« Pour être heureux, il faut penser au bonheur d’un autre. »
Gaston Bachelard (1884-1962)
« Pour être heureux, il faut penser au bonheur d’un autre. »
Gaston Bachelard (1884-1962)
« Brouillard en novembre, l’hiver sera tendre. »
„The sun was sinking. The hard stone of the dark day was cracked and light poured through its splinters. Red and gold shot through the waves, in rapid running arrows, feathered with darkness. Erratically rays of light flashed and wandered, like signals from sunken islands, or darts shot through laurel groves by shameless, laughing boys. But the waves, as they neared the shore, were robbed of light, and fell in one long concussion, like a wall falling, a wall of grey stone, unpierced by any chink of light.“
Virginia Woolf, The Waves (1931)
« Le soleil sombrait. Le jour s’était brisé comme une pierre dure, et la lumière ruisselait à travers ces débris. Des flèches rouges et or, empennées de ténèbres, frappaient les vagues à coups redoublés. Des rayons errants traversaient çà et là l’espace, pareils à des signaux de détresse venus d’une île submergée, ou à des dards lancés à travers les feuilles d’un laurier par de méchants enfants rieurs. Mais les vagues se revêtaient de clarté en s’approchant du rivage, et déferlaient d’un seul bloc avec un bruit sourd, comme un mur, un mur de pierre opaque que nulle lueur ne pouvait traverser. »
Traduit de l’anglais par Marguerite Yourcenar (1937)
Un poème de Léo Malet (1909-1996)
Savoir vivre
Ne fermez pas la route derrière vous
les séismes s’en chargeront
Léo Malet (1975) : Poèmes surréalistes (1930-1945), Éditions de la Butte aux Cailles, Paris
« Dire le vrai ne suffit pas, il faut aussi dire le juste. »
Germaine Tillion
« Le progrès : trop robot pour être vrai. »
Jacques Prévert (Graffiti – Fatras. Gallimard, 1966)
« Du chuchotement peut naître un monde, un refuge, une utopie. C’est toujours en chuchotant que nous fomentons nos projets d’évasion. »
Dénètem Touam Bona
« En octobre, qui n’a pas de manteau doit en trouver un bientôt. »
« L’hirondelle en septembre abandonne le ciel refroidi de l’automne. »
« Je garde encore dans les yeux le souvenir des paysages de mon pays natal, baigné à l’Ouest par l’Océan Atlantique et au Nord par notre belle Méditerranée. Les couleurs nuancées de la terre ; des ocres allant du rose au jaune en passant par tous les bruns, chauds et fertiles, si prometteurs et si sauvages. Des plaines verdoyantes et des jardins irrigués aux sables du désert ; des forêts de cèdres de l’Atlas aux étendues immenses de sables fins des grèves inondées de soleil. Tout est beau. Tout est senteur, parfums épicés et couleurs dans ce pays où l’hospitalité reconnue est un art de vivre. Comme ils me manquent, ces regards chaleureux, riches d’une grande et belle philosophie ! »
© Jacqueline Herrera (1946, Casablanca – 2000, Marseille)
Texte publié sur ce blog avec l’aimable autorisation de ses enfants.
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