La question de corpus.

La question de corpus : Méthode et entrainement.

I- Les clés de la réussite.

 

OUI

NON

REMEDIATION

J’analyse la question

     

 

Je lis les textes de façon ciblée (en gardant la question en tête)

     

Je surligne les éléments essentiels avec un code couleur.

     

 

Je parviens rapidement à mettre les éléments relevés en relation.

     

 

J’organise ma réponse (intro, conclu, paragraphes)

     

 

Je cite les textes ponctuellement pour illustrer mes idées.

     

 

+ J’utilise le vocabulaire littéraire approprié.

     

++ Je parviens à relier les textes à l’objet d’étude.

     

 

 

II- Mise en pratique.

Lire les textes au dos et suivre les quatre premières étapes.

J’analyse la question : Analyser les situations d’énonciation des trois poèmes du corpus : en quoi la mort concerne-t-elle chacun des poètes ?

Qu’attend-on de moi ? …………………………………………………………………………………………………………………………………..

Je lis les textes de façon ciblée et je surligne les éléments essentiels en utilisant un code couleur.

Quel est mon code couleur ? ………………………………………………………………………………………………………………………………………

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Je mets en relation les idées relevées.

Quelles sont-elles ? ……………………………………………………………………………………………………………………………………………………..

 

 

III- L’introduction.

 

– Rapide et efficace, elle doit présenter les textes en montrant déjà ce qu’ils ont en commun, ce qui les relie, leur thème. Ne pas les présenter un par un dans l’ordre où ils apparaissent.

– Reformuler la question.

– Enoncer les idées développées plus loin.

 

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Texte A : Victor Hugo, Les Contemplations, 1856, « Demain dès l’aube… »

Demain, dès l’aube, à l’heure où blanchit la campagne,
Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m’attends.
J’irai par la forêt, j’irai par la montagne.
Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.

Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,
Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,
Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées,
Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.

Je ne regarderai ni l’or du soir qui tombe,
Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur,
Et quand j’arriverai, je mettrai sur ta tombe
Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur.

 

Texte B : Guillaume Apollianire, Poèmes à Lou, 1915, « Si je mourrais là-bas… ».

 

Si je mourais là-bas sur le front de l’armée
Tu pleurerais un jour ô Lou ma bien-aimée
Et puis mon souvenir s’éteindrait comme meurt
Un obus éclatant sur le front de l’armée
Un bel obus semblable aux mimosas en fleur

 

Et puis ce souvenir éclaté dans l’espace
Couvrirait de mon sang le monde tout entier
La mer les monts les vals et l’étoile qui passe
Les soleils merveilleux mûrissant dans l’espace
Comme font les fruits d’or autour de Baratier

 

Souvenir oublié vivant dans toutes choses
Je rougirais le bout de tes jolis seins roses
Je rougirais ta bouche et tes cheveux sanglants
Tu ne vieillirais point toutes ces belles choses
Rajeuniraient toujours pour leurs destins galants

 

Le fatal giclement de mon sang sur le monde
Donnerait au soleil plus de vive clarté
Aux fleurs plus de couleur plus de vitesse à l’onde
Un amour inouï descendrait sur le monde
L’amant serait plus fort dans ton corps écarté

 

Lou si je meurs là-bas souvenir qu’on oublie
– Souviens-t’en quelquefois aux instants de folie
De jeunesse et d’amour et d’éclatante ardeur –
Mon sang c’est la fontaine ardente du bonheur
Et sois la plus heureuse étant la plus jolie

 

Ô mon unique amour et ma grande folie


 

Texte C : Ronsard, Derniers vers, 1586, « je n’ai plus que les os.. »

 

Je n’ai plus que les os, un squelette je semble,
Décharné, dénervé, démusclé, dépoulpé,
Que le trait de la mort sans pardon a frappé ;
Je n’ose voir mes bras que de peur je ne tremble.

 

Apollon et son fils, deux grands maîtres ensemble,
Ne me sauraient guérir, leur métier m’a trompé.
Adieu, plaisant soleil, mon œil est étoupé,
Mon corps s’en va descendre où tout se désassemble.

Quel ami me voyant en ce point dépouillé
Ne remporte au logis un œil triste et mouillé,
Me consolant au lit et me baisant la face,

 

En essuyant mes yeux par la mort endormis ?
Adieu, chers compagnons, adieu, mes chers amis,
Je m’en vais le premier vous préparer la place.

 

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