Archives mensuelles : juin 2019

Interview de Karine Frelin, journaliste à L’Est Républicain via Twitter

Informer, s’informer, veiller, vérifier via TwitterUne facette incontournable du journalisme

Cet article retrace les échanges sur le métier de web journaliste de Karine FRELIN de L’Est Républicain, réalisés en tweets. Nous la remercions de nous avoir accordé du temps et d’avoir répondu à nos questions.

Twitter, un réseau social source d’idées, de nouveautés pour les journalistes ?

Twitter est un réseau social que plusieurs personnes utilisent, dont les journalistes ! Il peut servir de source d’informations, de nouveautés et d’actualités. Grâce à l’outil Tweetdeck les journalistes peuvent suivre plusieurs fils d’informations en même temps. Même si c’est plutôt une source de veille d’informations. Twitter n’est pas toujours fiable et donc les journalistes doivent vérifier sans cesse leur travail.

Twitter : fiable ou non fiable ?

Les informations qui circulent sur Twitter ne sont pas toujours fiables, il y a souvent des fakes news (infos) dont il faut se méfier, mais aussi de vraies informations.

Les twittos journalistes ont des informations plutôt fiables. Avant de tweeter, ils vérifient leurs sources afin de s’assurer de ne pas divulguer de fausses informations puis ils les partagent avec leurs lecteurs. Cependant, les journalistes ne sont jamais à l’abri d’être manipulés.  Ils se doivent de vérifier les informations !

« Chaque personne doit prendre ses responsabilités avant de tweeter, il doit lui-même savoir s’il diffuse des informations fiables avant de s’engager. »

Karine Frelin suit ses collègues journalistes ou bien des agences de presses, elle fait des recherches également. Ainsi les informations lui sont partagées ou c’est elle qui va les chercher. Certaines personnes contacte la presse et raconte un fait. Les journalistes peuvent se déplacer lors de certains événements.

La vérification des informations est ce que l’on apprend à faire dès l’école de journalisme !

Les informations sont hiérarchisées de la plus urgente à la moins urgente, par rapport à l’intérêt des lecteurs notamment. Elles doivent attirer le lecteur, afin de faire le plus grand nombre de clics possibles. Pour cela, les journalistes travaillent les titres ainsi que les mots employés, afin de rendre l’article plus accrocheur.

Twitter est donc un outil de travail très utile aux journalistes !

La journée de travail d’un web journaliste ?

La jeune femme ne se déplace que pour aller au siège à Nancy, où est son service. Sinon elle est toujours derrière son ordinateur. Elle travaille pour la rédaction multimédia et est capable de traiter tous les types de sujets. Elle est spécialisée dans l’Éducation, mais peut suivre aussi l’actualité comme en ce moment GE à Belfort (licenciements).

Pendant la rédaction d’un article de journal, la journaliste peut passer la journée dessus, de 6h du matin à 21-22h ou même minuit parfois selon l’actualité ! « Internet ne s’arrête jamais ».

Elle travaille en équipe, si un journaliste fait défaut, toute l’équipe en pâtit ! Comme  par exemple, si un collègue n’envoie pas d’image, ou s’il manque une information. « Les journalistes ne travaillent jamais seuls ! »

 

Peut on tout dire au nom de la Liberté de la Presse ?

Karine Frelin pense que dans la liberté de la presse, il y a des façons de dire les choses. Les journalistes ne doivent ni donner leur opinion ni leurs idées politiques sauf s’ils travaillent dans un journal satirique* ou politique. (*: qui se sert de l’humour et de la moquerie pour dénoncer certaines choses (exemples: Charlie Hebdo)).

Les journalistes peuvent tout dévoiler. En revanche, il y a différentes manières de partager les informations. Le métier du journalisme est tout de même encadré par plusieurs lois. Certaines permettent la liberté d’expression (lois du 29 juillet 1881), d’autres protègent les sources ainsi que les mineurs.

 

Journaliste, une motivation de toujours ?

Karine Frelin a commencé à écrire en 3e un journal avec une association. La journaliste a envisagé d’être enseignante puis elle a crée une librairie pour jeunesse à Belfort. Mais elle a tout laissé tomber pour le journalisme.

Comment devenir journaliste ?

Il faut faire trois années d’études puis passer un concours. Karine Frelin explique qu’aujourd’hui il est difficile de devenir journaliste. Elle décrit son propre parcours. Elle a fait une école spécialisée à Bordeaux juste après le bac. « Je ne me doutais pas qu’il fallait réaliser un cursus dans une école spécialisée » nous confie t-elle. Effectivement,  il faut faire de longues études afin de devenir journaliste.

Quelles sont les qualités pour être journaliste ?

Aimer son métier, aimer écrire, aimer les gens, et être curieux ! Il faut être disponible envers les autres.

 

Article écrit à plusieurs mains par nos experts de 4e

Tifany HUOT MARCHAND au collège

Vendredi 5 avril 2019, la classe de 4eB du collège Simone Signoret, a rencontré

Tifany Huot Marchand.

Tifany est une grande sportive de short-track. Elle est née en 1994 à Besançon et à 24 ans. Elle est devenue vice championne d’Europe en janvier 2019, et est élue meilleure sportive de Belfort.

Tifany a découvert ce sport à ses 9 ans en accompagnant sa voisine à son entraînement de short-track. Elle a tout de suite aimé et a décidé d’en faire avec sa sœur jumelle. Ses parents n’étaient pas contre l’idée de faire 2h de voiture aller-retour pour leurs 3 entraînements par semaine, sachant qu’ils habitaient à Besançon et que les cours avaient lieu à Belfort. Sa sœur a arrêté après le Bac ce sport. Tifany a poursuivi et a été sélectionnée en équipe de France en 2018 pour aller au Pôle France.

Elle a participé à plusieurs compétitions mondiales, dont les J.O. d’hiver, en 2018.

Elle s’entraîne 30 à 35h par semaine, ce qui fait 6h par jour. Pour compléter ses entraînements, elle court, va à la piscine, à la musculation et fait aussi du ski de fond.

Tifany  n’a jamais douté de son choix de sport : « Je ne voulais pas être en tutu. Je voulais un sport hors du commun. Et j’aime la vitesse ». Aujourd’hui, elle fait encore des études. Elle n’a pas de métier mais considère son sport comme son métier et le vit avec passion. Elle voyage beaucoup pour ses compétions, mais n’a qu’une à 2 semaines par an de vacances. Elle ne se permet peu d’écarts, à part les fastfoods. Elle ne fume pas et ne boit pas. Sa mère et sa sœur ont eu des billets gratuits pour les J.O d’hiver 2018 en Corée du Sud. Elles étaient très fières de Tifany.

Tifany s’est sentie très mal lors de sa défaite aux J.O. 2018 : à la 2ème manche, elle tombe au 1er tour du 1000 mètres.

Après les prochains J.O., elle espère être maman et professeur des écoles, et mettre fin à sa carrière.

Ce qui la motive c’est d’être la meilleure. Sa famille est toujours là pour elle.

Ce qui nous a intéressé chez elle, c’est que depuis son plus jeune âge, elle a commencé le short-track, et n’a toujours pas arrêté. Cela fait 15 ans qu’elle est dans ce sport, et sa famille la soutient toujours autant. Elle a vécu des moments difficiles, des défaites, mais n’a jamais arrêté. Si elle avait un message à faire passer au monde, cela serait :

« Faites ce que vous aimez, et n’abandonnez jamais votre rêve ! »

 

Rencontre au CDI avec Sandrine BEAU

Mardi 5 Mars, au CDI

Nous avons rencontré Sandrine BEAU.

Elle nous a parlé de son métier. On lui a posé des questions sur son métier, ses romans et sa vie personnelle. Elle nous a lu le 2ème chapitre de Traquées.

 Métier

Elle nous a montré la page de couverture de son nouveau livre Peur dans la neige. Elle écrit pour tous les âges surtout pour les petits. Elle nous a montré comment elle travaille, elle nous a dit qu’elle aime bien écrire dans un endroit calme et confortable. Elle met beaucoup de temps à écrire ses livres. Elle a écrit 99 livres ! Le centième sortira en été. Elle nous a dit qu’elle aime bien écrire ce qu’elle veut.

Les livres

Elle a écrit une histoire sur Alice GUY. C’est une femme qui a créée le cinéma mais elle a été remplacée par des hommes.

Elle a aussi écrit beaucoup de polars comme Traquées ! qui est l’histoire de deux filles qui se font suivre.

Elle a écrit des livres sur le harcèlement, une série qui s’appelle L’étrangleur du 15 août qui est aussi un polar. Elle a écrit un livre avec ses amies qui habitaient dans d’autres pays : il s’appelle On n’a rien vu venir. Et un livre qui s’appelle Le petit chaperon qui n’était pas rouge  qui a plusieurs fins et qui est différent du conte qu’on connaît « Le Petit Chaperon Rouge ».

Elle a choisi l’Afrique comme cadre de plusieurs romans car elle aime bien ce pays.

La vie Privée

Elle nous a raconté la sortie de son 1er livre.
Elle a dit qu’elle était très contente de sa rencontre. Elle a dit qu’elle se sentait bien avec notre classe.

Elle a fait des études en informatique, et cela n’avait aucun rapport avec son métier de maintenant. Elle a deux enfants : une fille et un garçon. La 1ere lectrice de ses livres est sa mère, qui corrige ses fautes d’orthographe. Son père et sa mère sont fiers d’elle.

Mon grand Frère tombé du ciel

Elle est venue au collège car on a lu le livre Mon grand frère tombé du ciel.

Petit résumé :

C’est l’histoire d’une fille qui a 10 ans et qui s’appelle Vicky. Elle a un grand frère qui vient du Sénégal et qui s’appelle Sebastian. Son frère a 30 ans et il arrive avec sa famille : il a une femme qui s’appelle Fatou et une petite fille qui s’appelle Aya. Alors les parents de Vicky décident de donner la chambre de Vicky à son frère et sa famille. Le père commence à ne plus s’occuper de Vicky.  Un soir, le père, la mère et Vicky décident de faire une réunion : à la fin Vicky s’énerve et elle part. Vicky fugue : elle dort sous un arbre pas loin de chez elle. Ses parents la retrouvent et elle rentre chez elle. Vicky et son frère font une guitare : ils commencent à bien s’entendre et Sebastian l’invite à passer Noël chez lui.

Le prénom de Vicky, l’auteure l’a choisi parce qu’il y avait une élève qu’elle avait rencontrée et elle aimait bien son prénom. Les élèves ont bien aimé le livre : ils ont trouvé qu’il y avait beaucoup d’émotions.

Ce que les élèves ont pensé de la rencontre :

Les élèves ont bien aimé la rencontre, ils ont posé des questions sur sa vie privée, son métier et sur ses livres. Les élèves ont bien aimé la personnalité de  l’auteur.

Article rédigé par Esma et Lina

Les élèves de 4èmes, meilleurs que les comédiens ?

Mercredi 13 mars, à 9 heures, nous sommes partis, ainsi que toutes les classes de 4° du collège Simone Signoret,  à pieds, au théâtre Louis Jouvet. Nous étions impatients de découvrir la pièce A trois chez le Bourgeois de la Cie Zocha.Une fois arrivés, il a fallu attendre dix minutes car nous étions en avance. Une fois rentrés au théâtre nous avons été accueillis par l’équipe Zocha en personne ! Nous étions très contents. La salle était grande et c’était calme. Nous étions impatients de voir si leur pièce était meilleure que la nôtre…

En novembre, nous avions travaillé avec la compagnie Zocha pour réécrire et moderniser la pièce A trois chez le Bourgeois. Après plusieurs séances, tous les 4° ont joué la pièce devant une classe de 6°, des professeurs et l’équipe Zocha. La pièce a été très bien jouée et tout le monde était heureux mais parfois des élèves étaient déconcentrés ou riaient.

Mais revenons au spectacle … Après cinq minutes d’attente, le spectacle avait commencé. Leur pièce était aussi modernisée mais ils n’étaient que trois pour quinze personnages. La pièce était amusante, on a beaucoup ri mais c’était très dur pour les comédiens car ils ont joué la pièce pendant une heure sans s’arrêter. Il y avait une bonne ambiance, parfois il y avait de la musique. Ils étaient amusants car leurs déguisements et le décor étaient en rapport avec le chantier. Ils avaient utilisé des éléments comme un souffleur, un diable pour transporter Mme Jourdain, des échelles… Tout était original !  Le point négatif que nous pourrions noter était que parfois quand il n’y avait que deux personnages sur la scène, le troisième était sur le côté et attendait son tour pour jouer son personnage.

A la fin de la pièce, nous avons pu poser des questions aux comédiens. Ils nous ont dit qu’ils partaient parfois en tournée dans d’autres pays comme l’Espagne. Ce très beau projet nous a permis de nous amuser et d’avoir confiance en nous.

Article rédigé par Emirhan et Talal