Comment vivre et penser les relations culturelles ? J.DEMORGON

Selon Demorgon, la culture est ce qui permet de distinguer l’homme des animaux. En effet, contrairement à ces derniers « ne bénéficiant pas de programmes naturels fixes, l’être humain doit les construire et les reconstruire en fonction de l’évolution même de ses expériences ». La culture n’est donc pas innée, elle se construit au fur et à mesure, et peut connaître des évolutions ou bien des changements selon les différentes époques. Prenons un exemple simple sur la mise en place de la loi sur le mariage pour tous qui a été récemment instauré dans la société française du XXIe siècle autorisant le mariage homosexuel, ce qui a été juger très négatifs et rejeté par certaines communautés. Une loi qui n’existait pas avant, mais qui a été mise en place afin de permettre à chacun de se sentir libre de faire ce qui lui plaît. La culture est donc selon lui une « dimension fondamentale du développement humain » du fait qu’elle permet de forger l’identité de l’homme, elle est en constante évolution afin de permettre à chacun de vivre en harmonie dans la société.

D’autre part, on apprend que cette identité de l’homme est propre à chaque communauté due aux diverses possibilités de l’action humaine. De ce fait, la culture en elle-même est singulière, est, devient « caractéristique des personnes, des groupes, des sociétés », et englobe la langue qui est arbitraire, notons l’exemple sur la manière de compter qui diffère selon la zone géographique à laquelle appartiens chaque individu, sans oublier le cas de la communication qui peut être implicite ou bien explicite selon notre culture. Demorgan nous apprend par la suite que malgré les diverses cultures, il existe bien une « ressemblance humaine qui persiste entre les différentes cultures », et qu’il faudrait sortir de notre zone de confort afin de comprendre la culture des autres, car dans le cas contraire, notre façon de voir les choses restera fortement influencer par notre culture de base.

Cette définition me semble intéressante dans la composition de mon mémoire à savoir l’intégration linguistique et culturelle auprès des élèves allophones notamment par le fait qu’avec l’ère de la mondialisation, la France est un pays qui accueille divers élèves de toute origine et de culture variées, avec donc des caractéristiques d’écriture et de communication qui peut être différente de leurs établissements d’accueil. Un point donc intéressant sur lequel je pourrais m’appuyer pour rédiger mon mémoire et réfléchir sur la question d’intégration linguistique. Sans oublier, l’importance de la définition de la culture que nous propose ici Demorgon.

Comment vivre et penser les relations culturelles ? D’après DEMORGON

La culture est une notion complexe de par sa diversité dans le monde qui nous entoure. Tout d’abord la notion de « culture » est apparue au 13ème siècle et est utilisée pour parler de la culture de la terre. Au 18ème siècle la culture, au sens figuré, apparaît dans le dictionnaire de l’académie française pour désigner la formation et l’éducation de l’esprit. À cette époque, un autre terme apparaît c’est celui de “civilisation” (Patterns of Culture, R.BENEDICT) qui connaît un grand succès au 18eme siècle et qui désigne “l’affinement des mœurs, le processus qui arrache l’humanité à l’ignorance et à l’irrationnel ” ( d’après D.CUCHE dans son ouvrage Notion de culture dans les sciences sociales).

Selon DEMORGON, la culture réside dans la diversité de par ses origines premières mais aussi de par ce qu’elle deviendra par la suite. La culture est modifiable et modifiée par les hommes, elle deviendra LES CULTURES ( F.BOAS).  Les cultures, comme l’exprime DEMORGON,  témoignent d’une source de richesse de par la notion d’emprunt les unes par rapport aux autres. 

Les cultures viennent des expériences humaines, elles sont tout autant différentes que ressemblantes, elles sont à l’image d’un tout. Cela peut être lié à l’ouvrage Primitiv cultur d’E.TAYLOR qui va expliquer ce tout par la culture et sa forme au système. Selon TAYLOR la culture n’est pas qu’un assemblage de traits, c’est un tout complexe qui fait système et qui est cohérent. La liste énumérative témoigne du fait que la culture enveloppe des aspects matériels et immatériels. Elle recouvre des capacités acquises par l’homme, la culture vient du collectif et d’une collectivité dont l’apprentissage se fait à la faveur d’une appartenance à la société. Il y a donc une distinction entre identité et culture, l’identité est personnelle et au contraire la culture est collective.  

Les cultures témoignent de certaines identités culturelles selon les références identitaires. La fabrique des identités est une notion également développée par F.BARTH dans son ouvrage « Les groupes éthiques et leurs frontières » Il va mettre en avant une théorie développée par deux éléments distincts mais liés : l’identification (question de l’appartenance et de la frontière sociale) et l’identité. Le changement va se faire via l’assimilation, ce qui est premier est l’identification (groupe de référence) mais c’est aussi la cause de l’identité(produit de l’identification): c’est la fabrique des identités. L’appartenance va fabriquer les identités. Cette frontière dépend de conditions économiques et sociales et de rapports de pouvoirs. 

Chacun doit être à même de s’adapter à sa propre culture (interculturelles et intra culturelles). Néanmoins la mondialisation va modifier nos rapports à la culture. Ce texte de DEMORGON est en lien direct avec le mémoire que je suis en train de composer avec ma binôme. En effet nous évoquons le rapport à la culture dans le milieu scolaire via les manifestations de l’interculturel. J’ai par ailleurs composé mon article ainsi que quelques idées dégagées dans le premier cadrage grâce à mon parcours antérieur en cursus de Sociologie. L’idée de culture présente dans l’article de DEMORGON rejoint en effet certains aspects d’Anthropologie de la culture mais c’est aussi en lien avec le sujet de notre mémoire. 

Demorgon – Vivre et observer les relations culturelles ?

Quelle définition de la culture retenir et quelle mise en relation avec son mémoire ?

Le mot « culture » qui provient du latin « cultura » apparaît en France vers la fin du XIIIème siècle désignant soit une pièce de terre cultivée, soit le culte religieux. Aujourd’hui, le terme « culture » reconnaît une pluralité de sens et de multiples usages. Ainsi, le pédagogue parle de « culture générale », le journaliste de « culture de masse », le responsable des relations humaines de « culture d’entreprise », l’agriculteur de « culture intensive », etc. Vu toutes ces diverses utilisations, Jacques DEMORGON a tenté de définir celle-ci lors de la conférence « Événement Jeunesse 2008 » à Marseille.

Selon lui, la culture permet de nous différencier (en tant qu’humain) à la nature, aux animaux « L’être humain se distingue relativement des animaux » (p.19). La nature pourrait être définie comme ce qui est biologique et spontané. La culture implique alors l’invention de règles. La spécificité de celle-ci est liée aux instruments dont l’homme se sert, au milieu social par lequel il est éduqué et au langage qui lui permet de communiquer avec autrui, de produire des idées et bien évidemment de penser. C’est la culture qui donne une vision positive à l’homme en le libérant des contingences matérielles. Un homme cultivé fait preuve d’une certaine maîtrise intellectuelle, physique et de discernement. La culture résulte ainsi, d’un travail constant de dépassement de sa personne, d’un effort sur lui-même. 

Alors, la culture peut être considérée comme cette part de l’environnement qui est la création de l’homme, assurément, J. DEMORGON nous dit « Cette nécessité adaptative permanente est à l’origine de la culture comme dimension fondamentale du développement humain » (p.19). Ainsi, la culture fait l’homme, mais sans avoir de rôle modélisant. Au contraire, c’est de façon émancipatrice que la culture permet à l’homme de se construire. Alors comme le dit J. DEMORGON « Nous faisons une erreur grave en constituant le culturel comme un secteur à part des activités humaines. C’est, au contraire, à partir de toutes nos activités que nous produisons le culturel, de sa base à son sommet » (p.19).

En bref, l’aspect dynamique de la culture est intéressant, particulièrement par son analogie aux efforts d’adaptation des organisations face aux contraintes externes. À l’origine, le mot « culture » rappelle le travail de la terre que l’on cultive et atteste des activités qu’elle suscite auprès des hommes et signifie les rapports des individus avec la nature qui les entoure « L’agriculture est la mise en valeur de la terre » (p.19). Dans ce contexte, c’est par la culture que l’homme tire ses produits grâce à son travail. L’homme se reconnaît dans tout ce qui sert à son usage, dans ce qui l’environne et dans ses propres créations. Son rapport avec les éléments extérieurs change et désormais il marque physiquement sa propriété. 

Concernant mon sujet de mémoire qui a pour thématique les stéréotypes de genre au sein du domaine de l’éducation scolaire, il me semble que ce texte pourrait être un indice pour nous guider vers la socialisation. Assurément, la culture et la socialisation sont indissociables. En cela, cette définition proposée par Jacques DEMORGON nous permettra à Maëliss FORTIN et moi-même d’utiliser sa vision qu’il apporte sur les approches et représentations que l’on peut avoir face aux autres cultures. De plus, il y a une autre notion qui me semble intéressante, qui est celle de se demander si certaines pratiques ou comportements, qui ont été intégrés culturellement, ont permis une évolution des stéréotypes de genre. Ou bien, au contraire, si malgré une évolution des comportements et des pratiques, les stéréotypes de genre persistent.

Comment vivre et penser les relations culturelles ? Jacques Demorgon 

S’interroger sur les relations culturelles, c’est aussi s’interroger sur le contact de ces cultures. Cela questionne également sur la définition du mot « culture », car sa définition, n’est pas si simple et limpide qu’il n’en paraît. Jacques Demorgon se propose de définir la « culture » lors de la conférence « Événement Jeunesse 2008 » à Marseille. Selon lui, pour comprendre la culture, il faut prendre en compte tous ses aspects. 

La culture est le produit de l’expérience humaine, c’est l’ensemble des processus par lesquels l’Homme transforme son environnement (la nature) et se transforme lui-même. Cette culture, ce développement humain, est nécessaire pour l’Homme et c’est ce qui va nous distinguer de l’animal. Tous les hommes possèdent une culture, c’est un phénomène universel. Malgré son caractère universel, elle est aussi signe de la singularité. Chaque culture est particulière, elle signe l’identité d’un groupe, d’un peuple. On peut alors parler de culture au pluriel. 

Demorgon dit « Quand nous pensons cultures, nous pensons différences » (p.20). Ce constat est vrai, les cultures diffèrent les unes des autres en fonction du peuple, du pays ou de la société. Ces différences peuvent se situer dans le langage, les vêtements ou encore les traditions. Pour Demorgon, ces différences résultent de l’adaptation de l’Homme et de sa relation singulière avec son environnement. En cela, les cultures évoluent en parallèle avec les adaptations continuelles de l’Homme. L’Homme va s’adapter selon ses besoins (par exemple pour communiquer avec un autre individu) et va modifier la culture. Dès lors, l’adaptation devient invention. 

Mon mémoire de recherche a pour thématique la scolarisation des élèves allophones nouvellement arrivés (EANA), sur leur apprentissage d’une langue seconde en considérant le concept de normalisation. Ce texte de Jacques Demorgon est intéressant au vu de mon sujet dans un premier temps par tout son travail sur la définition de “culture” et sur tout ce que cela englobe mais aussi sur les ressemblances entre les cultures. En effet, même si les cultures sont singulières, il n’en reste pas moins des similarités. Demorgon affirme que pour comprendre les cultures du monde, il ne faut pas se limiter au « jeu » de différences/ressemblances entre les cultures, il faut prendre aussi  en compte les multiples possibilités d’adaptation humaine. Cela peut être un point intéressant à travailler dans le cas de l’accueil des EANA. Comprendre comment ils s’adaptent à une culture qui leur est nouvelle mais aussi comment les acteurs institutionnels s’adaptent eux aussi. 

Demorgon – Vivre et observer les relations culturelles ?

Selon Demorgon, il faut penser la culture « comme dimension fondamentale du développement humain » (p.19). En effet, il faut retenir que la culture émerge de toutes les activités que nous produisons en tant qu’Homme. En cela, le fait que nous soyons capables de nous adapter à des situations, à des comportements, à des imprévus fait que la culture, elle-même, a donc la capacité de s’adapter. Autrement dit, la culture crée des formes d’habitudes et d’identité. Bien qu’elle puisse sembler inflexible, le fait de sans cesse s’adapter fait que la culture évolue en parallèle de l’adaptation humaine. De plus, il s’agit de retenir que ce qui fait partie de notre culture est ce que « nous jugeons digne d’être sélectionné, conservé, transmis pour être réutilisé » (p.20). Dès lors, la culture doit bien prendre en compte les adaptations humaines, notamment lorsqu’elles sont efficaces dans telle ou telle situation afin de pouvoir les reproduire dans des situations similaires et de les transmettre aux générations futures (bien que la culture puisse de nouveau évoluer entre-temps).

En ce qui concerne mon sujet de mémoire, il pourrait être intéressant de mentionner cette variation des adaptations humaines et l’évolution de la culture dans le but de pouvoir le comparer à l’évolution des stéréotypes de genre au sein d’une culture. En d’autres termes, il s’agirait d’étudier l’évolution des stéréotypes en parallèle à l’évolution des cultures. Nous pourrions nous demander si certaines pratiques ou comportements, qui ont été intégrés culturellement, ont permis une évolution des stéréotypes de genre. Ou bien, au contraire, si malgré une évolution des comportements et des pratiques, les stéréotypes de genre persistent.

Demorgon – vivre et penser les relations culturelles

La culture nous distingue de l’animal, Demorgon nous rappelle le mythe de Prométhée et d’Epiméthée et qu’en l’absence de « programmes naturels fixes », l’Homme est sans cesse amené à renouveler, perfectionner, ces mêmes « programmes » qu’ils doit construire. Cette capacité d’adaptation est à l’origine même de la culture.

Notre société se base sur la culture, car elle « émerge de toute expérience humaine ». Elle constitue chaque strate de la société humaine, elle intervient dans tous les domaines.

D’autre part les cultures (correspond aux cultures pratiquées dans un lieu précis ; pays, régions, etc. ou aux peuples, ethnies, religions) sont quant à elles différentes les unes des autres mais aussi semblables voir construites en interactions ou une culture qui contribue à une autre. Les différences peuvent résider par exemple dans les langues parlées (observation la plus évidente), les similitudes peuvent se trouver dans les croyances et pour les interactions entre cultures on peut reprendre le texte anonyme cité par Demorgon : « Ton Christ est juif. Ta voiture est japonaise. Ta pizza est italienne et ton couscous algérien. Ta démocratie est grecque. Ton café est brésilien. Ta montre est suisse. Ta chemise est indienne. Ta radio est coréenne. Tes vacances sont turques, tunisiennes ou marocaines. Tes chiffres sont arabes, ton écriture est latine… et tu reproches à ton voisin d’être étranger ! ».

Le propre de l’Homme c’est sa capacité d’adaptation, et parfois, l’adaptation vient d’ailleurs, de personnes hors du groupe d’appartenance, quand devons-nous nous ouvrir à la nouveauté pour notre intérêt ? Car il y a souvent l’idée d’intérêt qui amène l’ouverture. Demorgon dit ; « Tantôt, nous devons être capables de nous fermer pour nous protéger de stimulations trop nombreuses ou trop précipitées. » Ici, c’est la subjectivité de chacun qui est engagé, cela peut se jouer au niveau individuel ou à des niveaux impliquant plus de personnes, des régions, des pays…

La culture définie par Demorgon est donc riche, elle est à la base de ce que nous faisons, de pourquoi nous le faisons et en même temps elle est dynamique, susceptible d’évoluer pour le bien commun mais pour le bien individuel aussi.

Ce n’est pas sans me rappeler la complexité du sujet de mémoire que j’ai choisi avec mon binôme. Nous souhaitons travailler sur les manifestations de l’interculturel en milieu scolaire. Il paraît évident qu’avant de travailler sur cette notion d’interculturel, nous devons définir ce qu’est la culture. Nous avons utilisé des articles, ouvrages mais aussi des définitions de dictionnaires pour parler de la culture, son sens premier (comme cultiver la terre) et sa dimension plus intellectuelle qui correspond plus à la voie que nous voulons emprunter pour notre mémoire. L’article de Demorgon rejoint sur plusieurs points la définition que nous en avons dégagé, surtout sur la notion d’emprunt entre cultures qui font la richesse des unes et des autres.

DEFINITION DE LA CULTURE – TEXTE DE DEMORGON.

Quelle définition de la culture retenir et quelle mise en relation avec son mémoire ?

Définir le mot « culture » est une tâche plus complexe qu’il n’y paraît. D’un point de vue scolaire, l’on apprend à proprement parler de la culture dans les enseignements historiques et davantage en enseignement philosophique. A travers ce dernier, l’on apprend la distinction (et l’opposition) entre culture et nature. Cependant, afin de mieux la définir, il faut savoir différencier la culture des cultures.

La Culture (au singulier ou avec un C majuscule), est selon Demorgon, lors de sa conférence prononcée lors de la rencontre « Evénement Jeunesse 2008 », la principale distinction entre l’Homme et l’Animal. La Culture, est le produit de l’expérience humaine, elle est ce que l’humain créé. Au delà même d’être une simple création, elle serait nécessaire au développement humain.

Les cultures (au pluriel, avec un C minuscule), sont propres à chaque peuple, nation ou ethnie. Une culture ne sera jamais la même en fonction des différentes sociétés. Les cultures sont créés des « multiples possibilités de l’adaptation humaine ». Demorgon, toujours lors de sa conférence, explique que les différences de cultures s’expliquent par deux facteurs majoritaires. Le premier est le facteur géographique, qui intrinsèquement, implique le second facteur : celui des possibilités humaines. L’homme contraint (ou ouvert au champ des possibilités) s’adapte à son environnement de sorte à ce qu’il créé une culture propre à ses capacités et à son milieu. Par ailleurs, la culture est toujours objet de consentement. Plus précisément, les hommes vivant dans la société la pratiquant sont libres de la modifier afin d’améliorer leurs conditions de vie, cependant cette modification doit être acceptée et consentie par la société.

Mon mémoire aura pour thématique l’inclusion des Enfants Allophones Nouvellement Arrivé.es au sein de l’école et d’une classe. Au delà de l’importance même du travail de définition de la Culture fait par Demorgon, ce texte est aussi important et enrichissant quant à la vision qu’il apporte sur les approches et représentations que l’on peut avoir face aux autres cultures. Selon lui, afin de comprendre une culture il faut aller au-delà de ses propres représentations quant à sa propre culture. Vulgairement, il faut savoir mettre sa propre culture de côté afin d’en apprendre davantage sur une nouvelle culture bien que notre vision sera étriquée par notre culture initiale. Exercice donc difficile bien que faisable avec beaucoup de rationalité. Une autre notion intéressante est que bien qu’une culture différence puisse « impressionner » (terme utilisé par Demorgon), nous pouvons comprendre une culture en catégorisant ce qui la compose. De fait, l’on trouvera des points communs entre notre culture propre et la culture nouvellement apprise. Demorgon avance alors qu’il y a forcément des points communs entre deux cultures, qui peuvent sembler diamétralement opposées. Cela peut aisément être un point d’enclin pour définir l’idée sur les processus d’inclusion des élèves EANA, ainsi que l’ouverture culturelle que cette inclusion peut offrir.