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Bonjour,
Voici quelques idées de randonnées alpines. Un reportage sera publié chaque lundi durant l’ensemble de la période estivale. Le premier est exceptionnellement publié en avance.
Bonne lecture.
Difficulté : Facile
Dénivelé : 590 m
Altitude départ : 1670m
Altitude arrivée : 2260m, possibilité de poursuivre un peu plus haut (ce qui est le cas ici)Le départ se fait du hameau de Bonnenuit, entre Valloire et le Col du Galibier. Un petit parking au départ du sentier se trouve en contrebas de la route, sur un chemin semi-goudronné.
Parcours sur la carte IGN (via Géoportail):
Franchissement du torrent et un regard plein nord: le petit triangle de gauche est la Pointe du Vallon (2768 m), le grand triangle central est le Grand Perron des Encombres (2825 m). Les deux sommets se trouvent à une vingtaine de kilomètres et sont de l’autre côté de la vallée de l’Arc. Pour information, le Grand Perron des Encombres est assez proche de la Pointe de la Masse aux Ménuires.
Début d’ascension en forêt de mélèzes notamment.
La première partie est assez pentue. En arrière plan le hameau de Bonnenuit et la route du col du Galibier.
Arrivée au hameau des Aiguilles.
Une vue juste au-dessus du hameau, avec de gauche à droite: l’Aiguille d’Argentière (3237 m) qui ne se dégage pas vraiment, le col des Trois Pointes (3043 m) au centre, en partie masqué, la Pointe Salvador (3202 m), l’Aiguille Méridionale d’Arves (3514 m), le col de Gros Jean (3265 m), l’Aiguille Centrale d’Arves (3513 m) et tout à droite, l’Aiguille de l’Epaisseur (3230 m).
Toujours le même panorama alors que nous progressons dans les alpages.
Les deux Aiguilles d’Arves et l’Aiguille de l’Epaisseur à droite.
La Combe du Puy qui mène au col de l’Epaisseur (2891 m).
Et voilà le refuge des Aiguilles d’Arves (2260 m) que nous atteignons après une dernière montée assez raide et parfois un peu glissante (qui s’appelle d’ailleurs « le mauvais pas »). Nous avons donc fait environ 550 m de dénivelé.
Une vue vers l’est depuis le refuge, dans l’axe du torrent des Aiguilles. On retrouve notre chemin dans les alpages, puis des sommets au fond, sur l’autre versant de la Valloirette, avec de gauche à droite: la Pointe de la Sandonière (2925 m, à 14 km), une sorte de mamelon qui est la Sétaz des Prés (2538 m, à 5,5 km), en arrière, la Roche Noire (3067 m, à 13 km), de nouveau plus en avant, la Mitre (2720m, à 5,5 km), le Gros Perron (2771 m) et la Sétaz Vieille (2773 m), et tout à droite les Pointes d’Orient (2949 m, à 6 km).
En dessous, le torrent des Aiguilles au débit peu fourni en cette période de l’année.
Les deux Aiguilles d’Arves et le col de Gros Jean de plus en plus proches.
Voilà, je n’ai pas été plus loin que là, estimant que ce n’était pas nécessaire puisque plus l’on se rapproche des Aiguilles, moins on les voit (je me suis donc arrêté à 1,8 km à vol d’oiseau des Aiguilles). Ici, de gauche à droite: tout à gauche, l’Aiguille Méridionale d’Arves, le col de Gros Jean au-dessus du névé (qui est en fait le « glacier » de Gros Jean), l’Aiguille Centrale d’Arves, le col des Aiguilles d’Arves (3163 m) en partie masqué sous lequel se trouvait jadis le glacier des Aiguilles d’Arves, et tout à droite, la Tête de Chat qui est en fait l’Aiguille septentrionale d’Arves (3364 m).
Voilà, plus qu’à faire demi-tour et reprendre le même chemin.
A noter que les Aiguilles d’Arves sont constituées d’un conglomérat nummulitique très épais.
Quant à la crête d’Argentière, que nous avons longée sur notre gauche, elle est formée de flysch gréseux très fortement plissé (j’ai passé mon temps pendant la montée à observer cette crête)!
Sitographie:
Géol-Alp
Générateur de panorama
N. Bouchaud avril 2020