L’entrée en 6e au collège

Nouvelle étape, nouvelles questions

la-6emeAlors que la rentrée des classes est imminente (jeudi 1er septembre), certains enfants appréhendent sans doute plus que d’autres de retrouver le chemin de l’école : il s’agit des futurs élèves de 6e. Quittant l’école primaire, ils rejoignent un nouvel établissement, plus grand et au fonctionnement différent : emploi du temps, changement de salle à chaque nouveau cours, nombreux professeurs, les grands dans la cour de récréation, etc. Le stress peut être réel pour les enfants.

la 6e-guidePas de panique néanmoins ! Si l’appréhension est légitime, la dédramatisation est de rigueur. Les élèves arrivant en 6e au collège sont particulièrement encadrés par les adultes et, petit à petit, sauront trouver leurs marques (et leur place).

Évidemment, on peut toujours expliquer à l’enfant que tout va bien se passer, ce n’est pas pour autant qu’il va se sentir mieux ou rassuré. Même si d’autres, passés par là avant lui, lui certifient qu’assez rapidement il se sentira à l’aise, il n’empêche : la boule au ventre est bien là…

A défaut de pouvoir faire disparaître cette angoisse, j’invite donc les élèves concernés (et les autres) à lire et entendre ici les témoignages d’élèves de 6e faisant le bilan de leur année.

bilan année 6eDe même ils seront certainement intéressés par les réponses aux questions posées par des élèves de CM2 à Eric Mathivet, auteur de La 6e les doigts dans le nez ! Le guide de survie d’entrée au collège (éditions Deux Coqs d’Or, juin 2016).

la 6e

Allez, courage pour le grand saut!

la 6e un grand saut

Du nucléaire au solaire…

Tchernobyl ou la (possible) reconversion d’un site irradié

Si aujourd’hui l’Ukraine fait surtout parler d’elle pour ses problèmes géopolitiques avec son encombrant voisin russe, elle n’en reste pas moins pour beaucoup d’Européens le pays de Tchernobyl, ville tristement célèbre depuis l’accident nucléaire survenu le 26 avril 1986.

tchernobyl-closup-reacteurSituée à près d’une centaine de kilomètres au nord de Kiev (la capitale ukrainienne), le nom de Tchernobyl reste associé à la centrale nucléaire thermique Lénine, voisine de 15 km sur le Dniepr. Là, il y a 30 ans, l’explosion du réacteur n°4 aurait dégagé une quantité de radioactivité comparable à 400 bombes d’Hiroshima, contaminant ainsi une immense zone (2600 km² irradiés) ; et obligeant ses habitants à quitter les lieux (ex : Pripiat à 3 km de la centrale, photo ci-dessous).

PripyatClassé au niveau 7 sur l’échelle internationale des événements nucléaires ou INES (comme le sera l’accident de Fukushima au Japon le 11 mars 2011), l’événement est lourd de conséquences sur le plan humain et environnemental.

Outre le décès de nombreux « liquidateurs », agents chargés de la décontamination dans un périmètre de 30 km autour de la centrale (et directement exposés à des niveaux élevés de rayonnement), de nombreux habitants ont été touchés par les radiations.

Ci-dessous une photo prise par Oleg Veklenko qui avait pour rôle de tout immortaliser avec son appareil photo. Sur les 600 000 liquidateurs, seul un tiers aurait survécu.

tchernobyl_liquidateursEn effet, le fameux « nuage de Tchernobyl » (déplacement du panache radioactif) a survolé une grande partie de l’Europe ; entre le 26 avril et le 6 mai 1986, l’activité volumique du césium 137 a presque couvert la totalité du continent, touchant particulièrement l’Ukraine, la Biélorussie et la Russie (les trois pays riverains de la centrale).

Dès lors, le nombre de cancers mortels induits par les radiations est très important (entre 25 000 et 55 000 selon diverses études). Et il faut encore ajouter les cancers de la thyroïde (qui peut toutefois être guéri assez facilement). Le bilan humain de la catastrophe demeure au final difficile à établir…

Quant aux effets sur la faune et la flore, ils pourraient s’avérer moins catastrophiques que prévus puisque la vie semble reprendre ses droits dans la zone d’exclusion (voisinage immédiat de la centrale). Plusieurs carnivores comme les loups gris, renards roux et sangliers ont été observés et photographiés en 2014 dans les zones contaminées. Reste à savoir s’ils sont en parfaite santé…

Tchernobyl_AnimauxPourtant, 30 ans après la catastrophe, la zone d’exclusion vidée de ses habitants pourrait retrouver une seconde vie ; les milliers d’hectares de terres inexploitées car inexploitables (le sol est toujours radioactif) pourraient malgré tout servir…à produire de l’énergie solaire !

Tchernobyl et ses environs se situent en effet dans une région particulièrement bien ensoleillée (autant que dans le sud de l’Allemagne). Une immense ferme solaire de 6 000 hectares pourrait ainsi y voir le jour. C’est du moins la volonté du gouvernement ukrainien, désireux de se doter d’un nouveau moyen de production d’énergie à base de ressources renouvelables et propres…pour diminuer sa forte dépendance au gaz naturel russe ! Ci-dessous, des parcs solaires en Allemagne, pays très avancé en la matière.

Panneaux-solaires-Allemagne

parc solaire en saxe (Waldpolenz à Brandis)Ce projet ambitieux coûterait près d’1 milliard de dollars. Des sociétés nord-américaines (étasuniennes et canadiennes) spécialisées dans les énergies renouvelables auraient déjà fait part de leur intérêt pour exploiter cette zone. La Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) elle-même serait prête à contribuer au projet.

Affaire à suivre…