D’ici et d’ailleurs: courts métrages

Madagascar Carnet de voyage de Bastien Dubois, 2009, 11’30

Madagascar, Carnet de voyage from bastiendubois on Vimeo.

Madagascar, carnet de voyage

 

Quand passe le train, Jérémie Reichenbach, 2013, 30′

http://www.formatcourt.com/2013/03/%C2%AB-quand-passe-le-train-%C2%BB-de-jeremie-reichenbach/

 

Irinka et Sandrnka, de Sandrine Stoianov, 2007, 16’30.

Irinka et Sandrinka from sandrine stoianov on Vimeo.

 

 

Kwa Heri Mandina, de Robert Jan Lacombe, 2010, 30′.

[youtube]https://youtu.be/hef6Roa2z3U[/youtube]

 

Lisboa Orchestra, Guillaume Delapierre, 2012, 12′

LISBOA ORCHESTRA / Teaser from Guillaume Delaperriere on Vimeo.

Comment représenter l’enfance ?

Comment commencer un film ?

Lisboa Orchestra

 

Les éperons de la liberté, Pam Munoz Ryan

Les éperons de la liberté. Pam Munoz Ryan

Contrôle de lecture cursive :  eperons liberté élève

Avis des lecteurs de 5°F

J’ai aimé de ce roman car cette jeune fille défend le droit de vote des femmes, le fait que les femmes peuvent conduire une diligence aussi bien que les hommes. J’aime aussi beaucoup le caractère de Charlotte et son projet qu’elle mène à bien. Maya Rose.

J’ai aimé ce roman car il est simple à lire et plein de rebondissements. Il y a aussi des sentiments comme la peur, la colère, la joie et la tristesse qui donnent une toute autre dimension à l’histoire et la rend captivante. Ethan

J’ai aimé ce livre car l’émotion, au début,  était plus présente qu’à la fin avec la mort de Liberté, l’empêchement d’aller à l’écurie, la vie dans l’orphelinat. C’est aussi l’histoire d’une fille qui vit une aventure. Elle traverse tout un pays, elle ne renonce jamais à ses rêves. J’aime bien lire toutes sortes d’histoires, alors, bien sûr que je l’ai aimé. Philomène.

J’ai bien aimé ce roman car il y a la passion pour les chevaux, l’amitié, la tristesse, la vengeance! Dommage qu’il n’y ait pas d’illustrations. Mattéo

J’ai bien aimé car l’histoire est intéressante et que le voyage est long; on apprend plein de choses. On apprend aussi que rien ne peut détruire les rêves. Quand on veut, on peut. Et ça m’a vraiment plu son côté décisif; Charlotte ne recule devant rien et elle persiste. Lison

Le western

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Définir le genre du western à partir de cette image.

Un homme, un cheval, et toute l’immensité de Monument Valley, décor grandiose et immuable  illustrent pour l’Amérique le mythe de la conquête de l’Ouest et l’époque des pionniers entre 1860 et 1890.  Le western raconte  la naissance d’une nation, mais transforme l’histoire en légende. Il a une dimension épique, par la grandeur des paysages et par les valeurs qu’incarnent les héros (héroïsme, courage, force de caractère, loyauté, honnêteté). Les indiens sont considérés comme des sauvages à éliminer.  « Le western est le cinéma américain par excellence »  dit le critique André Bazin.

On retrouve dans ces films, toujours les mêmes motifs : le Far West avec la rue, le saloon, la boutique du barbier, le solitaire, le shérif face à des hors-la-loi sanguinaires, le fermier têtu, un idiot du village, la corde de chanvre, l’étoile du shérif, l’armement traditionnel : Colt Peacemaker et Winchester 73 ou Henry Repeating Riffle.

Cadrage cinématographique

Le western utilise le plan large et le plan de grand ensemble pour montrer le personnage dans le vaste paysage qu’il traverse ou qu’il doit conquérir. Souvent la caméra pivote pour découvrir un élément menaçant qui surgit dans la scène. Les plans rapprochés traduisent des tensions fortes. dans les instants qui précèdent un affrontement, un duel, on utilise la technique du champ-contrechamp.

Trois périodes dans l’histoire du western.

Le western classique : du début du XX°s aux années 50.

Le western qui est le cinéma américain par excellence exprime toutes les valeurs de la société américaine : Résultat de recherche d'images pour "La Prisonnière du désert"

  • la conquête de l’Ouest : le rapport entre le sauvage (l’indien) et le civilisé (le blanc). Fort Apache, 1948
  • la naissance des villes : le rapport entre la loi et le crime. Liberty Valence 1962
  • une réflexion sur la violence : entre bandes hors la loi, entre hors la loi et forces de l’ordre et entre armée américaine et tribus indiennes.

John Wayne incarne le héros du western. Il est courageux, sûr de lui, loyal, honnête et juste. Il protège les plus faibles. C’est un héros positif, l’américain idéal. Le genre est à son apogée entre 1950 et 1965, son maître incontesté est le réalisateur John Ford.

[youtube]https://youtu.be/2MzeCUblV3s[/youtube]

Les plus grands westerns.

La prisonnière du désert, (John Ford, 1956) et Johnny Guitar (Nicholas Ray,1954) L’homme qui tua Liberty Valance (John Ford, 1962), Rio Bravo (Howard Hawks, 1959)

Le sur-western ou western politique : années 60.

Le héros ne croit plus aux valeurs de l’Amérique, il est tourmenté et devient un anti-héros. les scènes deviennent plus violentes. Le sang apparaît : L’homme de l’ouest D’Anthony Mann, avec Gary Cooper (une bagarre à mains nues qui dure 10 mn). L’Appât de James Stewart, La Flèche brisée change la représentation de l’indien qui devient un personnage.

[youtube]https://youtu.be/ODwt-fjh0nw[/youtube]

Dans les années 60, une vague de contestation de la jeunesse secoue la société américaine. Elle manifeste contre la guerre de Vietnam, contre la bombe atomique, cotre la société de consommation. elle défend les droits des minorités (les noirs, les femmes, les homosexuels…). C’est le mouvement hippie et la naissance de la culture Pop, une culture du mélange. Les Beatles triomphent aux Etats-Unis. Succès de la bande-dessinée Lucky Luke par Morris/Goscinny

Le western crépusculaire : années 70.

Le western n’incarne plus le rêve américain mais un cauchemar. Il déconstruit la mythologie du western. Il n’y a plus de séparation nette entre les bons et les méchants. Les hommes politiques sont souvent corrompus. Les scènes deviennent ultra-violentes.  Le Gaucher de Sam Peckinpah, 1969. En Italie,  Sergio Leone réinvestit le genre du western. Sergio Leone  réalise quatre westerns successifs : Pour une poignée de dollars (1964), Et pour quelques dollars de plus (1965), le Bon la brute et le truand (1966), Il était une fois dans l’Ouest (1968).

[youtube]https://youtu.be/-oSjtNMB9uI[/youtube]

Analyse de séquences dans Pour une poignée de dollars, Sergio Leone.

Pour une poignée de dollars

Liens pour approfondir

Ciné Club de Caen : le western.

Archives et critiques

Saltimbanques Apollinaire

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Saltimbanques

Dans la plaine les baladins
S’éloignent au long des jardins
Devant l’huis des auberges grises
Par les villages sans églises

Et les enfants s’en vont devant
Les autres suivent en rêvant
Chaque arbre fruitier se résigne
Quand de très loin ils lui font signe

Ils ont des poids ronds ou carrés
Des tambours des cerceaux dorés
L’ours et le singe animaux sages
Quêtent des sous sur leur passage

Guillaume Apollinaire Alcools (1913)

Voyage au centre de la terre

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Visionnaires (Jules Verne) par LPDE

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