Archives de catégorie : la ville
Guide touristique de ma ville, Champagne s/s.
Banque de photos pour le dépliant.
consignes pour réaliser le guide touristique
L’ours |
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La page de couverture sera réalisée en Arts plastiques, scannée puis rajoutée à la fin sur le dépliant.
Balade urbaine à Champagne s/s
Publication sur le site de l’académie de Créteil.
http://www.dsden77.ac-creteil.fr/spip.php?article524
Dépliants touristiques réalisés par les élèves de quatrième.
Matheo, Nathan, Esteban, Loris
Philomène.Le guide touristique
Sarah, Aimeric,Manon, Awa,Champagne sur seine
La ville : poésie et chansons.
La ville, Emile Verhaeren 1893.
[youtube]https://youtu.be/9K-hkW6KEi8[/youtube]
- A travers quelle métaphore est présentée la ville ?
- Sur quels aspects de la ville cette métaphore insiste-t-elle ?
- Quels sont toutes les autres références mythologiques ?
- Quelles sensations dominent ?
- Relevez des assonances et des allitérations qui suggèrent les bruits de la ville industrielle.
- Relevez des figures de style. Quels effets produisent-elles ?
Jules Laforgue (1860-1887),
Spleen (Le Sanglot de la terre, 1901)
Tout m’ennuie aujourd’hui. J’écarte mon rideau.
En haut ciel gris rayé d’une éternelle pluie.
En bas la rue où dans une brume de suie
Des ombres vont, glissant parmi les flaques d’eau.
Je regarde sans voir fouillant mon vieux cerveau,
Et machinalement sur la vitre ternie
Je fais du bout du doigt de la calligraphie.
Bah! sortons, je verrai peut-être du nouveau.
Pas de livres parus. Passants bêtes. Personne.
Des fiacres, de la boue, et l’averse toujours…
Puis le soir et le gaz et je rentre à pas lourds…
Je mange, et bâille, et lis, rien ne me passionne…
Bah ! Couchons-nous. – Minuit. Une heure. Ah ! chacun dort !
Seul je ne puis dormir et je m’ennuie encor.
7 novembre 1880
Paul VERLAINE (1844-1896)
(Recueil : La bonne chanson)
Le bruit des cabarets, la fange du trottoir,
Les platanes déchus s’effeuillant dans l’air noir,
L’omnibus, ouragan de ferraille et de boues,
Qui grince, mal assis entre ses quatre roues,
Et roule ses yeux verts et rouges lentement,
Les ouvriers allant au club, tout en fumant
Leur brûle-gueule au nez des agents de police,
Toits qui dégouttent, murs suintants, pavé qui glisse,
Bitume défoncé, ruisseaux comblant l’égout,
Voilà ma route – avec le paradis au bout.
Orelsan, Dans ma ville on traine
https://genius.com/Orelsan-dans-ma-ville-on-traine-lyrics
Enfant de la ville, Grand Corps Malade 2008
La Tour de Pise, de J.F Cohen. Clip réalisé par Michel Gondry.
Le syndrome, Jazzy Bazz : https://genius.com/Jazzy-bazz-le-syndrome-lyrics
Rédaction :
J’écris une déambulation poètique dans ma ville ou plus largement mon territoire.
Je construis un parcours poétique à travers l’espace et le temps (plan).
J’évoque des rues, des quartiers, des zones à travers des descriptions d’architectures, d’ambiances, de population; à travers des sensations (vue, odorat, ouïe, toucher, goût), à travers des émotions, des souvenirs.
Je choisis soigneusement des mots pour leurs qualités sonores (assonances et allitérations) et rythmiques ( longueur et accentuation du mot dans la phrase et le vers). Je peux varier les registres de langue pour créer des effets de contrastes ( du soutenu au familier).
J’emploie des figures de style pour suggérer des images.
La ville , lieu de tous les possibles.
[youtube]https://youtu.be/Bg4HA4JKN3M[/youtube]
J‘avoue que c’est bon de se barrer à la mer ou à la campagne
Quand tu ressens ce besoin, quand ton envie de verdure t’accompagne
Nouvelles couleurs, nouvelles odeurs, ça rend les sens euphoriques
Respirer un air meilleur ça change de mon bout de périphérique
Est-ce que t’as déjà bien écouté le bruit du vent dans la forêt
Est-ce que t’as déjà marché pieds nus dans l’herbe haute, je voudrais
Surtout pas représenter l’écolo relou à 4 centimes
Mais la nature nourrit l’homme et rien que pour ça faut qu’on l’estime
Donc la nature je la respecte, c’est peut-être pour ça que j’écris en vers
Mais c’est tout sauf mon ambiance, j’appartiens à un autre univers
Si la campagne est côté face, je suis un produit du côté pile
Là où les apparts s’empilent, je suis enfant de la ville
Je sens le cœur de la ville qui cogne dans ma poitrine
J’entends les sirènes qui résonnent mais est-ce vraiment un crime
D’aimer le murmure de la rue et l’odeur de l’essence
J’ai besoin de cette atmosphère pour développer mes sens
{Refrain:}
Je suis un enfant de la ville, je suis un enfant du bruit
J’aime la foule quand ça grouille, j’aime les rires et les cris
J’écris mon envie de croiser du mouvement et des visages
Je veux que ça claque et que ça sonne, je ne veux pas que des vies sages
Je trempe ma plume dans l’asphalte, il est peut-être pas trop tard
Pour voir un brin de poésie même sur nos bouts de trottoirs
Le bitume est un shaker où tous les passants se mélangent
Je ressens ça à chaque heure et jusqu’au bout de mes phalanges
Je dis pas que le béton c’est beau, je dis que le béton c’est brut
Ça sent le vrai, l’authentique, peut-être que c’est ça le truc
Quand on le regarde dans les yeux, on voit bien que s’y reflètent nos vies
Et on comprend que slam et hip-hop ne pouvaient naître qu’ici
Difficile de traduire ce caractère d’urgence
Qui se dégage et qu’on vit comme une accoutumance
Besoin de cette agitation qui nous est bien familière
Je t’offre une invitation pour cette grande fourmilière
J’suis allé à New York, je me suis senti dans mon bain
Ce carrefour des cultures est un dictionnaire urbain
J’ai l’amour de ce désordre et je ris quand les gens se ruent
Comme à l’angle de Broadway et de la 42ème rue
{Refrain:}
Je suis un enfant de la ville, je suis un enfant du bruit
J’aime la foule quand ça grouille, j’aime les rires et les cris
J’écris mon envie de croiser du mouvement et des visages
Je veux que ça claque et que ça sonne, je ne veux pas que des vies sages
Je me sens chez moi à Saint-Denis, quand y’a plein de monde sur les
quais
Je me sens chez moi à Belleville ou dans le métro New-yorkais
Pourtant j’ai bien conscience qu’il faut être sacrément taré
Pour aimer dormir coincé dans 35 mètres carrés
Mais j’ai des explications, y’a tout mon passé dans ce bordel
Et face à cette folie, j’embarque mon futur à bord d’elle
A bord de cette pagaille qui m’égaye depuis toujours
C’est beau une ville la nuit, c’est chaud une ville le jour
Moi dans toute cette cohue je promène ma nonchalance
Je me ballade au ralenti et je souris à la chance
D’être ce que je suis, d’être serein, d’éviter les coups de surin
D’être sur un ou deux bons coups pour que demain sente pas le purin
Je suis un enfant de la ville donc un fruit de mon époque
Je vois des styles qui défilent, enfants du melting-pot
Je suis un enfant tranquille avec les poches pleines d’espoir
Je suis un enfant de la ville, ce n’est que le début de l’histoire
valeurs du présent
Indique la valeur des présents dans les phrases suivantes.
La représentation a lieu tous les soirs.
Dans le théâtre élisabéthain, les hommes jouent toujours les rôles féminins.
Tu sais que le masque de la nuit est sur mon visage.
La Nourrice, – Son nom est Roméo, c’est un Montague, le fils unique de votre grand ennemi.
Vénus ne sourit pas dans la maison des larmes.
Elle parle ! Oh ! Parle encore, ange resplendissant !
Au moment où il s’élance, Tybalt frappe mortellement le fougueux Mercutio.
Au bonheur des dames. Zola
A travers le roman de Zola, Au Bonheur des Dames, nous voyons comment dès la fin du XIX me siècle, se met en place la société de consommation.
Au Bonheur des Dames, l’invention du Grand Magasin
Pour voir la vidéo documentaire diffusée sur Arte,(86 mn) cliquez :
Réalisateurs : Sally Aitken, Christine Le Goff
Producteurs : Telfrance, Essential Media & Entertainment
En métamorphosant, en 1869, l’enseigne Au Bon Marché, Aristide Boucicaut a révolutionné le commerce et la condition des femmes. La saga fascinante de l’émergence des grands magasins.
Consultez l’exposition de la BNF (cliquez) : Zola
Sortie dans le Parie Haussmannien (cliquez)