Pollinisation:quand les diptères prennent le relais des abeilles

Dans les milieux d’altitude des zones tempérées, les abeilles laissent la place aux diptères en tant que principaux visiteurs de fleurs.

Deux espèces d’Empidinae( diptères ) partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour Deux espèces d’Empidinae partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour Deux espèces d’Empidinae partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour Deux espèces d’Empidinae partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour Deux espèces d’Empidinae partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour Deux espèces d’Empidinae partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour Deux espèces d’Empidinae partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour Deux espèces d’Empidinae partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour Deux espèces d’Empidinae partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour Deux espèces d’Empidinae partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour Deux espèces d’Empidinae partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour Deux espèces d’Empidinae partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour Deux espèces d’Empidinae partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour Deux espèces d’Empidinae partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour Deux espèces d’Empidinae partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour Deux espèces d’Empidinae partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour Deux espèces d’Empidinae partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour Deux espèces d’Empidinae partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour Deux espèces d’Empidinae partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour Deux espèces d’Empidinae partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour Deux espèces d’Empidinae partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour Deux espèces d’Empidinae partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour Deux espèces d’Empidinae partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour Deux espèces d’Empidinae partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour Deux espèces d’Empidinae partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour Deux espèces d’Empidinae partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour Deux espèces d’Empidinae partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour Deux espèces d’Empidinae partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour Deux espèces d’Empidinae partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour Deux espèces d’Empidinae partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour Deux espèces d’Empidinae partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour Deux espèces d’Empidinae partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour Deux espèces d’Empidinae partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour Deux espèces d’Empidinae partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour Deux espèces d’Empidinae partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour Deux espèces d’Empidinae partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour Deux espèces d’Empidinae partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour Deux espèces d’Empidinae partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour Deux espèces d’Empidinae partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour Deux espèces d’Empidinae partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour Deux espèces d’Empidinae partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour Deux espèces d’Empidinae partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour Deux espèces d’Empidinae partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour Deux espèces d’Empidinae partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour Deux espèces d’Empidinae partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour Deux espèces d’Empidinae partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour Deux espèces d’Empidinae partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour Deux espèces d’Empidinae partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour Deux espèces d’Empidinae partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour Deux espèces d’Empidinae partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour Deux espèces d’Empidinae partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour Deux espèces d’Empidinae partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour Deux espèces d’Empidinae partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour Deux espèces d’Empidinae partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour Deux espèces d’Empidinae partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour Deux espèces d’Empidinae partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour Deux espèces d’Empidinae partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour Deux espèces d’Empidinae partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour Deux espèces d’Empidinae partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour Deux espèces d’Empidinae partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour Deux espèces d’Empidinae partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour Deux espèces d’Empidinae partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour Deux espèces d’Empidinae partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour Deux espèces d’Empidinae partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour Deux espèces d’Empidinae partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour Deux espèces d’Empidinae partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour Deux espèces d’Empidinae partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour Deux espèces d’Empidinae partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour Deux espèces d’Empidinae partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour Deux espèces d’Empidinae partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour Deux espèces d’Empidinae partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour Deux espèces d’Empidinae partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour Deux espèces d’Empidinae partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour Deux espèces d’Empidinae partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour Deux espèces d’Empidinae partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour Deux espèces d’Empidinae partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour Deux espèces d’Empidinae partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour Deux espèces d’Empidinae partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour - © Vincent Lefebvre

Deux espèces d’Empidinae( diptères) partiellement couvertes de pollen dans le parc du Mercantour – © Vincent Lefebvre

NB: Les diptères comprennent les insectes dont les adultes possèdent en général deux ailes. Les plus connus sont les mouches et moustiques.

La pollinisation des végétaux
Certains végétaux savent se reproduire tous seuls ou en utilisant le vent et l’eau ; la majorité d’entre eux (70%) dépend des insectes pour se reproduire.
A chaque fleur son insecte !!!

@Entomart /bourdon terrestre

@Entomart /bourdon terrestre

La diversité de la flore dépend donc de la diversité des insectes pollinisateurs.… La coopération des fleurs et des insectes a commencé il y a 250 millions d’années.
Les abeilles sont d’excellentes pollinisatrices mais leur population est en déclin…
Les pollinisateurs secondaires prennent le relais : ce sont les mouches, les papillons et bien d’autres…
Le rôle des mouches dans la pollinisation
Une étude menée par une équipe de chercheurs (Muséum/ CNRS/ EPHE/ UPMC/ IRD) précise leur rôle dans la pollinisation en altitude :

Dans les milieux d’altitude des zones tempérées, les abeilles laissent la place aux diptères en tant que principaux visiteurs de fleurs. Parmi eux, les Empidinae sont les plus actifs : plus de la moitié des plantes échantillonnées sont principalement visitées par ces insectes, qui s’avèrent donc être un élément-clé du fonctionnement des écosystèmes alpins…

Abeilles et bourdons (hyménoptères) sont les principaux pollinisateurs des plantes à fleurs, aussi bien cultivées que sauvages. Cependant ils sont très souvent accompagnés, voire remplacés, par une cohorte de pollinisateurs dits secondaires tels que des diptères, coléoptères et lépidoptères. Dans les milieux tempérés à froids, où les abeilles sont naturellement moins abondantes, la reproduction des plantes dépendrait donc principalement de ces pollinisateurs secondaires, mais leur identité et leur impact réel ne sont pas encore précisément connus …

Conformément aux attentes, d’autres groupes que les hyménoptères se révèlent d’importants visiteurs de fleurs à cette altitude mais les proportions obtenues sont surprenantes : 23 % seulement de ces visiteurs sont des hyménoptères contre 62 % pour les diptères.

Plus étonnant encore : plus de la moitié des visites de diptères sont dues à un seul et même groupe, celui des Empidinae. Lorsqu’ils sont comparés aux seuls abeilles et bourdons, ils sont les principaux visiteurs de 10 des 19 plantes étudiées contre seulement quatre pour ces derniers…. Voir le communiqué du CNRS en entier : cp_mnhn_daugeron_empidinae20112014

 

Découvrir le corps humain avec « Corpus »

Communiqué de presse

Corpus – Partez à la découverte du corps humain

Le corps humain est un monde extraordinaire. Mais connaissons-nous bien tous ses secrets ? Ses fragilités et ses potentialités ? Comment porter un regard éclairé sur le capital qu’il constitue ?
Pour expliquer au grand public, et plus particulièrement aux 12-18 ans, les principales fonctions physiologiques du corps humain, sensibiliser aux bonnes pratiques sanitaires et découvrir les dernières avancées en matière de recherche biomédicale, Canopé lance Corpus, une plateforme pédagogique en libre accès ayant intégralement recours à l’image animée.

Corpus, un site gratuit pour explorer le corps humain

corpus corps humain
Corpus est composé d’une interface 3D « temps réel », d’une collection d’une centaine de vidéos (interviews de spécialistes et de médecins, imagerie médicale et infographies), d’un serious game (janvier 2015) et d’une importante documentation rédigée par des experts pédagogiques.
Au cours de sa navigation, l’internaute peut visiter les différents systèmes physiologiques (Appareil musculaire, squelette, système nerveux, etc., en 3 dimensions) et a par ailleurs le choix entre cinq grandes entrées thématiques :
1.    Au cœur des organes
2.    Paroles d’experts
3.    Paroles de jeunes
4.    État de la recherche
5.    Expériences historiques

Un site pour les jeunes et les enseignants
À travers un « Espace profs », Corpus s’adresse particulièrement aux enseignants de sciences de la vie et de la Terre qui pourront l’utiliser soit en classe, pour illustrer certains points des programmes, soit lors de la préparation de leurs cours pour mettre à jour leurs connaissances scientifiques, notamment via la rubrique « État de la recherche ».
Toutes les vidéos sont libres de droits pour un usage en classe.
Le personnel de santé des établissements scolaires, les parents d’élèves et les médiateurs de culture scientifique ou de promotion de la santé y trouveront également de nombreux supports utiles pour des actions de prévention auprès des 12-18 ans. Ils pourront notamment enrichir leur discours et mieux répondre aux problématiques propres à cette période complexe de la vie, grâce aux témoignages de spécialistes et d’adolescents.
www.reseau-canope.fr/corpus

Découvrez le teaser de la plateforme Corpus
sur la chaîne Youtube de Canopé :
youtube.com/reseaucanope

Voir le communiqué de Presse :CP_corpus_01_WEB(1)

Les tâches complexes en SVT

Les tâches complexes ?

Les tâches complexes sont des tâches mettant en œuvre une combinaison de plusieurs procédures simples, automatisées, connues . (Extrait du vade-mecum de la compétence 3)

Leur mise en œuvre prend du temps mais elle permet de varier les pratiques pédagogiques et de rendre les élèves acteurs de leur formation.

tâches complexes SVT

Cette pratique pédagogique n’est pas une nouveauté, de nombreux enseignants de SVT l’utilisent depuis longtemps …..

Exemple: En SVT, les séances ne sont pas toujours identiques, on peut alterner :

  • des séquences de recherche (tâches complexes: situations problèmes ouvertes, compétences à acquérir) plaçant l’élève en autonomie…
  • des séquences centrées sur une ou deux capacités précises,  réutilisables par la suite (exercices )
  • des séquences de transmission de connaissances, plus « dirigées » .

NB: Avant chaque séquence, ne pas oublier d’énoncer clairement à l’élève les objectifs à atteindre .

Depuis l’institution du socle commun, cette pratique  pédagogique se généralise …

La tâche complexe nécessite l’élaboration par l’élève d’une stratégie (et non pas de la stratégie experte attendue, elle fait appel à plusieurs ressources.

« Après avoir proposé à l’élève une situation ancrée sur le réel destinée à motiver sa recherche, on lui précise ce qu’il doit faire, de façon ouverte, sans détailler, et ce qu’il doit produire, mais sans lui dire comment s’y prendre ni lui donner de procédure à suivre.
Chaque élève va alors, dans le cadre de sa démarche personnelle de résolution et selon l’ordre qui lui convient, mettre en œuvre un certain nombre de capacités de la compétence 3 du socle commun « …. ( à voir en détail ci-dessous )
Socle c3-vade-mecum janvier 2011

NB: les liens ne sont pas actifs sur ce document; voir le dossier original Eduscol socle-C3 )

Tout d’abord, des précisions sur le socle commun et les compétences à acquérir:

La compétence ?

La compétence peut être définie comme l’aptitude qu’a un élève à utiliser ce qu’il a appris dans de nouvelles circonstances .

Dans le socle commun et dans les textes officiels français ( référentiel 2007), les compétences sont:

  1. des connaissances (savoirs)
  2. des capacités (savoir faire )
  3. des attitudes (savoir être)

D’après Vincent Carette, l’enseignement par compétences peut se caractériser par trois éléments fondamentaux :
1- proposer aux élèves des tâches complexes disciplinaires ou s’inscrire de manière plus transversales dans la vie de tous les jours.
2- Ces situations complexes peuvent être inédites pour éviter que les élèves développent uniquement des pratiques applicationnistes.
3- Toutefois, les situations complexes qui doivent être résolues par les élèves nécessitent la mobilisation de procédures que ces derniers sont censés avoir préalablement construites.(Carette 2008. Les caractéristiques des enseignants efficaces en question. Revue Française de Pédagogie source:Laurent Talbot, maître de conférences  version développée )

Le socle commun ?

  •   » Maitriser le socle commun, c’est être capable  de mobiliser ses acquis dans des tâches et des situations complexes à l’école puis dans sa vie; c’est être en mesure de comprendre les grands défis de l’humanité, la diversité des cultures et l’universalité des droits de l’homme, la nécessité du développement et les exigences de la protection de la planète.
    Le socle commun s’organise en sept compétences.
    .. »
    (voir la suite / Décret n° 2006-830 du 11/7/2006)

Compétence 1 – La maîtrise de la langue française

Compétence 2 – La pratique d’une langue vivante étrangère 

Compétence 3 – Les principaux éléments de mathématiques et la culture scientifique et technologique

Compétence 4 – La maîtrise des techniques usuelles de l’information et de la communication

Compétence 5 – La culture humaniste

Compétence 6 – Les compétences sociales et civiques

Compétence 7 – L’autonomie et l’initiative

  • La compétence 3 du socle ?

 » Il s’agit de donner aux élèves la culture scientifique nécessaire à une représentation cohérente du monde et à la compréhension de leur environnement quotidien ; ils doivent saisir que la complexité peut être exprimée par des lois fondamentales. »

La principale démarche en SVT, la démarche d’investigation, ne fait pas explicitement référence à la notion de tâche complexe ; elle s’ancre dans le questionnement des élèves sur le monde réel et s’intègre  donc dans les tâches complexes

La démarche d’investigation ?

 John Dewey (XXéme siècle), l’inventeur de la « pédagogie moderne »,  préconisait que toute leçon devait être une réponse au questionnement de l’enfant qui construit son savoir dans un processus dynamique.

John DeweyJohn  Dewey,source CNDP

Un siècle plus tard, la démarche d’investigation reprend cette démarche pédagogique en l’appliquant plus particulièrement au domaine
scientifique ….

« En un temps où l’on se réclame de la pédagogie du projet, qu’il s’agisse des projets d’établissements scolaires, des projets d’action éducative, des projets pédagogiques de toute espèce, la référence à l’oeuvre de Dewey devrait être constante. Or, elle reste bien trop oubliée. L’oeuvre de Dewey reste importante. Elle a le mérite de poser des problèmes et des questions d’une actualité incontestable. »

          Marie-France Blanquet,CNDP:John Dewey : philosophe américain de l’éducation

En SVT,  la démarche d’investigation est courante et conforme aux représentations habituelles de cette discipline : « une éducation scientifique complète se doit de faire prendre conscience aux élèves à la fois de la proximité de ces démarches (résolution de problèmes, formulation respectivement d’hypothèses explicatives et de conjectures) et des particularités de chacune d’entre elles, notamment en ce qui concerne la validation, par l’expérimentation d’un côté, par la démonstration de l’autre. » source Programme SVT Bulletin officiel spécial n° 6 du 28 août 2008 _

Programme SVT

  1. voir le document complet du CNDP sur la démarche d’investigation
  2. l’animation du CEA 
  3. le diaporama démarche d’investigation

 Quelques pistes de tâches complexes en SVT :

Académie de Créteil:

Niveaux

Tâches complexes

Sixième

Cinquième

Quatrième

Troisième

– Académie de Grenoble ici ,Académie de Rennes ici: banque-séquences-SVT,  Académie de Dijon, Académie de Strasbourg, Académie de Clermont, Académie de Rouen

Un site complet pour comprendre la mise en œuvre des tâches complexes en SVT, une production de l’académie de Toulouse :

taches complexes.source

 Lors de la mise en œuvre des tâches complexes, le professeur  doit se positionner comme un tuteur, une personne ressource.

« Tu me dis, j’oublie. Tu m’enseignes, je me souviens. Tu m’impliques,
j’apprends » : Benjamin Franklin

La déformation dans les chaînes de montagnes dépend de l’âge de la lithosphère

La déformation dans les chaînes de montagnes dépend de l’âge de la lithosphère

Tout d’abord, quelques rappels sur la lithosphère et la formation des chaines de montagnes:

La lithosphère ?

La partie externe de la Terre est formée de plaques lithosphériques rigides qui reposent sur l’asthénosphère moins rigide .voir le cours ici

Ces plaques se déplacent:

– 1 / elles s’écartent au niveau des dorsales océaniques où se forme le plancher océanique basaltique ( zone de divergence ).

-2 /  elles se rapprochent dans les zones de convergence:

– La plaque la plus lourde (portant l’océan )  s’enfonce dans l’asthénosphère ( subduction ) au niveau des fosses océaniques .

  – Lorsque deux plaques s’affrontent ( collision ) des chaines de montagnes se forment .

Source

La croûte et le manteau supérieur forment un ensemble rigide : la lithosphère (plaque tectonique).

En dessous, l’asthénosphère est une partie du manteau moins rigide sur laquelle glisse la lithosphère.

La formation des chaines de montagnes ?

L’affrontement des plaques engendre des déformations de la lithosphère et aboutit à la formation de chaînes de montagnes.

Des chercheurs de l’Institut des sciences de la Terre de Paris (iSTeP, CNRS/UPMC), associés à un chercheur de l’université d’Oxford ont mis en évidence une relation remarquable entre la structure des chaînes de montagnes de collision et les propriétés mécaniques (structure rhéologique) de la lithosphère.

Plus la lithosphère qui subit la collision est ancienne et résistante, plus le raccourcissement au sein de la chaîne est important.

Leurs travaux publiés dans la revue Nature Geoscience, le 18 août 2013, montrent par ailleurs que la convergence des plaques joue un rôle plutôt mineur dans le processus.

« Les chaînes de montagnes dites de collision, formées par la convergence de plaques tectoniques, comme l’Himalaya ou les Alpes par exemple, présentent des styles et quantités de déformation très variables. Ces différences peuvent s’expliquer soit par une variation du couplage en limites des plaques, soit par une variation des propriétés mécaniques de la lithosphère (1), héritées d’épisodes tectoniques extensifs ou compressifs antérieurs à la convergence. Si l’influence du premier facteur paraissait assez évident, le rôle de l’héritage tectonique était jusqu’à aujourd’hui, au mieux compris qualitativement, au pire négligé…..« Téléchargez le communiqué du CNRS