Les femmes et la presse aux XVIIIe et XIX siècles.

 

La place des femmes a longtemps été reconnue en dessous des hommes. Les femmes ont longtemps eu l’image d’être la femme au foyer et dominée par son mari. Le code civil napoléonien de 1804 démontre que l’homme de la famille détient le pouvoir sur sa femme et ses enfants tant qu’ils sont mineurs. La femme n’a pas le droit de tromper son mari sous peine d’être battue ou tuée.

À partir de 1789, les femmes prennent la parole, rédigent des pétitions, écrivent des journaux et portent des jupons aux trois couleurs Nationales (bleu, blanc, rouge).

En août 1790, le mari n’a plus aucun droit d’enfermer sa femme et ses enfants.

En 1791, Olympe de Gouges (1748-1793) rédige une Déclaration des Droits de la Femme et de la citoyenne, elle est condamnée à la peine de mort pour avoir tenté de rétablir un gouvernement autre que “un et indivisible”. Elle est considérée comme une des pionnières du féminisme français et elle est souvent prise pour emblème par les mouvements pour la libération des femmes.

Vers 1830, plusieurs articles sont publiés pour la cause des femmes. En France, le Club des femmes libres ou celui des Vésuviennes revendiquent l’égalité totale

Le premier congrès international des droits de la femme se réunit à Paris en 1878, à l’occasion de l’exposition universelle. De nombreuses représentantes y participent et sept résolutions y sont proposées, comme “la femme adulte est l’égal de l’homme adulte”. Le vote des femmes a été abordé mais pas soutenue par toutes les participantes. Hubertine Auclert y a même fait un discours pour le vote des femmes françaises, elle n’a pas été autorisée à le présenter mais l’a publié plus tard.

En 1975, Simone Veil autorise l’IVG (Interruption Volontaire de Grossesse) qui peut être pratiquée seulement après les 14 premières semaines juste après le premier jour des premières règles.

Dans l’industrie, les femmes sont payées à la pièce et travaillent plus, alors que les hommes sont payés à la journée et sont mieux payés à travail égal.

Le corps de la femme est vu par les hommes, les collègues ou bien les supérieurs pour un usage sexuel. Si une femme se fait violer, elle doit épouser son violeur ou bien elle se fait tuer par sa famille pour restaurer l’honneur. Il faudra attendre 1992 pour que le harcèlement sexuel soit introduit dans le code pénal.

Les femmes sont-elles libres ? La femme est-elle égale à l’homme ? Le mouvement n’est pas terminé !

 

Toutes nos ressources sont sur internet.

Wikipédia

https://www.histoire-pour-tous.fr/livres/4622-histoires-des-femmes-dans-la-france-des-xixe-et-xxe-siecle.amp.html

https://gallicia.bnf.fr/blog/01032019/luttes-pour-les-droits-des-femmes-au-19e-siecle?mode=mobile

https://www.herodote.net/Les_femmes_travers_l_histoire-synthese2532.php

 

 

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