Couleur de peau : miel. 2012

Un film documentaire hybride : mélange d’images documentaires (Images d’archives et vidéos personnelles appartenant à la famille adoptive de Jung) à des dessins et des animations en 2D (décors) ou 3D (personnages)

Analyse de séquences : vidéos.https://transmettrelecinema.com/film/couleur-de-peau-miel/#video Continuer la lecture

L’expressionnisme

L’expressionnisme est un courant artistique apparu au début du XXe siècle, en Europe du Nord, particulièrement en Allemagne. L’expressionnisme a touché de multiples domaines artistiques notamment la peinture et le cinéma.Il fut condamné par le régime nazi qui le considérait comme un « art dégénéré ».

L’expressionnisme est la projection d’une subjectivité qui exprime une angoisse intérieure. Il aborde globalement les mêmes thèmes : la peur, l’angoisse, la folie. Les représentations de la réalité sont déformées (formes et  couleurs) pour atteindre la plus grande intensité expressive. Cette esthétique convient bien aux  films fantastiques et d’horreur.

Peintres expressionnistes

Résultat de recherche d'imagesEdgar Munch, Le cri,1893

« Je me promenais sur un
sentier avec deux amis – le soleil
se couchait – tout d’un coup le
ciel devint rouge sang, je m’arrê
tai, fatigué, et m’appuyai sur une
clôture – il y avait du sang et des
langues de feu au-dessus du fjord
bleu-noir et la ville – mes amis
continuèrent, et j’y restai, trem-
blant d’anxiété – et j’ai entendu
un cri infini déchirer la nature »
Munch

"Le Cri" d'Edvard MunchCette figure a inspiré le personnage du film d’horreur  Scream

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Le radeau de la Méduse ou des illusions.

Le radeau de la Méduse, Théodore Géricault

[youtube]https://youtu.be/X-P48R-9Nyg[/youtube]

Le radeau des illusions, Gérard Rancinan.

 

Rancinan évoque les naufrages de immigrés sur des embarcations de fortune. Beaucoup mourront, peu seront sauvés. évoque les risques physiques et les rêves des immigrés qui se briseront comme une vague. Au fond à droite, le panneau Hollywood et la tour Eiffel symbolisent l’ eldorado rêvé et inaccessible, le mirage d’une vie meilleure. dans un souci réaliste; tous les figurants sont d’origines  diverses : d’Indonésie, du Vietnam, d’Algérie, du Benin, du Tchad, de Tunisie, de Corée du Sud, de Pologne, d’Inde, des Philippines…

Site de Rancinan

En 2008, la photo atteint un record historique pour une vente de photographie contemporaine au prix de 71200 euros lors d’une vente aux enchères.

Le travail des enfants au XIX è s à travers les archives.

Dans le cadre de l’EPI « Enfant tout un métier », portant sur la condition des enfants au XIX è siècle en France et au Royaume Uni, les élèves de 4°A, 4°C et 4°E se sont rendus aux archives départementales de Seine et Marne afin de consulter des documents sur ce sujet.

 

Un des trésors des archives : une carte du Moyen Age.

 

Ils avaient déjà abordé ce thème en cours, dans le cadre de l’EPI (projet interdisciplinaire) à travers l’étude de l’essor industriel de la société au XIX è siècle. En français et en anglais, ils avaient découvert la condition des enfants dans Les Misérables de V.Hugo et dans Oliver Twist. de Dickens.  Une visite aux archives était pour eux l’occasion de confronter les œuvres littéraires aux documents historiques, la fiction à la réalité, la petite histoire à la grande histoire. Ils ont pu prendre connaissance des journaux, textes de lois, procès verbaux qui témoignaient de la vie des enfants 150 ans plus tôt sur ce même territoire.

Voici quelques documents consultés.

(cliquez sur les documents ci-dessous pour les agrandir)

 

 

 

 

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Pour aller plus loin : liens et images

http://arhfilariane.org.pagesperso-orange.fr/communes/stf_pth/travail_enfants.htm

Rédaction. En vous inspirant des auteurs étudiés, V.Hugo, Dickens, Baudelaire, et de l’iconographie ci-dessous, imaginez le portrait d’un enfant ayant pu exister au XIXè s.

  • Imaginez le décor qui forme le cadre du tableau et son éclairage.
  • Choisissez un point de vue et organisez la description dans l’espace.
  • Employez du vocabulaire
    • mélioratif et péjoratif
    • des substituts variés
    • des figures de style
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Enfants riches dans un salon de thé. Jean Beraud

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Le Creusot

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Marteau pilon du Creusot

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Le grand marteau pilon à vapeur du Creusot

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Vannier

Les enfants au travail dans les usines du XIX s.

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Vente à la criée. Marchand de journaux

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Ramoneur

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Ramoneur

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Rémouleur

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Rémouleur

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Julien Dupré

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La vie d’Henri à Champagne s/s

Image

Image associéeLa vie d’Henri

Histoire d’une famille à Champagne sur Seine au début du XX° siècle

Je vais vous dépeindre avec simplicité la vie dans mon village de Champagne sur Seine, au travers d’une famille comme il y en avait tant d’autres dans le début des années 1900. Celle-ci était rude mais souvent basée sur l’entraide et le modèle des aînés dont le courage nous aidait à faire face à tous les aléas de ce temps d’un monde industriel et économique en pleine mutation. A l’époque, je travaillais à l’usine « Schneider » avec mon ami Momo.

Le matin, nous venions à l’usine en même temps (à 4 heures du matin) pour une dure journée de 12 heures. Nous faisions notre petite pause de 15 minutes au même moment, au réfectoire. Pour y aller, il fallait emprunter une ruelle sombre et étroite. Quand nous étions arrivés, nous mangions. Notre repas se composait d’un croûton de pain avec une portion maigre d’avoine que nous engloutissions rapidement. Après cela, nous retournions au travail jusqu’à la tombée de la nuit. Nous avions fait 12 heures de travail avec comme seule pause celle du repas. Au moment de partir, une personne nous donnait nos 1,50 francs. Nous n’avions qu’un jour de repos par semaine et pas de vacances.

Notre vie de famille  était rythmée par une usine toujours plus gourmande en main d’œuvre et en volume. Elle s’occupait de tout : notre logement, les écoles,les activités des enfants et des adultes. Nous vivions en quasi autarcie sans nous en rendre compte.

En 1914, j’aidai à construire des canons et des mortiers pour la guerre. L’usine eut un problème, celui du stockage,  il n’y avait plus assez de place pour contenir l’ensemble de la production. On dut combler les espaces entre les bâtiments en construisant des espaces de stockage supplémentaires, pour tous les matériaux.

En 1918, la guerre venait de se terminer. J’avais 29 ans et Momo 30 ans, nous avions changé de poste. Nous étions devenus des soudeurs. Ma mère venait d’avoir son quatrième enfant, Pierre. La vie à la maison n’était pas facile tous les jours et je préfère dire cela avec beaucoup de retenue. La bonne nouvelle était que nous avions eu un appartement en face du marché. Il était un petit peu plus grand. Six ans plus tard, mon père mourut d’un cancer des poumons car il travaillait dans le fer. Je le connaissais à peine, le temps passé à l’usine pour tous les deux m’en avait empêché.  Quelques années plus tard, l’usine n’avait plus de commande et elle dut fusionner avec d’autres entreprises , une période difficile commença. Plusieurs postes furent supprimés dont le mien.  Ma mère avait perdu le sien, six mois auparavant. Mais par chance, un employé partit à la retraite. Le lendemain, j’étais embauché dans le travail du fer à chaud. Le bon coté de ce temps de prospérité économique nous permettait de trouver du travail rapidement et de le garder, à condition  d’être courageux et vaillant.

Depuis le décès de mon père, j’étais devenu le nouveau pilier de la famille. Je prenais cette responsabilisé avec honneur. Quand je voyais leur sourire en rentrant, cela me suffisait et me redonnait du courage pour le lendemain. La nouvelle usine florissante m’avait permis de monter en grade et de  faire rentrer mon frère à qui j’apprenais sa nouvelle vie.

Quand je pense à cette période de mon existence rude et riche dans tous les domaines, beaucoup de sentiments se mêlent et ce avec un brin de nostalgie. En effet,  j’étais acteur et spectateur d’un village qui devenait une ville dynamique en pleine effervescente avec une industrie de pointe qui rayonnait dans tout le pays.

Luiggi   Milano,  Alexandre   Chevallier 4°A

Manoir du Bel-Ebat

J’étais avec Étienne un mercredi de Novembre. A la fin de la journée, quand il dut rentrer chez lui, je l’accompagnai en vélo. Il vivait au bord de la Seine à Thomery. Arrivé chez lui dans la rue du Général de Ségur, je lui dis « au revoir ». En rentrant chez moi, je pris l’allée du Pavé du Prince et quand je passais devant un portail qui menait à un manoir, j’entendis un cri étouffé d’au moins dix secondes. Terrifié, je pédalai de toutes mes forces jusqu’à chez moi. Le soir, je me sentis fiévreux, j’avais la tête qui tournait et des sueurs froides. Je m’endormis aussitôt. En plein milieu de la nuit, je me réveillai en sursaut et en transpirant, j’entendis un cri de dix secondes semblable au précédent. Suite à ce cri, je ne dormis plus de la nuit.

     Le lendemain, Thomas passa une journée comme les autres sans jamais penser aux événements du manoir. Le soir il eut les mêmes symptômes que la veille, sans doute à cause de la soirée qu’il avait passé. Il s’endormit très tôt, en plein milieu de la nuit et, cette fois-ci en dormant, il fit un cauchemar où il se trouvait devant le portail qui menait au sombre bâtiment et de nouveau il entendit le cri de dix secondes. Le lendemain matin, au collège, il en parla à Etienne et à un autre copain nommé Daniel. Celui-ci ne le prit pas au sérieux et se moqua de  lui, ce qui convainquit Etienne de venir voir par lui même pour comprendre ce qu’il se passait.

J’avais rejoint Etienne qui m’attendait, un peu angoissé, avec une lampe torche et un bâton, devant le portail. Au bout d’une allée, on aperçut le manoir. L’édifice haut de quatre étages et d’un style datant de la renaissance était dans un parfait état pour un bâtiment  abandonné. On décida d’y rentrer pour essayer de trouver quelque chose de suspect. Nous allâmes dans le parc un peu plus loin en passant au dessus d’un grillage. Des bruits venants de la grille se firent alors entendre et on aperçut Daniel, mort de peur qui essayait d’ouvrir le portail. On le fit rentrer et il se joignit à nous. Nous nous dirigeâmes alors vers le manoir. La porte n’était même pas fermée. A l’intérieur, tout était propre et bien rangé. Ce qui nous étonna le plus était le fait que tout était disposé de telle manière que l’on eut cru que l’endroit était encore habité. La table était même mise dans la salle à manger ! La nuit commençait à tomber mais nous montâmes quand même au premier étage et c’est là que nous commençâmes à paniquer.

Au bout du couloir se trouvait une vielle porte en bois avec une croix chrétienne accrochée dessus. Le vieux bois contrastait vraiment avec le reste de la bâtisse. Alors que l’on s’approchait, on entendit le cri strident qui venait de derrière la porte. On courut alors dans le sens opposé. Nous descendîmes dans le noir uniquement guidé par la lampe torche mais celle-ci s’éteignit à cause de sa trop faible batterie en bas des escaliers. Me remémorant le chemin, je courus dans le vestibule et me prit la porte dans la tête. Quelqu’un ou quelque chose l’avait refermée. Je me relevai et la rouvris, nous courûmes alors jusqu’au grillage que l’on escalada avant de rentrer chez Etienne le plus vite possible.

Nous décidâmes de retourner au manoir quelques jours plus tard pour essayer de comprendre ce qui se passait là bas. Ainsi, le samedi suivant, nous étions fin prêts pour aller au bâtiment abandonné. Daniel avait un père policier et il lui avait pris de quoi s’équiper pour cette aventure. Chacun avait donc une lampe torche, un couteau et un sac à dos rempli de matériel en tous genres. Nous rentrâmes dans le manoir par la même porte que la dernière fois et ce que nous découvrîmes nous glaça le sang. L’intérieur avait changé : les fauteuils avaient bougé de place, des objets s’étaient déplacés et les couverts de la salle à manger avaient changé. Nous montâmes à l’étage et nous nous avançâmes vers la fameuse porte. Rien de surnaturel ne se produisit et Etienne sortit un petit pied de biche de son sac à dos. Il se mit à forcer la porte et à l’instant ou elle s’ouvrit le cri suraiguë se fit entendre. Il était très puissant et il nous déchira les tympans. Nous rentrâmes malgré tout dans la chambre et le bruit s’arrêta. L’intérieur était d’un tout autre style que le reste de la demeure, c’était une chambre délabrée du début du XIXème siècle. Nous fûmes pris de panique quand nous découvrîmes une fillette morte au milieu d’un lit. Nous partîmes immédiatement en courant et nous ne revînmes plus au manoir.

     Après plusieurs recherches, Thomas et ses amis découvrirent que le lieu se nommait le manoir du Bel-Ébat et que la jeune fille était une enfant retrouvée morte et empoisonnée devant la grille du bâtiment en 1986.

Malheureusement, 21 années plus tard, Thomas vit des apparitions de la jeune fille dans la rue et réentendit le cri durant son sommeil toutes les nuits. Il en devint fou et au bout de six mois, il disparut et on ne le revit jamais. Ce phénomène ne s’arrêta point de hanter et de terroriser les habitants de Thomery durant des siècles encore. 

Romain Bernasconi, Noé Chassignole. 4°A

DRACULA

La naissance du roman gothique, sous-genre du roman fantastique.

Résultat de recherche d'images pour "Bram stoker"Au XIX è siècle, le personnage du vampire devient un thème à la mode.  Un jeune auteur irlandais, Bram Stoker rencontre à Londres, un professeur d’université hongrois qui lui fait découvrir les légendes d’Europe centrale. C’est sans doute lui qui lui raconte l’histoire de Vlad Dracula, prince de Valachie.

Un personnage sang pour sang historique !

http://www.dinosoria.com/tragedie/vlad_dracul_2.jpgVlad Dracula a réellement existé. C’était un prince de Transylvanie (Roumanie). Son nom signifie « fils du dragon », titre hérité de son père, chevalier de l’Ordre du Dragon. Au XV è siècle, il accède au trône et fait régner la terreur. Il empale ses ennemis si bien qu’on le surnomme Vlad l’empaleur. Les circonstances de sa mort sont mystérieuses. Il aurait été enterré dans un château. On raconte toutes sortes d’horreurs sur ce personnage, notamment qu’il pouvait ordonner que ses victimes soient écorchées, bouillies, décapitées, étranglées, pendues, brûlées, frites, clouées, enterrées vivantes.

Bram Stoker, passionné par ce personnage, Résultat de recherche d'images pour "jack l'eventreur"entreprend des recherches en vue d’écrire un roman. A la même époque,en 1888, Londres vit sous la terreur de Jack l’éventreur, un serial killer qui commet cinq meurtres atroces sur des femmes la nuit, puis disparaît. L’affaire ne sera jamais élucidée. Jack l’éventreur devient une légende.

Le roman paraît en 1897. C’est un succès. Il enthousiasme les lecteurs victoriens, avides d’histoires surnaturelles et terrifiantes. C’est le journal de Jonathan Harker, entrecoupé de lettres à sa jeune épouse. Jonathan Harker est notaire. Il fait le voyage jusqu’au château du conte Dracula (dans les Carpates) pour lui faire signer l’acte d’achat d’une belle maison à Londres. Harker découvre à ses dépens que Dracula est un mort-vivant. Puis,Harker s’échappe mais Dracula déménage sur Londres et s’attaque à Lucy, la meilleure amie de Mina Harker, femme de Jonathan.

Paru seulement deux ans après la naissance du cinéma, le roman va donner naissance à un véritable genre cinématographique : le film de vampires. C’est le cinéma qui va faire de faire de Dracula un personnage mythique.

1922, Nosferatu, une symphonie de l’horreur de Murnau. cinéma allemand. Une esthétique et romantique. Un film visionnaire de l’horreur du XXème siècle.

[youtube]https://youtu.be/CLQZX5pbxdQ[/youtube]

Le comte Orlok (Dracula) est interprété par Max Shreck (shreck signifie « horreur » en allemand »). Ce fil appartient au courant de l’expressionnisme allemand. Les décors sont étranges, les personnages grotesques et l’éclairage dramatique.

1931.Dracula, Tod Browning.  cinéma américain. Dracula est interprété par l’acteur hongrois Lugosi  qui jouera toute sa vie des rôles de vampires. On raconte qu’il se prenait lui même pour un vampire et qu’il aurait été enterré avec sa cape.Le film connaîtra un immense succès qui donnera lieu à une série interminable de remakes.

 

1979, Nosferatu de Werner Herzog cinéma allemand.

https://encrypted-tbn0.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcRichysEJZWaCUo1rrl8Eq6iH6JrOOt91wWPtWXZGb9jdcBmxMaLe réalisateur allemand Herzog recrée une version moderne du classique de Murnau. Il met en vedette son acteur fétiche, Klaus Kinski dans le rôle du vampire. Isabelle Adjani incarne Lucy et Bruno Ganz, Jonathan. Ce film marque la renaissance du cinéma allemand qui pendant quarante ans avait souffert des conséquence de la défaite.

[youtube]https://youtu.be/hVTNFUfogTY[/youtube]

1967. Le bal des vampires, film parodique de Polanski.cinéma américainRésultat de recherche d'images Image associée1992. Bram Stoker’sDracula de Francis Ford Coppola Le film, avec un budget de 40 millions de dollars connut un énorme succès mondial et fut récompensé par trois Oscars.

Maupassant 1850-1893

Afficher l'image d'origineBiographie

Guy de Maupassant passe son enfance en Normandie. De nombreuses nouvelles mettront en scène la vie misérable des paysans normands comme par exemple Toine, Le gueux, Aux champs.

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Peinture de Julien Dupré.

 

Maupassant va être fortement l’influencé par un ami d’enfance de sa mère, l’écrivain Gustave Flaubert. Après son baccalauréat, il suit des études de droit à Paris puis travaille dans l’administration.

Jean Beraud Paintings - Jean Beraud Boulevard des capucines Painting

Jean Beraud Boulevard des capucines

 

Ennuyé par la vie routinière et pauvre des petits employés de bureau, il abandonne ce travail pour devenir journaliste et écrivain. Ses nouvelles mettent en scène les personnages rencontrés : petits employés, salons parisiens, mondes des canotiers…  Le genre de la nouvelle se développe avec l’essor de la presse car c’est un texte court. Avant d’être rassemblées dans des recueils, les nouvelles paraissent d’abord dans les journaux et permettent aux écrivains de se faire connaître et de vivre de leur plume.

En 1880, il devient célèbre grâce à la publication de la nouvelle  Boule de Suif. Passionné de canotage sur la Seine et devenu riche,  il s’achète un voilier et voyage.Afficher l'image d'origine

En une dizaine d’années, il écrit six romans et trois cent contes réunis en recueils.

1883 Les bijoux

1884 : parution de La Parure dans le journal Le Gaulois.

1885 : parution de Bel-ami, un roman sur le milieu de la presse.

1886 Toine

Afficher l'image d'origineMais Maupassant souffre de crises de folie, il tente de se suicider. Il écrit une trentaine de récits fantastiques comme Le Horla ou La morte qui nous entraînent dans un univers sombre et inquiétant. Interné dans la clinique du docteur Blanche, il meurt quelques mois plus tard à 43 ans.

Les nouvelles de Maupassant en ligne.

Le courant réaliste

Son œuvre s’inscrit dans le courant réaliste  qui influence les artistes de la 2èmè moitié du XIXè siècle. Les artistes réalistes veulent transcrire la vie moderne dans sa réalité la plus familière par opposition à l’art académique qui idéalise ses sujets, souvent bourgeois. Ils s’attachent notamment à représenter le monde paysan ou ouvrier pour en dénoncer la dureté des conditions. En faisant du peuple un sujet artistique, ils lui redonnent sa dignité.

Gustave Caillebotte peint des ouvriers en plein travail. Le décor élégant met en valeur la beauté des corps dans l’effort.

Millet représente l’activité des glaneuses dans la plaine de Barbizon. Le tableau traduit la pénibilité d’un travail fatigant mais aussi sa noblesse. (manuel p 159)

Nouvelles à écouter

Audiocité : Le Papa de Simon.

autres nouvelles

Frankenstein : personnages

Deux groupes de personnages associés à deux univers opposés représentés par des décors différents : l’un associé aux ténèbres, à la nuit et à la mort, l’autre, du côté de la lumière, de l’amour et de la vie.

Les ténèbres, la mort, la folie.

Décors éclairés à l’électricité: le cimetière, la potence, la tour laboratoire (le cachot, les escaliers, la salle d’expérimentation), la montagne.

Frankenstein : le savant fou. Il incarne la foi aveugle dans la science qui peut conduire à des catastrophes.Le roman de Mary Schelley a pour titre : Frankenstein ou le Prométhée moderne.

L’assistant, Fritz, personnage inventé par le cinéma. C’est une sorte de double négatif savant. Il est déformé, bossu, vil, stupide et à moitié fou. C’est aussi un monstre. Dans une prochaine adaptation de Frankenstein(Nov 2015), Radcliffe (Harry Potter)  jouera ce rôle.

Le monstre ou la créature ou « l’innommable » Maquillage. Son visage est recouvert d’une couche de crème verdâtre. Ses paupières sont recouvertes de cire. Il a des cicatrices et des boulons dans le cou. Il porte des chaussure de 6 kgs chacune pour alourdir sa démarche. Son costume pèse 30 kgs. Il ne sait pas parler, il est condamné à mourir comme le cinéma muet. (début du cinéma parlant en 1927,  3 ans avant). Boris Karloff était un acteur du cinéma muet.

El Doctor Frankenstein (1931)

La lumière, de l’amour et de la vie.

Décors  en lumière naturelle: la maison familiale, le village, le lac.

Film : ici

Le professeur Waldman.

Elisabeth, la fiancée.

Victor, l’ami et rival.

Le baron Frankenstein, le père.

Les gros plans  sur la main de la créature font sans doute référence à cette fresque de Michel ange.représentant la création d’Adam par Dieu. La Chapelle Sixtine (Le Vatican à Rome)

Consignes pour écrire la crique du film : critique du film Frankenstein

Frankenstein, livre et film.

Boris Karloff grimé en monstre de FrankensteinFrankenstein, roman anglais, publié en 1818 par la jeune Anglaise Mary Shelley (1797-1851). Elle a 19 ans. Au cours d’un été pluvieux, elle se retrouve avec plusieurs  de ses amis, jeunes écrivains au bord du lac Léman, en Suisse. Parmi eux, son amoureux Percy Bysshe Shelley, qui vient de l’enlever alors qu’elle n’a que 16 ans. Pour passer le temps, ils se lancent le défi d’écrire chacun une histoire de fantômes. L’un d’eux écrit The Vampyre qui inspirera plus tard, le roman de Dracula, de Bram Stoker. Mary Shelley fait un cauchemar où elle a la vision des personnages de son roman. celui-ci  paraît sous le titre Frankenstein ou le Prométhée moderne.

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Au bonheur des dames. Zola

A travers le roman de Zola, Au Bonheur des Dames, nous voyons comment dès la fin du  XIX me siècle, se met en place la société de consommation.

 

 

Au Bonheur des Dames, l’invention du Grand Magasin

Pour voir la vidéo documentaire diffusée sur Arte,(86 mn) cliquez :

  Au Bonheur des Dames. Arte 

Réalisateurs : Sally Aitken, Christine Le Goff
Producteurs : Telfrance, Essential Media & Entertainment

En métamorphosant, en 1869, l’enseigne Au Bon Marché, Aristide Boucicaut a révolutionné le commerce et la condition des femmes. La saga fascinante de l’émergence des grands magasins.

Consultez l’exposition de la BNF (cliquez)  : Zola
Sortie dans le Parie Haussmannien  (cliquez)