Evaluations sept 2020- 3°/4°

Dictée 4°

La route étroite et longue traversait le pays des dunes. Il n’y avait rien d’autre ici que le sable, les arbustes épineux, les herbes sèches qui craquent sous les pieds et, par-dessus tout cela, le grand ciel noir de la nuit. Dans le vent, on entendait distinctement tous les bruits, les bruits mystérieux de la nuit qui effraient un peu.

J.M.G. Le Clézio, « Les bergers », Mondo et autres histoires, Gallimard, 1978.

Réécriture 4°

Consigne : Réécrivez le passage en remplaçant « Robinson » par « elles ». Faites toutes les modifications nécessaires.

Après plusieurs heures de marche laborieuse, Robinson arriva au pied d’un massif de rochers entassés en désordre. Il découvrit l’entrée d’une grotte, ombragée par un cèdre géant ; mais il n’y fit que quelques pas, parce qu’elle était trop profonde pour pouvoir être explorée ce jour-là.

Michel Tournier, Vendredi ou la Vie sauvage, Folio junior


Dictée 3°

« La face humaine de Javert consistait en un nez camard, avec deux profondes narines vers lesquelles montaient sur ses deux joues d’énormes favoris. On se sentait mal à l’aise la première fois qu’on voyait ces deux forêts et ces deux cavernes. Quand Javert riait, ce qui était rare et terrible, ses lèvres minces s’écartaient, et laissaient voir, non seulement ses dents, mais ses gencives, et il se faisait autour de son nez un plissement épaté et sauvage comme sur un mufle de bête fauve. Javert sérieux était un dogue ; lorsqu’il riait, c’était un tigre.

Les Misérables. V.Hugo.

Compétence : Réécrire un texte en respectant les régularités orthographiques

 

Consigne : Réécrivez le passage en remplaçant « L’homme » par « La femme ». Faites toutes les modifications nécessaires.

Réécriture 4°

« L’homme baissa la tête, ramassa le sac qu’il avait déposé à terre, et s’en alla. Il prit la grande rue. Il marchait devant lui au hasard, rasant de près les maisons comme un homme humilié et triste. Il ne se retourna pas une seule fois. S’il s’était retourné, il aurait vu l’aubergiste de la Croix-de-Colbas sur le seuil de sa porte, entouré de tous les voyageurs de son auberge et de tous les passants de la rue, parlant vivement et le désignant du doigt (…). »

Victor Hugo, Les Misérables

Sources : Eduscol.

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