NON au harcèlement!

Harcèlement scolaire : 5 conseils pour dire stop

Le harcèlement scolaire, tout le monde y est confronté de près ou de loin. En tant que victime, en tant que harceleur ou comme simple témoin. Pour ne pas laisser la situation s’envenimer, il est important d’agir rapidement. En France, environ 10 % des élèves sont concernés.

1. Identifier le harcèlement

Il se caractérise par l’action répétée de violences d’une ou plusieurs personnes envers une cible. Les violences sont souvent verbales au début mais elles peuvent également être physiques et surtout morales. Cela se traduit par des insultes, des moqueries, des coups, mais aussi des gestes dévalorisant. La personne harcelée, par conséquent, perd confiance en elle et se sent dévalorisée.

2. En parler aux personnes de confiance

Bien souvent, les personnes harcelées sont victimes d’un effet boule de neige et leurs agresseurs se liguent contre elles. Il s’agit alors de la pression de groupe, qui peut conduire à un comportement dépressif . Elles doivent alors se tourner vers les amis proches, leur famille mais aussi le corps enseignant (professeurs, CPE, surveillants) ou les infirmières scolaires pour parler de ce qu’elles subissent.

3. Se méfier des réseaux sociaux

Depuis quelques années et la montée en puissance des réseaux sociaux auprès des jeunes générations, le harcèlement se mue en cyberharcèlement. Pour éviter de tomber dans un piège, mieux vaut ne jamais envoyer une photo de soi, surtout peu conventionnelle (dénudé, etc…) à quiconque. Pour rappel, photographier ou filmer, sans son consentement une personne ou transmettre son image est passible d’un an d’emprisonnement et de 45 000 € d’amende ».

4. Être lanceur d’alerte plutôt que témoin passif

En dehors de la personne harcelée et de ses bourreaux, d’autres individus qui la fréquentent au quotidien peuvent inter-agir dans le processus de harcèlement. Il s’agit des témoins. Souvent passifs, ils ne participent pas à l’action de harcèlement mais leur silence fait d’eux des complices.

5. Contacter les numéros d’urgence

En cas de grande difficulté à parler de ses problèmes à ses proches, d’autres solutions existent. Depuis trois ans, le gouvernement a mis en place un numéro vert (gratuit) pour signaler le harcèlement : le 30 20. À son lancement, 250 référents ont été mis en place dans les académies pour recueillir les différentes situations. Enfin, le 0 800 200 000 est le numéro vert de Net écoute est destiné aux enfants et adolescents confrontés à des problèmes dans leurs usages numériques (de 9 heures à 19 heures du lundi au vendredi).

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