L’apprenti, documentaire, cinéma-vérité, met en scène des personnes, réelles, des situations réelles.
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L’apprenti bande annonce de Samuel COLLARDEY par ilovecinema[/dailymotion]
Qu’ est-ce qu’un documentaire ?
Selon John Grierson, cinéaste anglais du début du XX è s, le documentaire est « un traitement créatif de la réalité« . C’est une manière subjective d’interpréter la réalité.
Le premier documentaire : Nanouk l’esquimau de Robert Flaherty, Etats Unis, 1922
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Ce documentaire filme le vie de Nanouk et sa famille. Le premier film ayant brûlé, Flaherty va le refaire en mettant en scène toute l’histoire et en transformant la réalité. Par exemple, Nanouk n’utilise plus le harpon mais le fusil, le poisson qu’il fait semblant de pêcher est déjà mort. Site Image
Des documentaires peuvent aussi être intégrés à une fiction. Dans le film Stomboli, le cinéaste italien Rosselini filme une vrai pêche au thon dans le sud de l’Italie.
Le documentaire crée un effet de réel et met en valeur, par contraste, l’actrice Ingrid Bergman. La brutalité de l’action s’oppose à la délicatesse et l’élégance de la star.
L’APPRENTI. SAMUEL COLLARDEY. 2008
Documentaire : Mathieu est un élève d’un lycée agricole de Franche-Comté qui va faire son année d’apprentissage dans la ferme de Paul. Mathieu est tantôt au lycée tantôt à la ferme. Le week-end, il va chez sa mère, séparée de son mari depuis 5 ans. L’histoire et les personnages sont vrais.
Fiction . certaines scènes ont été voulues ou arrangées par le réalisateur : la scène de la luge, la scène du jeu avec les camions dans la chambre de Mathieu….
Interview de Samuel Collardey sur la réalisation de l’Apprenti. 2008
Influences artistiques
Peinture : Gustave Courbet( 1819-1877)
Gustave Courbet peintre du XIX è siècle, originaire La Franche-Comté comme Collardey, a influencé l’esthétique du film par sa manière de peindre les paysages et les paysans dans leurs tâches quotidiennes, au sein de la nature. Il est le chef de file du courant réaliste : il veut peindre le monde tel qu’il est et particulièrement le monde paysan. Fiche sur le réalisme. Musée d’Orsay.
Musique « Je te promets » Jacques Goldman 1986.
C’est Mathieu qui a introduit cette chanson. Celle-ci est devenue un leitmotiv du film pour exprimer les sentiments intérieurs du personnage. Pour des problèmes de droit, ce n’est pas Johnny Halliday qui chante dans le film mais sa doublure Eric Bany.
Je te promets le sel au baiser de ma bouche
Je te promets le miel à ma main qui te touche
Je te promets le ciel au dessus de ta couche
Des fleurs et des dentelles
Pour que tes nuits soient douces
Je te promets la clé des secrets de mon âme
Je te promets la vie de mes rires à mes larmes
Je te promets le feu à la place des armes
Plus jamais des adieux
Rien que des au revoir
refrain
J’y crois comme à la terre
J’y crois comme au soleil
J’y crois comme un enfant
Comme on peut croire au ciel
J’y crois comme à ta peau
A tes bras qui me serrent
J’te promets une histoire différente des autres
J’ai tant besoin d’y croire, encore
Je te promets des jours
Tous bleus comme tes veines
Je te promets des nuits rouges
Comme tes rêves
Des heures incandescentes
Et des minutes blanches
Des secondes insouciantes
Au rythme de tes hanches
Je te promets mes bras
Pour porter tes angoisses
Je te promets mes mains
Pour que tu les embrasses
Je te promets mes yeux
Si tu ne peux plus voir
J’te promets d’être heureux
Si tu n’as plus d’espoir
refrain
Et même si c’est pas vrai
Si on te l’a trop fait
Si les mots sont usés
Comme écrits à la craie
On fait bien des grands feux
En frottant des cailloux
Peut-être avec le temps
A la force d’y croire
On peut juste essayer pour voir
Et même si c’est pas vrai
Même si je mens
Si les mots sont usés
Légers comme du vent
Et même si notre histoire
Se termine au matin
J’te promets un moment
De fièvre et de douceur
Pas toute la vie mais quelques heures
Je te promets le sel au baiser de ma bouche
Je te promets le miel à ma main qui te touche
Je te promets le ciel au dessus de ta couche
Des fleurs et des dentelles
Pour que tes nuits soient
