Mes réflexions sur le blog en train de se faire.

La partie immergée du blog.

Le blog, c’est comme une plante verte. Si on ne l’arrose pas régulièrement, si on ne le taille pas au bon moment, il dépérit.

Derrière ces quelques articles (au maximum deux par semaine), il y a du travail.

  1. D’abord, je prospecte pour trouver des sources fiables et renouvelées.

  2. Ensuite, il y a la lecture de ces sources pour les transformer en fiches de lecture.

  3. Puis vient le classement de ces fiches en catégories. Derrière celles-ci, j’envisage de créer des tags car je sais que certains articles se font écho et que je dois mettre cela en valeur. Mais ce que j’ai vu jusqu’à maintenant des tags me paraît trop embrouillé pour être vraiment utilisable.

  4. Plus loin en amont, il y a la réalisation d’un fonds documentaire sur support durable car dans peu de temps, les liens aujourd’hui actifs deviendront d’illisibles « erreurs 404 ».

  5. Enfin, il y a les concepts qui n’apparaissent pas encore mais s’élaborent progressivement.

Bloguer, c’est produire du contenu.

Tenir un blog, c’est écrire, écrire sur du contenu. Cette semaine, l’acte d’écrire m’a semblé laborieux. Parce que les contenus longs et argumentés que j’ai retenus portaient certes sur la même thématique, mais divergeaient fondamentalement dans leurs approches. Parce que aussi je veux faire des notes de lecture synthétiques dont la longueur dépasse à peine celle d’un écran. Un blog se feuillette avant de se lire. Et l’écriture n’en devient que plus exigeante.

Tenir un blog ? Pas si simple.

Créer un blog prend trois minutes. Le concevoir, autrement plus longtemps. Pas question ici de comptabiliser le temps consacré à la lecture d’ouvrages ou à la rédaction d’articles. Mais observer l’architecture du blog pour déterminer comment le lecteur pourra au mieux y naviguer. Comment l’accueillir ? Directement, par une porte d’entrée lui fournissant le mode d’emploi ? Ou par les fenêtres empilées des articles ouvertes sur l’instant?

Dans un blog, deux niveaux de structures se superposent. La première émane du chronologique, de son allure imprévue, décousue, feu d’artifice. L’autre relève de la pensée profonde : comment, grâce à ce carnet de notes, suis-je en train de construire la trame de ma réflexion ? Conclusion : un blog se pense.