Albert Einstein:1905, l’année lumière

1905 est une année charnière  dans l’histoire de la physique et pour Einstein...

Albert Einstein et Marie Curie /source: http://www.rhhct.org.uk/gallery.html

Il publie 4 articles dans la revue allemande Annalen der Physik ( sur la théorie de la  relativité , les quanta d’énergie et le mouvement brownien ).

E=mc²…..Debout devant son tableau blanc, Étienne Klein, physicien au CEA, nous entraîne aux limites du réel..

[dailymotion]http://www.dailymotion.com/video/xf72wj_la-masse-et-l-energie_tech?search_algo=1[/dailymotion]

Un documentaire sur Einstein réalisé par Philippe Tourancheau:

[dailymotion]http://www.dailymotion.com/video/x6czce_einstein-1905-l-annee-lumiere-1-3_tech#rel-page-3[/dailymotion]

[dailymotion]http://www.dailymotion.com/video/x6d1ft_einstein-1905-l-annee-lumiere-2-3_tech#rel-page-1[/dailymotion]

[dailymotion]http://www.dailymotion.com/video/x6d24q_einstein-1905-annee-lumiere-3-3_tech#rel-page-1[/dailymotion]

Pour en savoir plus:http://www2.cndp.fr/themadoc/einstein/einstein.htm

Retracer l’histoire éruptive des zones les plus actives des Antilles…

Localisation des petites Antilles (Guadeloupe, Dominique…):


Les petites Antilles et la plaque  Caraïbe:

source:Sting and Rémih

Les Petites Antilles forment un chapelet d’îles en forme d’arc de cercle. Les foyers sismiques sont de plus en plus profonds d’est en ouest au niveau de cet arc (carte ci dessous). Ils montrent l’existence d’un plan de subduction plongeant vers l’ouest. La plaque nord américaine est en subduction sous la plaque caraïbe. 

Dans la région des Petites Antilles existe donc une convergence entre la plaque Caraïbe et le plancher océanique Atlantique
(plaques Nord Amérique et Sud Amérique) , à une vitesse d’environ 2cm/an.

Ce phénomène de la subduction est à l’origine du volcanisme de l’arc des Petites Antilles

Au contact des deux plaques, l’accumulation de sédiments a entraîné la formation d’un « prisme d’accrétion », émergeant au niveau de Barbade (île calcaire)

 

Scotland District, côte est de Barbade: Strates plissées, déformées. La majeure partie du prisme est immergée. Il s’étend sur des centaines de kilomètres . AuteurJosiane Mahieu source:http://www-peda.ac-martinique.fr/svt/phot_f4.shtml

 

Bloc diagramme d’une zone de subduction
© www.mount-pelee.com

Une grande partie de cette convergence est absorbée dans la zone de subduction
(enfoncement de la lithosphère atlantique sous l’arc des Petites Antilles) qui marque la frontière entre
la plaque Caraïbe et les plaques Amérique, la partie restante entraîne des déformations à
l’intérieur des plaques, notamment au niveau de l’arc des Petites Antilles.plus de précisions sur le site du  BRGM

 L’arc des Petites Antilles est le résultat d’une activité volcanique  qui remonte à l’éocène inférieur (environ – 50 millions d’années)

On y trouve des volcans très actifs comme :

la Soufrière de l’île de Montserrat (entrée en éruption le 18 juillet 1995) ;la Soufrière de la Guadeloupe ;la Montagne Pelée de la Martinique (dont la dernière éruption a eu lieu en 1929) ;la Soufrière de Saint-Vincent.

Des forages sont effectués aux Antilles pour mieux évaluer les risques liés à l’instabilité des volcans.

©IPGP / avec l’autorisation du CNRS.Localisation des sites de forage prévus. Les forages carottés (130 à 500 mètres) seront réalisés au large de la Martinique, la Dominique et de Montserrat, d’une part dans les avalanches de débris et d’autre part, dans les sédiments et les téphra (niveaux de cendres volcaniques).

« Cap sur les Petites Antilles, du 3 mars au 17 avril 2012, pour l’équipe internationale co-dirigée par Anne Le Friant, chercheur CNRS à l’Institut de physique du Globe de Paris (CNRS / Université Paris Diderot / IPGP) et par Ozamu Ishizuka du Geological Survey of Japan. Cette campagne océanographique vise à mieux évaluer les risques associés aux instabilités de flanc de volcan, susceptibles de provoquer des tsunamis.

.Montserrat:@MVO (Montserrat Volcano Observatory

« L’exemple de l’effondrement de dôme qui affecta le volcan des Soufrière Hills, à Montserrat, les 12-13 juillet 2003, démontre que les coulées pyroclastiques peuvent entrer dans la mer sur une longue durée (au moins 15h dans ce cas ; Herd et al., 2005). Seul le pic de flux de débris entrant dans la mer a entraîné un tsunami : sur un volume total effondré de 200 x106 m3, le volume jugé responsable du tsunami est estimé à 16 x106 m3 et serait tombé en 2 minutes (Herd et al., 2005 ;Edmonds et al., 2006)… »sourceRapport_BRGM_Tsunami_Antilles_

Pour remplir cet objectif, les scientifiques réaliseront une dizaine de forages qui permettront de retracer l’histoire éruptive des zones les plus actives des Antilles durant le dernier million d’années. C’est la première fois que des carottages seront effectués dans des fonds marins recouverts par des dépôts d’avalanches de débris volcaniques.... »voir la suite sur le site du CNRS.

Avec Icarus, les neutrinos circulent toujours à la vitesse de la lumière!!!

Mars 2012:une  nouvelle analyse , appelée ICARUS a permis de  trouver que la vitesse des neutrinos  était exactement conforme à la vitesse de la lumière.

« L’expérience ICARUS au Laboratoire du Gran Sasso annonce une nouvelle mesure du temps de vol des neutrinos qui reste dans les limites de la vitesse de la lumière.

L’expérience ICARUS au laboratoire italien du Gran Sasso a signalé aujourd’hui une nouvelle mesure du temps de vol des neutrinos entre le CERN et le Gran Sasso. La mesure effectuée par ICARUS, au moyen du faisceau à paquets courts envoyé l’année dernière depuis le CERN, indique que les neutrinos ne dépassent pas la vitesse de la lumière au cours de leur voyage entre les deux laboratoires. Ce résultat contredit la mesure initiale annoncée par OPERA en septembre dernier… »Voir le communiqué du CERN ici

Un  historique sur la vitesse des neutrinos:

Septembre 2011:

Des neutrinos voyageant plus vite que la lumière …C’est ce que semblent indiquer les mesures effectuées par une équipe de chercheurs menée par Dario Autiero, chercheur du CNRS, dans le cadre de l’expérience internationale OPERA…voir l’article ici

Le détecteur OPERA à Gran Sasso, en Italie

Février 2012:

La collaboration OPERA a informé ses organismes de financement et les laboratoires hôtes qu’elle a identifié deux effets susceptibles d’avoir une influence sur la mesure du temps de parcours des neutrinos….Voir l’article ici

Juin 2012:

Lors de la 25e Conférence internationale  à Kyoto’ Sergio Bertolucci,( directeur de recherche au CERN) a présenté les résultats sur le temps de vol des neutrinos du CERN vers le laboratoire du Gran Sasso.

. Les quatre expériences ,( Borexino, ICARUS, LVD et OPERA)montrent  que  toutes les  mesures du temps de vol des neutrinos sont  compatibles avec la vitesse de la lumière.

Ceci est en contradiction avec une mesure de la collaboration OPERA de Septembre 2012 :l’ origine  de l’erreur peut être attribuée à un élément défectueux de la fibre de l’expérimentation système de chronométrage optique.

« Bien que ce résultat n’est pas aussi excitant que certains auraient aimé», a déclaré Bertolucci, « c’est ce que nous attendions tous en profondeur. L’histoire a capturé l’imagination du public, et a donné aux gens la possibilité de voir la méthode scientifique en action – un résultat inattendu a été mis en examen, une enquête approfondie et résolu en partie grâce à la collaboration entre les expériences normalement concurrentes. C’est ainsi que la science progresse. « source Presse du CERN

La théorie de la relativité restreinte d’Albert Einstein énoncée  en 1905  n’est toujours pas infirmée! A suivre…