » d’Edvard Munch, etc… on était étudié en cours d’art plastique. Je n’ai pas développé plus d’intérêt.

Le monde des arts et moi

Depuis toute petite j’ai un rapport très fort avec le monde des arts. Tout a commencé avec la littérature. Dès que j’ai appris à lire j’ai dévoré toute sorte de littérature qui me passait sous le nez: romans, bandes dessinées, mangas ou encore des magazines jeunesse. Je pouvais passer des après-midis entières à la bibliothèque à parcourir les différents rayons en quête de nouvelles lectures. Je revenais souvent de la bibliothèque avec un sac rempli de livres au grand désespoir de ma mère qui ne comprenait pas pourquoi je lisais autant et qui n’appréciait pas forcément me voir transporter autant de livres à mon jeune âge.

La littérature a été la porte d’entrée vers le monde de la peinture. Un livre a été décisif et il s’agit de Du côté des impressionnistes: journal de Pauline de Clara Bourreau que j’ai lu quand j’étais à l’école élémentaire. Ce livre m’a fait découvrir l’Impressionnisme qui est encore aujourd’hui mon mouvement artistique favori. Il m’a amenée à faire beaucoup de recherches sur ce courant. Je restais sans voix face aux tableaux de Monet ou Renoir quand je les voyais dans les livres ou sur internet. Mon rêve était alors de voir ces tableaux en vrai. J’ai dû attendre longtemps mais mon rêve s’est réalisé quand j’étais en première lors d’une sortie scolaire au Musée d’Orsay. L’objectif principal de cette sortie était de voir une exposition sur l’orientalisme dans l’art. A la fin de la visite nous avons eu quartier libre dans le musée et je me suis alors rendue avec empressement au cinquième niveau du musée réservé à l’Impressionnisme. Je ne saurai expliquer les émotions que j’ai ressenties en arrivant et en voyant en face de moi le grand tableau d’Auguste Renoir Bal du moulin de la Galette. J’étais tellement émerveillée en me baladant entourée de tous ces tableaux. Toutefois ce souvenir est teinté d’une petite amertume parce que par manque de temps je n’ai pas pu voir tous les tableaux de l’étage. J’attends donc avec impatience qu’une autre occasion de retourner au musée d’Orsay se présente.

En plus de la peinture j’entretiens depuis toute petite un lien avec le dessin. Je n’ai jamais eu l’occasion de prendre des cours de dessin donc j’ai pour habitude de m’entrainer seule à l’aide de livres mais surtout de vidéos. Au collège j’avais des amies qui prenaient des cours de dessin et qui m’apprenaient certaines techniques. Je m’amusais à reproduire des personnages de bandes dessinées et je me souviens avoir été très fière de moi quand j’ai réussi à dessiner Bille de Boule et Bill. Pendant longtemps j’ai arrêté de dessiner par manque de temps mais je m’y suis remise il y a peu de temps et ce n’est que du bonheur. Je me suis également mise à l’aquarelle.

J’aime beaucoup tout ce qui touche à l’art de la scène comme le théâtre et la danse. J’ai à plusieurs reprises eu l’occasion de faire des mini stages de théâtre d’improvisation. J’aime le fait que le théâtre nous offre la possibilité d’être quelqu’un d’autre le temps d’un instant. Quand j’en ai la possibilité, je vais voir des pièces de théâtre. Quant à la danse, je dirai qu’elle fait partie de moi depuis toujours. Déjà petite je dansais tout le temps, à n’importe quelle occasion, avec ou sans musique. Je me laisse assez facilement emportée par la musique. J’ai essayé de familiariser avec tout type de danse mais j’ai une particulière inclination pour le hip-hop et surtout la danse afro.

Parlons maintenant du rapport que j’entretiens avec la musique. La musique a toujours fait partie de ma vie. La musique africaine (plus précisément du Congo et de l’Angola) et brésilienne a bercé mon enfance. Au travers de mon frère et de ma sœur j’ai découvert le rap, le RnB et la soul. En parallèle j’écoutais d’autres styles musicaux comme la pop, le rock et même de la pop coréenne. Petit à petit j’ai commencé à m’intéresser à la musique classique. En CM2 je suis allée voir avec ma classe le concert d’un orchestre que je n’avais pas particulièrement apprécié. Ce n’est que par la suite que j’ai découvert des morceaux qui ont provoqué en moi de vives émotions comme le Canon en ré de Johann Pachelbel. Comme je baignais dans la musique depuis toute petite j’ai très vite eu envie d’apprendre à jouer d’un instrument et particulièrement du piano. J’apprends donc actuellement le piano en tant qu’autodidacte (il me reste encore beaucoup à apprendre !).

Parler de mon rapport avec le monde des arts m’a permis de réaliser que même si j’ai découvert beaucoup de choses par moi-même, tout au long de mon parcours l’école a eu un rôle important en contribuant à me faire découvrir différents horizons artistiques et à me donner la possibilité de réaliser des choses que je n’aurai pas forcément pu faire par moi-même comme aller au musée d’Orsay ou rencontrer Gaël Faye. Ne venant pas d’un milieu socio-économique privilégié, je réalise que j’ai eu beaucoup de chance de voir se dresser devant moi des opportunités qui m’ont permis d’accéder au monde des arts.

Quelle relation j’entretiens avec le monde des arts et des artistes ?

J’entretiens une relation particulière avec le 7e art. En effet le cinéma fait partie de ma vie, et est très important pour moi, pour plusieurs raisons. Tout d’abord, cela peut nous amener à réfléchir, à se poser des questions sur certains sujets, et d’aborder des sujets, représenter des événements historiques tel que les guerres mondiales, les catastrophes naturelles. Cet art permet de garder en mémoire l’Histoire du monde.  C’est une façon également, en tant que future enseignante, d’enseigner d’une différente manière, cela peut être un support intéressant pour aborder un sujet, comme l’histoire.  C’est un art qui permet également de nous évader, je vais souvent au cinéma, pour me vider la tête.

Quelle relation j’entretiens avec le monde de l’art?

J’ai toujours été assez hermétique à l’art, en tout cas, l’art visuel. Je n’ai jamais réussi à entrer en profondeur dans les œuvres et dans le sens que l’artiste a pu leur donner. Ça n’a toujours été pour moi qu’une représentation d’une idée sans comprendre quelle était cette idée. Devant un tableau, je vois que la surface sans réussir à y trouver un sens. Je pense que cela est dû à mon manque de connaissance de cet univers où je n’ai jamais été en contact. C’est également plus ou moins le cas avec le cinéma même si l’idée y souvent plus explicité (EX : Ouistréham d’Emmanuel Carrère adapté du roman de Florence Aubenat sur les femmes de chambres des ferrys).

En ce qui concerne la musique, c’est différent. Je suis baignée dans tous types de musique depuis petite que ce soit de la musique classique joué par mon père et l’harmonie de la SMN ou les musiques plus contemporaines. Là encore, la musique classique n’est pas facile d’accès dans le sens où les œuvres sont longues et assez stigmatisées. Pourtant, il y a certains œuvres incontournables dans l’éducation à la musique pour les enfants comme « Pierre et le loup » de Prokofiev. Au lycée, j’ai étudié les paroles de « Sunday bloody Sunday » de U2 justement dans une séquence sur ce que les chansons peuvent dénoncer mais également au collège où on devait justement choisir une chanson contestataire (j’avais pris Hexagone de Renaud) et étudier comment l’auteur est parvenu à ce message.

Toutes les œuvres ont une portée qui va au-delà de ce qu’elles représentent en surface. Il faut juste s’y intéresser de près et créer des réseaux pour les voir à leur juste valeur. Il est en effet important pour les enfants de comprendre que l’art n’est pas que représentatif mais également contestataire et/ou significatif d’une société. En voyant mon manque d’intérêt pour les arts visuels dû à mon peu de connaissance dessus, je vois bien qu’il est important de montrer toutes ces formes d’arts aux enfants pour qu’ils en comprennent toutes les symboliques mais ce sera difficile pour moi de faire le tri dans tout ce qui existe.

Quelle relation j’entretiens avec le monde des arts et des artistes ?

Dans le monde des arts, j’entretiens une relation davantage avec la musique. En effet, depuis toute petite j’ai tenté d’apprendre à jouer de la guitare et du piano. Aujourd’hui, je ne sais que très peu jouer de ces instruments mais j’ai toujours autant ce goût pour la musique puisque je vais souvent voir des concerts de chanteurs et j’écoute des registres variés en musique, aussi bien du hip-hop que du RnB, etc. La musique permet de m’évader et de me relaxer notamment après de longues journées d’études. Ainsi, j’ai besoin d’écouter de la musique régulièrement car elle m’envahit de bonnes ondes et me met de bonne humeur. Puis, l’éducation musicale qui est un domaine d’enseignement à l’école, me plaît particulièrement, et je souhaite apporter des connaissances générales musicales à mes futurs élèves. Effectivement, puisque c’est l’art que j’affectionne le plus, j’ai donc envie de leur transmettre cette passion que j’ai.