Les photos du programme spatial Apollo en haute définition

Comme si vous y étiez…

Photo de l‘astronaute John Young, commandant d’Apollo 16, près de la jeep utilisée lors des sorties sur la Lune, entre le 21 et le 24 avril 1972.

Apollo

La Nasa vient de mettre en ligne, via un compte Flickr, plus de 8 000 photographies prises par les astronautes du programme Apollo au moyen des appareils de marque Hasselblad dont ils étaient équipés.

Ces images ont été captées à la surface de la Lune, ainsi qu’à l’intérieur des capsules lors des voyages entre la Terre et son satellite. Rappelons que lors du programme lunaire américain, douze hommes ont marché sur la Lune en six missions (Apollo 11 à 17, moins Apollo 13) et quatre autres expéditions ont fait le tour de la Lune sans s’y poser (Apollo 8 à 10, plus Apollo 13, contraints et forcés).

Outre les images les plus connues et souvent diffusées, il est maintenant possible de voir des séries plus rares mais tout aussi intéressantes. Alors, que vous soyez passionnés ou simples curieux, prenez votre envol pour un voyage extra-terrestre…

apolloPour en savoir plus sur le fâcheux incident (l’explosion d’un réservoir d’oxygène du module) qui conduisit à l’échec de la mission Apollo 13, lire ici.

Un film relatant cette expédition pour le moins mouvementée a été réalisé en 1995 par Ron Howard, avec notamment Tom Hanks en tête d’affiche. « Allo Houston, on a un problème »…Une phrase demeurée culte !

Réchauffement de la planète

« Le changement, c’est maintenant »…

Alors que la COP21 doit se réunir prochainement à Paris pour adopter des solutions visant à contenir (à défaut de pouvoir réduire) le réchauffement global de la planète en deçà de 2°C, il est un endroit sur Terre où les conséquences de la hausse des températures sont déjà bien visibles : la banquise Arctique.

En effet, la calotte polaire disparaît à une vitesse inquiétante. Pour preuve, ces images de la NASA, qui étudie le phénomène depuis 1970. A partir d’images satellites et de graphiques, il est ainsi possible de visualiser l’évolution de cette partie du globe ; et de constater le fort recul de la banquise.

En fait, la banquise serait victime d’une réaction en chaîne au sein de laquelle le réchauffement climatique joue un rôle essentiel : en fondant, la glace ne fait plus écran au rayonnement solaire ; l’océan, alors exposé, se réchauffe puis favorise à son tour la fonte des glaces…

Pour davantage d’explications et mieux comprendre l’importance des glaces dans la « machine » climatique, voyez cette vidéo extraite du journal télévisé de 20h sur France2 le 23 septembre dernier.

Pour certains experts scientifiques, si rien n’est fait pour ralentir la hausse des températures liée aux activités humaines et, partant, la fonte de la banquise, celle-ci pourrait disparaître définitivement l’été à partir de 2016…

La Terre vue du ciel

Rien que pour vos yeux…

côte des E.A.UPour les amoureux des belles images, des beaux paysages; pour tous ceux qui aiment voyager et découvrir de nouveaux horizons; à ceux qui douteraient qu’il y a encore matière à s’émerveiller sur notre bonne vieille Terre (pourtant bien malmenée par les habitants que nous sommes)…

Le site Welcome to Earth view propose 1 500 des plus belles vues satellites répertoriées sur Google Earth (une fois sur le site, cliquer sur « explore » puis sur la flèche côté droit de l’écran pour passer à l’image suivante). Chaque vue est clairement identifiée (nom du lieu, pays correspondant) et localisée (par un petit globe terrestre en bas à droite de l’écran). Aucune explication, aucun détail pour éventuellement répondre à certaines interrogations bien légitimes sur certaines images; mais peu importe: cela n’enlève rien à la beauté majestueuse de la plupart des paysages recensés.

Bon voyage (même virtuel) !

Un peu de hauteur et de distance avec Pluton

« Une nouvelle ère de l’exploration du système solaire s’ouvre devant nous » (John Grunsfeld)

Le 19 janvier 2006, la NASA envoyait une sonde (baptisée New Horizons) à la découverte de Pluton, grâce à une fusée lancée depuis la base de Cap Canaveral en Floride (États-Unis). Rappelons que la « planète naine » est située aux confins de notre système solaire et qu’elle met 248 ans à faire le tour du Soleil. La seule source de lumière sur Pluton vient d’ailleurs de son plus gros satellite : Charon.

Envoyer une sonde dans une région très éloignée de la Terre a donc nécessité de prendre certaines précautions : pas plus grande qu’un piano et pesant 500 kg, New Horizons peut résister à des conditions particulièrement hostiles (ex : peu d’ensoleillement, communication difficile). Pour les besoins de sa mission (un projet de 700 millions de dollars), la sonde dispose de 7 instruments de mesure très performants dont 2 caméras. Ci-dessous le voyage de la sonde spatiale vers Pluton publié par Futura-Sciences:

Le 28 février 2007, New Horizons est d’abord passé tout près de Jupiter. La sonde a donc pu collecter des données et des images inédites de la plus grosse planète de notre système solaire. Ce passage par Jupiter était toutefois calculé: il a ainsi permis à la sonde de gagner en vitesse (pas moins de 4 km/s supplémentaires) en se laissant porter par le champ gravitationnel de la planète.

Le 13 juillet 2015, New Horizons s’est positionné au plus près de Pluton environ 768 000 km); ce qui nous vaut une image historique diffusée par la NASA. Pour analyser chaque détail des images prises par la sonde, il faudra cependant des semaines de travail. Mais à la surface, on remarque déjà cet espace plus clair, baptisé officieusement «le cœur», qui s’étend sur 1 600 km. Après analyse, il s’agirait de deux structures géologiques de compositions différentes.

New Horizons a aussi pris des clichés de Charon (satellite de Pluton) : on y observe des canyons profonds et des falaises ; mais très peu de cratères, à la surprise des scientifiques, ce qui suggère une surface relativement jeune. Autant d’images superbes à découvrir dans le diaporama ci-dessous.

La mission a enfin permis de prendre des mesures précises de Pluton. Son diamètre était débattu depuis sa découverte en 1930. On le pensait alors aussi important que celui de la Terre. Le résultat officiel est maintenant connu: le diamètre de la planète naine est de 2 370 km, soit 18,5% de celui de notre planète bleue.