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Le bruit : risques et protection

Les risques :

  1. Les risques auditifs :

Dès 120 dB, le danger est quasiment immédiat pour l’audition.

A partir de 100 dB, il y a un risque de perte auditive.

Ainsi, une explosion, la détonation d’un pétard à proximité d’une oreille peut provoquer un accident acoustique (déchirure des tympans, luxation des osselets, destruction des stéréo cils…).

Au dessus de 90 dB, l’oreille peut percevoir le bruit comme douloureux.

C’est l’intensité sonore couplée à la durée d’exposition qui peut entraîner des lésions.

En général, la détérioration de l’audition se développe lentement, sur plusieurs années.

Des signaux d’alarme : l’hyperacousie*ou les acouphènes**.

*l’hyperacousie est une intolérance aux bruits même les plus banals et les plus modérés.

**les acouphènes : sifflements, bourdonnements dans les oreilles entendus sans cesse alors que rien dans l’environnement extérieur ne génère ce type de bruit.

En principe, les acouphènes disparaissent après quelques minutes ou quelques heures. Mais si l’exposition est répétée,ce bourdonnement durera de plus en plus longtemps, et risque de devenir chronique.

  1. Les risques non auditifs :

Le bruit est un facteur de stress

Il peut engendrer de la fatigue voire un épuisement.

D’autres effets physiologiques peuvent apparaître comme des symptômes dépressifs, des troubles cognitifs (de la mémoire), …

Le ressenti dépend de chaque personne et du contexte dans lequel le bruit se produit.

Par exemple, une personne qui se trouve dans un moment difficile (deuil, chômage, maladie …) trouvera un bruit insupportable alors qu’une personne vivant dans une situation heureuse percevra ce bruit comme non-dérangeant voire peut-être même comme agréable.

Le bruit est l’ennemi du sommeil

Le bruit altère la qualité du sommeil. Il peut provoquer des difficultés d’endormissement, des éveils au cours de la nuit, changer le rythme des différentes phases du sommeil.

Pour un sommeil de bonne qualité, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) recommande un niveau de 30 dB en moyenne pendant la nuit à l’intérieur de la chambre. 45 dB ne devraient jamais être dépassés.

Et la musique, c’est dangereux ?

Les risques :

– Perte auditive

– Hyperacousie

– Acouphènes

Des précautions simples pour écouter sans risque de la musique :

  • En concert ou en discothèque, il faut :

– Mettre des bouchons d’oreillesindex

– S’éloigner des haut-parleurs

– S’accorder des pauses

  • Quand on utilise un lecteur MP3/4, un iPod ou son téléphone, il faut :
  • Baisser le volume
  • Ne pas écouter plus d’une heure par jour à volume moyen
  • Utiliser les écouteurs vendus avec l’appareil, ils garantissent un volume sonore maximum de 100 dB
  • Ne pas s’endormir avec les écouteurs dans les oreilles ou le casque sur les oreilles
  • Préférer un casque aux écouteurs intra-auriculaires

 

Et pour apprendre et communiquer ?

Les communications perturbées

L’exposition au bruit peut perturber les communications, les activités ( écoute de la télévision par exemple) mais aussi affecter les apprentissages et les performances.

Lorsqu’il y a trop de bruit, on comprend mal ce que disent les personnes avec qui on converse.

Pour que les conditions d’écoute soient satisfaisantes,le niveau sonore de la voix doit être supérieur au bruit de fond de 10 à 12 dB.

Les apprentissages perturbés

Des niveaux sonores élevés à l’école peuvent :

  • entraîner un retard dans l’acquisition du langage (oral et écrit) et du vocabulaire
  • diminuer l’attention (baisse de la concentration) et la mémorisation du cours
  • entraîner une mauvaise compréhension de ce qui est dit. (par exemple, on ne comprend pas bien les nouveaux mots de vocabulaire et on ne comprend alors pas bien la leçon)
  • être une source de fatigue excessive voire d’agressivité et d’agitation

 

Ainsi, être au calme pour bien apprendre est fondamental !

Alors ne faisons pas trop de bruit en classe…