J'enseigne l'allemand depuis 34 ans. J'ai commencé ce blog en 2013 parce que l'internet a révolutionné et facilité ma pratique personnelle de la langue. Je suis convaincue qu'il peut aussi améliorer notre enseignement au quotidien et les apprentissages des élèves. J'ai donc créé ce blog pour documenter mes réflexions et mes pratiques. Depuis mars 2020, à cause de l'enseignement à distance mis en place avec le confinement, j'ai repris la plume. L'objectif : faire honnêtement le bilan des opportunités et des limites de l'enseignement avec le numérique.

J'enseigne l'allemand depuis 34 ans. J'ai commencé ce blog en 2013 parce que l'internet a révolutionné et facilité ma pratique personnelle de la langue. Je suis convaincue qu'il peut aussi améliorer notre enseignement au quotidien et les apprentissages des élèves. J'ai donc créé ce blog pour documenter mes réflexions et mes pratiques. Depuis mars 2020, à cause de l'enseignement à distance mis en place avec le confinement, j'ai repris la plume. L'objectif : faire honnêtement le bilan des opportunités et des limites de l'enseignement avec le numérique.

De l’effet nul aux bonnes raisons de poursuivre les recherches sur l’impact des TIC dans l’enseignement.

Cette fiche de lecture est réalisée à partir d’un article intitulé « Vers une méta-synthèse des impacts des TIC sur l’apprentissage dans l’enseignement du réseau collégial québécois », rédigé par Christian Barrette et publié dans le bulletin Clic du mois d’octobre 2004 sous le lien http://clic.ntic.org/cgi-bin/aff.pl?page=article&id=1085.

Effet nul, tel est le résultat auquel aboutit Christian Barrette après avoir étudié de nombreuses recherches sur l’impact des TIC dans l’enseignement. Dans une large proportion de cas, les résultats sont les mêmes qu’on utilise ou non les supports informatiques pour enseigner.

Doit-on dès-lors renoncer à l’usage des TIC ? Non, car un nombre non négligeable d’études montre que, dans certains cas, les TICE ont des effets plus que positifs : les élèves apprennent plus en passant moins de temps sur leur travail, le rapport coût/rendement d’une formation diminue ; et enfin, d’autres compétences, permettant de gérer des savoirs plus complexes, émergent.

Il apparaît donc nécessaire de poser la question autrement. Devant la diversité des usages des TICE, on s’interroge désormais sur les facteurs qui permettent une réelle plus-value pédagogique. Celle-ci réside d’abord dans l’intention pédagogique à réaliser et dans la stratégie mise en oeuvre pour atteindre cet objectif : toutes deux doivent être, dès le départ, clairement définies par l’enseignant. A partir de là, on distingue différents degrés d’intégration des TIC. Le premier met l’accent sur les informations pouvant être extraites de l’environnement informatique : le but essentiel consiste à collecter des ressources. Le deuxième met à disposition des élèves un environnement de travail leur permettant d’accomplir des tâches plus ou moins complexes : il s’agit là du volet élaboration de compétences. Le troisième enfin amène à construire collectivement un savoir et ainsi à résoudre des problèmes grâce à l’interactivité des outils informatiques : c’est la dimension collaborative.

Stratégie et objectifs pédagogiques clairement définis, niveaux d’intégration des TIC impliquant des positionnements différents de l’enseignant, voilà sans doute le fil de la réflexion à poursuivre.

Tenir un blog ? Pas si simple.

Créer un blog prend trois minutes. Le concevoir, autrement plus longtemps. Pas question ici de comptabiliser le temps consacré à la lecture d’ouvrages ou à la rédaction d’articles. Mais observer l’architecture du blog pour déterminer comment le lecteur pourra au mieux y naviguer. Comment l’accueillir ? Directement, par une porte d’entrée lui fournissant le mode d’emploi ? Ou par les fenêtres empilées des articles ouvertes sur l’instant?

Dans un blog, deux niveaux de structures se superposent. La première émane du chronologique, de son allure imprévue, décousue, feu d’artifice. L’autre relève de la pensée profonde : comment, grâce à ce carnet de notes, suis-je en train de construire la trame de ma réflexion ? Conclusion : un blog se pense.

De l’importance de l’information.

Aujourd’hui, tout passe par internet. Comment comprendre ce bouleversement ? Pratiquer, mais aussi lire, partout. Trouver des lieux où comprendre ces changements. Voici la liste actuelle de mes sources favorites. Mon fil d’Ariane dans ce pays où je me perds encore souvent, malgré ce qu’on appelle la « convivialité ».

Place de la toile sur France Culture.

L’émission « Place de la toile » est diffusée le samedi à 18 heures 10 sur France Culture et est animée par Xavier Delaporte. C’est un rendez-vous incontournable pour ceux qui s’intéressent à PLUS qu’à la dimension technique du numérique. On entre dans le social, l’économique, le philosophique, en bref, dans l’humain (même si l’étude du langage mathématique n’est pas occultée) C’est l’occasion d’acquérir une véritable culture du web, dans un sens humaniste du terme.

A très vite découvrir donc… le samedi… ou tous les jours en version podcast sous le lien : http://www.franceculture.fr/emission-place-de-la-toile

Le fil de mon blog

Ce blog est un outil pour mettre en place ma réflexion sur la révolution du numérique, analyser comment les savoirs sont élaborés avec ces nouveaux outils et en tirer les conséquences inéluctables dans le domaine de  la transmission des connaissances.

Il se présentera sous forme de notes de synthèse sur des choses lues ou expérimentées avec, le plus souvent, un lien vers la production à laquelle il se réfère.

Il s’adresse en particulier aux enseignants souhaitant approfondir leurs connaissances sur le sujet.

Pour l’instant, il est structuré en six catégories :

  1. Les portes de l’information : qui fera l’inventaire des sources sur lesquelles je m’appuie pour trouver des informations.

  2. Le fil des lectures : où figureront mes notes de synthèse.

  3. Le fil de l’éprouvette : qui recensera les expériences que moi ou d’autres auront réalisées.

  4. Le billet du moment : qui se focalisera de manière brève sur un point précis.

  5. La boîte à outils : où seront consignées des astuces pratiques.

  6. Des noms : où je mettrai en valeur les travaux de ceux qui m’inspirent plus que d’autres.