Un poème de Rose Ausländer (1901-1988)
Im Märchenland blüht die Poesie
ich suche sie
Am Traumpfad der mich führt
Rose Ausländer (1983) : Ich zähl die Sterne meiner Worte. Fischer
Au pays des contes de fées fleurit la poésie
je la cherche
Sur le layon du songe qui me guide
traduction Céline Navarro (2017)
Écrire était vivre, et par les mots écrits, elle l’exilée perpétuelle, la femme toujours entre deux trains, se créera une deuxième patrie : « Ma patrie est morte, ils l’ont enterrée dans le feu, je vis dans ma terre maternelle, le mot ».
Gil Pressnitzer, article sur Rose Ausländer sur le site Esprits nomades