« Buddha Blue », Protoxyte d’azote…attention danger!

Depuis quelques temps ces nouvelles drogues circulent facilement dans et en dehors des établissements scolaires. Si elles paraissent moins agressives de part leur prix et leur  accessibilité facile, elles n’en sont pas moins dangereuses…Ne tombez pas dans ce piège…mortel! Refusez systématiquement toute proposition !

Le « buddha blue », qui se consomme avec le liquide de la cigarette électronique, est proche du cannabis mais peut entraîner des symptômes bien plus graves pour la santé.

Cette drogue n’est pas nouvelle mais se répand dans les lycées: le « buddha blue », un cannabinoïde de synthèse, inquiète les rectorats. Sept lycées ont fait l’objet de signalements depuis la rentrée, après que 17 élèves ont inhalé cette substance illégale et présenté des symptômes.

Quels effets?

Le « buddha blue » est une drogue de synthèse, qui contient une substance, le 5F-AKB48, équivalente au principe actif du cannabis. Ce cannabinoïde se présente principalement sous forme de liquide et se consomme avec la cigarette électronique. Si les consommateurs cherchent avant tout les effets du cannabis, les conséquences peuvent être beaucoup plus graves : après une phase de relaxation, la montée peut être très brutale, avec des maux de tête, une tachycardie, des hallucinations, ou encore des crises de paranoïa, expliquait Thomas Nefau, docteur en pharmacie et coordinateur à l’Observatoire français des drogues et des toxicomanies.

 Egalement appelé PTC pour « pète ton crâne », le « buddha blue » est davantage prisé par les jeunes adolescents, et semble se répandre dans les établissements scolaires français.

Quelles régions concernées?

En France, le « buddha blue » avait déjà fait parler de lui: en décembre 2017, à Brest, des jeunes âgés de 16 et 17 ans avaient été pris de « crises de paranoïa » après avoir inhalé le produit. Les fioles de liquides avaient été vendues dans un établissement scolaire, et quatre jeunes avaient été arrêtés. Selon la police du Finistère, il s’agissait alors d’une première officiellement dans l’Hexagone.

En France, seules des intoxications aiguës non fatales ont été signalées, souligne l’Observatoire français des drogues et des toxicomanes. Mais des cas mortels ont déjà été recensés, en Europe et aux Etats-Unis. « On recense deux cas d’overdose mortelle en Europe », détaille Grégory Lange, de l’Association nationale de prévention en alcoologie et addictologie.

Outre-Atlantique, le vapotage d’huile de cannabis aurait entraîné 26 décès, et 1300 cas de maladies pulmonaires sévères associées à cette pratique ont été recensés dans tout le pays depuis le printemps. Si l’implication de liquides infusés au cannabis n’a pas été formellement avérée à ce stade, les autorités américaines ont mis en garde les usagers de cigarettes électroniques contre l’utilisation de ces produits.

source: L’Express

PROTOXYTE D’AZOTE: Attention Danger!
L’usage détourné du protoxyde d’azote est un phénomène identifié depuis plusieurs décennies notamment dans le milieu festif. Mais la recrudescence de cet usage, chez des collégiens, lycéens et étudiants avec des consommations répétées, voire quotidiennes, au long cours et en grandes quantités, contribue à expliquer la gravité des dommages signalés plus récemment.

Le protoxyde d’azote c’est quoi ?

Le « gaz hilarant » ou « proto », c’est du protoxyde d’azote (molécule : N2O).
Pour son usage « alimentaire », le gaz est en vente libre, sous la forme de cartouches (pour les siphons à Chantilly par exemple) ou de bonbonnes.
Son usage détourné consiste à inhaler le gaz par le biais d’un ballon, après avoir « cracké » la cartouche pour l’ouvrir. Le produit est bon marché et facilement accessible dans les commerces.

Il est surtout consommé par les collégiens, lycéens et étudiants. Ils recherchent l’effet rapide, fugace, euphorisant et les distorsions sensorielles ressenties avec ce produit.

La consommation du protoxyde d’azote présente des risques.

Des risques immédiats : asphyxie par manque d’oxygène, perte de connaissance, brûlure par le froid du gaz expulsé, désorientation, vertiges, chutes notamment.
En cas de consommations répétées et à intervalles rapprochés et / ou à fortes doses, de sévères troubles neurologiques, hématologiques, psychiatriques ou cardiaques peuvent survenir.
La consommation associée à d’autres produits (alcool, drogues) majore les risques.

source: https://www.drogues.gouv.fr/actualites/lusage-detourne-protoxyde-dazote-une-pratique-risques-de-plus-plus-repandue

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