Chicxulub : comprendre les cratères des planètes

Le cratère de Chicxulub ?

Il y a 66 millions d’années, la chute d’un astéroïde dans la péninsule du Yucatán (Mexique) aurait participé à la fin du règne des dinosaures ( cliquez ici pour en savoir plus)

création d’un cratère météoritique source MNHN

 

 

 

 

 

 

Elle créait aussi le cratère d’impact de Chicxulub, le seul cratère connu sur Terre à posséder encore un anneau central, alors que ce type de structure est fréquent à la surface de nombreux objets du Système solaire.

Pour ces différentes raisons, et bien que le cratère soit enfoui sous plusieurs centaines de mètres de sédiments, les scientifiques du monde entier sont prêts à tout pour percer ses secrets.

 

Chicxulub

Chicxulub: Imagine from NASA’s Shuttle Radar Topography Mission STS-99 reveals part of the 180 km (110 mi) diameter ring of the crater. The numerous sinkholes clustered around the trough of the crater suggest a prehistoric oceanic basin in the depression left by the impact.[1] Source Wikipédia

Percer le secret de Chicxulub

Pour ces différentes raisons, et bien que le cratère soit enfoui sous plusieurs centaines de mètres de sédiments, les scientifiques du monde entier sont prêts à tout pour percer ses secrets (Chicxulub: C’ est en septembre 1991, qu’Alan R. Hidebrand, géologue de l’université de Tucson (Arizona) et cinq autres chercheurs publièrent dans la revue Geology la découverte de cette structure enfouie assimilable à un cratère météoritique et datée de la fin du Crétacé)

L’expédition IODP/ICDP 364, réalisée par une collaboration internationale1 impliquant des chercheurs du CNRS, d’Aix-Marseille Université et de l’Université de Bourgogne, publie ses premières analyses dans la revue Science du 18 novembre 2016 : les 835 mètres de carottes récupérées permettent pour la première fois de retracer l’histoire des roches lors de la formation de ce type de cratère…

Ces résultats sont les premiers d’une longue série qui lèveront une partie du mystère de ce type de cratère, depuis leur rôle dans la géologie des planètes jusqu’à leur impact sur le climat.

Les chercheurs espèrent par ailleurs déterminer si une vie microbienne, ancienne ou moderne, a pu se développer dans les roches du peak ring.

source partielle de l’article :CNRS

Voir le communiqué du CNRS:cp_chicxulub_vf_web

Un étrange cratère au large des Sept-Îles

Des chercheurs  dirigés par Patrick Lajeunesse (professeur du Département de géographie et chercheur au Centre d’études nordiques ) font la lumière sur l’origine de cet étrange cratère trouvé au large de Sept-Îles (Canada):

Le cratère est situé juste au sud de l’île de Corossol, dans le golfe du Saint-Laurent, à environ 13 kilomètres en face de Sept-Îles

PhotoImage du cratère situé au large de la baie de Sept-Îles, obtenue par sondages à haute résolution. Sa profondeur maximale atteint 250 mètres, ce qui témoigne de la force de l’impact.

Des précisions:

« Un météorite de 4,1 km de diamètre s’est écrasé tout près de Sept-Îles… il y a plusieurs millions d’années. C’est l’explication la plus vraisemblable à laquelle arrive un groupe de chercheurs dirigé par Patrick Lajeunesse, professeur du Département de géographie et chercheur au Centre d’études nordiques, qui a étudié une anomalie sous-marine découverte il y a 12 ans, en face de cette ville de la Côte-Nord .

En 2001, lors d’une opération de cartographie de l’habitat du homard, des employés du Service hydrographique du Canada ont repéré, au large de la baie de Sept-Îles, à 40 mètres de profondeur, une étrange structure de forme circulaire. «L’hypothèse d’un cratère d’impact météoritique avait été avancée, mais ce secteur a une géologie complexe. Il pouvait aussi s’agir de cheminées de volcan ou de remontées de sel», signale Patrick Lajeunesse. Pour en avoir le cœur net, son équipe a effectué des sondages à haute résolution dans ce secteur en 2005, 2006 et 2010. Les résultats, qui seront publiés dans la revue scientifique Meteoritics and Planetary Science, plaident en faveur de la chute d’un météorite…. » voir la suite sur le fil de l’Université LAVAL