Liberté de la presse et Révolution française

De 1789 à 1792, la censure exercée par l’Ancien Régime disparaît : la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen consacre, le 24 août 1789, « la libre communication des pensées et la liberté d’imprimer ses opinions ». Les journaux se multiplient on passe de 200 titres de périodiques à la fin du XVII e siècle à 1 050 un siècle plus tard. Alors que la censure royale n’autorisait que 60 feuilles dans le royaume en 1788, elles seront 500 en 1792 à Paris.

Au début de la Révolution, les gazettes les plus imprimées ne dépassent pas une diffusion de plus de quelques milliers d’exemplaires. A ce moment-là apparaissent les salles et clubs de lecture et permettent à un exemplaire d’être lu par plusieurs personnes, les clubs jacobins constituent petit à petit le réseau de communication le plus important entre la presse et les citoyens de la classe moyenne. La lecture des journaux permet aux habitants de la province de s’informer sur ce qui se passe à Paris et permet également aux jacobins de présenter des idées révolutionnaires. Il paraît environ un nouveau périodique par jour. De nombreux hommes politiques se tournent vers le journalisme pour exposer leurs idées ou gagner de l’argent ; par exemple, à la veille de l’ouverture des Etats généraux, Mirabeau avec son journal qui portait le nom de cette assemblée donna l’élan, et son journal fut suivi de la création de beaucoup d’autres. Cette période de liberté presque totale s’achève en effet après le 10 août 1792 et la chute de la monarchie (début de la terreur). Les autorités de l’époque condamnent toute personne qui diffuserait des informations grâce à des journaux.

https://gallica.bnf.fr/essentiels/repere/liberte-presse-revolution

https://fr.wikipedia.org/wiki/Presse_sous_la_R%C3%A9volution_fran%C3%A7aise

https://www.histoire-image.org/fr/etudes/ere-nouvelle-presse-debut-revolution

Eléonore et Lya

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