L’ENT : rigueur et effet boomerang.

Après avoir enquiquiné tous azimuts au sujet de l’ENT, j’ai reçu les coups de pied au derrière dont j’avais besoin.

D’abord, « l’engin » nécessite une réelle formation. Savoir construire un scénario de cours et le subdiviser en sous-parties ne suffit pas. Faire le tour des différentes fonctionnalités non plus.

L’ENT est une école de la rigueur car l’algorithme est impitoyable. Si, dans les exercices, je veux utiliser la correction automatique, les éléments de correction que j’indique doivent être parfaitement exacts et en complète cohérence avec le support dont ils sont issus. Si, par exemple, les élèves doivent repérer une date dans un texte et que celle-ci apparaît sous la forme 10/08/14, je dois veiller à faire figurer cette forme de date dans mes éléments de correction et ne pas autoriser comme seule réponse valide le 10 août 2014. Autre point : si je veux faire faire un devoir aux élèves, je dois impérativement préciser les modalités d’évaluation car un devoir sans évaluation critériée n’existe pas sur l’ENT. C’est un exercice à réponse ouverte.

Alors, contrainte nouvelle en sus ? Peut-être, mais pas vraiment. Car l’ENT m’amène surtout à expliciter avec de plus en plus de précision le sens et les modalités de mon action pédagogique. Comme si ma demande envers l’outil me renvoyait un boomerang formateur.