La presse sous la Révolution française : journaux et journalistes.

La presse subit un changement au moment de la révolution suite à la proclamation de la liberté de la presse. La Déclaration des Droits de l’Homme et du citoyen de 1789 énonçait la liberté de penser. « Tout citoyen peut donc écrire, parler, imprimer librement sauf s’il abuse de cette liberté déterminée par la loi. »

Entre 1789 et 1800, on constate, près de 1300 périodiques nouveaux.

La Déclaration des Droits de l’Homme et du citoyen déclenche une exceptionnelle floraison de journaux qui est immédiatement perçue comme l’une des grandes nouveautés de la période.

 

La portée de l’influence des journaux s’étendit temporairement, au point que la presse soit considérée comme une force majeure au sein de la société. La lecture des journaux était une forme de participation des électeurs à la vie politique.

 

Les journaux servaient de véhicule pour opérer un changement au sein de la société à travers des campagnes politiques et des revendications rivales à la représentation par victoire électoral.

(D’après l’article « Presse » de « L’Encyclopédie »de Diderot et d’Alembert (1751-1772) le droit politique de la presse est de la plus grande importance pour tous les États et il devrait être le droit commun de l’univers.)

 

La presse demeure le seul moyen d’information de la masse de population, d’autant plus que celle-ci est polémique. Les journaux sont ainsi un moyen de mobilisation politique. En conséquence, les gouvernants examinent de près la presse et sont très sensibles à son pouvoir. Ils considèrent la presse comme une arme, un contre-pouvoir. Les gouvernants craignent la presse et les journalistes.

Les exemples de journaux sous la Révolution : L’Ami des citoyens, L’Ami du peuple, L’Accusateur public, L’Ami du roi …

 

Chanel et Victoire

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