Le petit fugitif

Personnages

  • Présentations en voix off des personnages :
    « Lui, c’est Lennie, c’est mon frère…Il a 12 ans aujourd’hui. C’est son cadeau d’anniversaire, l’harmonica. Et il joue du base-ball aussi. Il ne méritait pas de cadeau tellement il m’embête. »

  • « C’est mon petit frère Joey. On dit qu’il est à croquer, ben, allez-y !
    Joey n’est pas si mal, mais c’est un fardeau pour l’été car ma mère travaille et je dois le garder.Joey est futé, surtout pour les chevaux. Il ne pense qu’à ça ! Jamais vous ne verrez un gamin aussi
    dingue de chevaux. »

The partisan, Léonard Cohen

Chanson écrite par Anna Marly, en russe en hommage à la résistance soviétique,elle sera reprise plus tard par Léonard Cohen, moitié en français, moitié en anglais en 1969.

Le Partisan)

When they poured across the border
Quand ils eurent traversé en masse la rivière
I was cautioned to surrender,
Ils me demandèrent de capituler
This I could not do ;
Mais je ne pouvais pas faire ça
I took my gun and vanished.
J’ai pris mon arme et j’ai disparu.

I have changed my name so often,
J’ai changé si souvent de nom
I’ve lost my wife and children
J’ai perdu ma femme et mes enfants
But I have many friends,
Mais j’ai beaucoup d’amis,
And some of them are with me.
Et certains sont avec moi.

An old woman gave us shelter,
Une vieille femme nous a hébergé
Kept us hidden in the garret,
Nous gardant caché sous la mansarde,
Then the soldiers came ;
Puis les soldats vinrent ;
She died without a whisper.
Elle mourut sans un murmure.

There were three of us this morning
Nous étions trois ce matin
I’m the only one this evening
Il n’y a plus que moi ce soir
But I must go on ;
Mais je dois continuer ;
The frontiers are my prison.
Les frontières sont ma prison.

Oh, the wind, the wind is blowing,
Oh, le vent, le vent souffle,
Through the graves the wind is blowing,
A travers les tombes, le vent souffle,
Freedom soon will come ;
La liberté viendra bientôt ;
Then we’ll come from the shadows.
Puis nous sortirons de l’ombre.

Les allemands étaient chez moi,
Ils m’ont dit : « résigne-toi »,
Mais je n’ai pas peur ;
J’ai repris mon arme.
J’ai changé cent fois de nom,
J’ai perdu femme et enfants
Mais j’ai tant d’amis ;
J’ai la France entière.
Un vieil homme dans un grenier
Pour la nuit nous a caché,
Les allemands l’ont pris ;
Il est mort sans surprise.

Oh, the wind, the wind is blowing,
Oh, le vent, le vent souffle,
Through the graves the wind is blowing,
A travers les tombes, le vent soufle,
Freedom soon will come ;
La liberté viendra bientôt ;
Then we’ll come from the shadows.
Puis nous sortirons de l’ombre.

Vanités

Eras, Peinture murale éphémère, 2008, Paris, rue Ordener (18 ème arrdt)

(1200-900)

Le street art ou art urbain est un mouvement artistique contemporain réalisé par des « graffeurs » depuis les années 1960.

Les « vanités » appartiennent au genre de la genre Nature Morte. Ce sont des allégories : les objets peints représentent les plaisirs de la vie qui nous distraient de l ‘idée de la mort.

Le sablier illustre la fuite inexorable du temps. La vie éphémère. de la fleur est une métaphore de l’existence humaine, représentée par le crâne.

Le premier sens du mot « vanité » est l’orgueil.

Le mot mot vient latin « vanitas » de « vanus » signifiant « vain ». « Vanité désigne donc ce qui est vain, frivole, futile, en un mot tout ce qui nous empêche de réfléchir aux fins dernières de l’existence, au sens de notre présence sur terre.

  1. Les « Vanités », qu’est-ce que c’est ?
    Les « Vanités » sont des œuvres d’art qui nous rappellent que nous sommes mortels et que notre vie sur terre est éphémère. « Vanitas vanitatum et omnia vanitas » ce qui signifie : «Vanité des vanités, tout est vanité» extrait de la Bible.

All Is Vanity, 1892, Charles Allan Gilbert. Le peintre crée une ambiance fantastique.

Peut-être que la femme contemple dans le miroir les effets du temps sur son visage.

Publicité pour le parfum Poison de Dion, Vincent Peters, 2022

Photographie inspirée par le tableau précédent « All is vanity ».Le parfum « poison » incarne un mélange de glamour et de mort, renforcé par les couleurs rose pastel et noir. . La femme très sensuelle revendique la vanité des plaisirs comme un défi à la mort. C’est aussi le personnage de la femme fatale, la femme vénéneuse, dangereuse dont le pouvoir de séduction est mortel.

Guide touristique de ma ville, Champagne s/s.

Banque de photos pour le dépliant.

consignes pour réaliser le guide touristique

L’ours

La page de couverture sera réalisée en Arts plastiques, scannée puis rajoutée à la fin sur le dépliant.

Balade urbaine à Champagne s/s

Publication sur le site de l’académie de Créteil.

http://www.dsden77.ac-creteil.fr/spip.php?article524

Dépliants touristiques réalisés par les élèves de quatrième.

Cassiope,Chloé,Lorna

Matheo, Nathan, Esteban, Loris

Philomène.Le guide touristique

Sarah, Aimeric,Manon, Awa,Champagne sur seine

 

 

La ville : poésie et chansons.

La ville, Emile Verhaeren 1893.

[youtube]https://youtu.be/9K-hkW6KEi8[/youtube]

  1. A travers quelle métaphore est présentée la ville ?
  2. Sur quels aspects de la ville cette métaphore insiste-t-elle ?
  3. Quels sont toutes les autres références mythologiques ?
  4. Quelles sensations dominent ?
  5. Relevez des assonances et des allitérations qui suggèrent les bruits de la ville industrielle.
  6. Relevez des figures de style. Quels effets produisent-elles ?

Jules Laforgue (1860-1887),
Spleen (Le Sanglot de la terre, 1901)

Tout m’ennuie aujourd’hui. J’écarte mon rideau.
En haut ciel gris rayé d’une éternelle pluie.
En bas la rue où dans une brume de suie
Des ombres vont, glissant parmi les flaques d’eau.

Je regarde sans voir fouillant mon vieux cerveau,
Et machinalement sur la vitre ternie
Je fais du bout du doigt de la calligraphie.
Bah! sortons, je verrai peut-être du nouveau.

Pas de livres parus. Passants bêtes. Personne.
Des fiacres, de la boue, et l’averse toujours…
Puis le soir et le gaz et je rentre à pas lourds…

Je mange, et bâille, et lis, rien ne me passionne…
Bah ! Couchons-nous. – Minuit. Une heure. Ah ! chacun dort !
Seul je ne puis dormir et je m’ennuie encor.

7 novembre 1880

Paul VERLAINE (1844-1896)
(Recueil : La bonne chanson)

Le bruit des cabarets, la fange du trottoir,
Les platanes déchus s’effeuillant dans l’air noir,
L’omnibus, ouragan de ferraille et de boues,
Qui grince, mal assis entre ses quatre roues,
Et roule ses yeux verts et rouges lentement,
Les ouvriers allant au club, tout en fumant
Leur brûle-gueule au nez des agents de police,
Toits qui dégouttent, murs suintants, pavé qui glisse,
Bitume défoncé, ruisseaux comblant l’égout,
Voilà ma route – avec le paradis au bout.

Orelsan, Dans ma ville on traine

https://genius.com/Orelsan-dans-ma-ville-on-traine-lyrics 

Texte et questions.

Enfant de la ville, Grand Corps Malade 2008

La Tour de Pise, de J.F Cohen. Clip réalisé par Michel Gondry.

Le syndrome, Jazzy Bazz : https://genius.com/Jazzy-bazz-le-syndrome-lyrics

Rédaction : 

J’écris une déambulation poètique dans ma ville ou plus largement mon territoire. 

Je construis un parcours poétique à travers l’espace et le temps (plan). 

J’évoque des rues, des quartiers, des zones à travers des descriptions d’architectures, d’ambiances, de population; à travers des sensations (vue, odorat, ouïe, toucher, goût), à travers des émotions, des souvenirs. 

Je choisis soigneusement des mots pour leurs qualités sonores (assonances et allitérations) et rythmiques ( longueur et accentuation du mot dans la phrase et le vers). Je peux varier les registres de langue pour créer des effets de contrastes ( du soutenu au familier). 

J’emploie des figures de style pour suggérer des images. 

La ville , lieu de tous les possibles.

[youtube]https://youtu.be/Bg4HA4JKN3M[/youtube]

J‘avoue que c’est bon de se barrer à la mer ou à la campagne
Quand tu ressens ce besoin, quand ton envie de verdure t’accompagne
Nouvelles couleurs, nouvelles odeurs, ça rend les sens euphoriques
Respirer un air meilleur ça change de mon bout de périphérique
Est-ce que t’as déjà bien écouté le bruit du vent dans la forêt
Est-ce que t’as déjà marché pieds nus dans l’herbe haute, je voudrais
Surtout pas représenter l’écolo relou à 4 centimes
Mais la nature nourrit l’homme et rien que pour ça faut qu’on l’estime
Donc la nature je la respecte, c’est peut-être pour ça que j’écris en vers
Mais c’est tout sauf mon ambiance, j’appartiens à un autre univers
Si la campagne est côté face, je suis un produit du côté pile
Là où les apparts s’empilent, je suis enfant de la ville
Je sens le cœur de la ville qui cogne dans ma poitrine
J’entends les sirènes qui résonnent mais est-ce vraiment un crime
D’aimer le murmure de la rue et l’odeur de l’essence
J’ai besoin de cette atmosphère pour développer mes sens

{Refrain:}
Je suis un enfant de la ville, je suis un enfant du bruit
J’aime la foule quand ça grouille, j’aime les rires et les cris
J’écris mon envie de croiser du mouvement et des visages
Je veux que ça claque et que ça sonne, je ne veux pas que des vies sages

Je trempe ma plume dans l’asphalte, il est peut-être pas trop tard
Pour voir un brin de poésie même sur nos bouts de trottoirs
Le bitume est un shaker où tous les passants se mélangent
Je ressens ça à chaque heure et jusqu’au bout de mes phalanges
Je dis pas que le béton c’est beau, je dis que le béton c’est brut
Ça sent le vrai, l’authentique, peut-être que c’est ça le truc
Quand on le regarde dans les yeux, on voit bien que s’y reflètent nos vies
Et on comprend que slam et hip-hop ne pouvaient naître qu’ici
Difficile de traduire ce caractère d’urgence
Qui se dégage et qu’on vit comme une accoutumance
Besoin de cette agitation qui nous est bien familière
Je t’offre une invitation pour cette grande fourmilière
J’suis allé à New York, je me suis senti dans mon bain
Ce carrefour des cultures est un dictionnaire urbain
J’ai l’amour de ce désordre et je ris quand les gens se ruent
Comme à l’angle de Broadway et de la 42ème rue

{Refrain:}
Je suis un enfant de la ville, je suis un enfant du bruit
J’aime la foule quand ça grouille, j’aime les rires et les cris
J’écris mon envie de croiser du mouvement et des visages
Je veux que ça claque et que ça sonne, je ne veux pas que des vies sages

Je me sens chez moi à Saint-Denis, quand y’a plein de monde sur les
quais
Je me sens chez moi à Belleville ou dans le métro New-yorkais
Pourtant j’ai bien conscience qu’il faut être sacrément taré
Pour aimer dormir coincé dans 35 mètres carrés
Mais j’ai des explications, y’a tout mon passé dans ce bordel
Et face à cette folie, j’embarque mon futur à bord d’elle
A bord de cette pagaille qui m’égaye depuis toujours
C’est beau une ville la nuit, c’est chaud une ville le jour
Moi dans toute cette cohue je promène ma nonchalance
Je me ballade au ralenti et je souris à la chance
D’être ce que je suis, d’être serein, d’éviter les coups de surin
D’être sur un ou deux bons coups pour que demain sente pas le purin
Je suis un enfant de la ville donc un fruit de mon époque
Je vois des styles qui défilent, enfants du melting-pot
Je suis un enfant tranquille avec les poches pleines d’espoir
Je suis un enfant de la ville, ce n’est que le début de l’histoire

http://lareclame.fr/logorama+court+metrage+marques

valeurs du présent

Indique la valeur  des présents dans les phrases suivantes.

La représentation a lieu tous les soirs.

Dans le théâtre élisabéthain, les hommes jouent  toujours les rôles féminins.

Tu sais que le masque de la nuit est sur mon visage.

La Nourrice, – Son nom est Roméo, c’est un Montague, le fils unique de votre grand ennemi.

Vénus ne sourit pas dans la maison des larmes.

Elle parle ! Oh ! Parle encore, ange resplendissant !

Au moment où il s’élance, Tybalt frappe mortellement le fougueux Mercutio.

Au bonheur des dames. Zola

A travers le roman de Zola, Au Bonheur des Dames, nous voyons comment dès la fin du  XIX me siècle, se met en place la société de consommation.

 

 

Au Bonheur des Dames, l’invention du Grand Magasin

Pour voir la vidéo documentaire diffusée sur Arte,(86 mn) cliquez :

  Au Bonheur des Dames. Arte 

Réalisateurs : Sally Aitken, Christine Le Goff
Producteurs : Telfrance, Essential Media & Entertainment

En métamorphosant, en 1869, l’enseigne Au Bon Marché, Aristide Boucicaut a révolutionné le commerce et la condition des femmes. La saga fascinante de l’émergence des grands magasins.

Consultez l’exposition de la BNF (cliquez)  : Zola
Sortie dans le Parie Haussmannien  (cliquez)