La ville : poésie et chansons.

La ville, Emile Verhaeren 1893.

[youtube]https://youtu.be/9K-hkW6KEi8[/youtube]

  1. A travers quelle métaphore est présentée la ville ?
  2. Sur quels aspects de la ville cette métaphore insiste-t-elle ?
  3. Quels sont toutes les autres références mythologiques ?
  4. Quelles sensations dominent ?
  5. Relevez des assonances et des allitérations qui suggèrent les bruits de la ville industrielle.
  6. Relevez des figures de style. Quels effets produisent-elles ?

Jules Laforgue (1860-1887),
Spleen (Le Sanglot de la terre, 1901)

Tout m’ennuie aujourd’hui. J’écarte mon rideau.
En haut ciel gris rayé d’une éternelle pluie.
En bas la rue où dans une brume de suie
Des ombres vont, glissant parmi les flaques d’eau.

Je regarde sans voir fouillant mon vieux cerveau,
Et machinalement sur la vitre ternie
Je fais du bout du doigt de la calligraphie.
Bah! sortons, je verrai peut-être du nouveau.

Pas de livres parus. Passants bêtes. Personne.
Des fiacres, de la boue, et l’averse toujours…
Puis le soir et le gaz et je rentre à pas lourds…

Je mange, et bâille, et lis, rien ne me passionne…
Bah ! Couchons-nous. – Minuit. Une heure. Ah ! chacun dort !
Seul je ne puis dormir et je m’ennuie encor.

7 novembre 1880

Paul VERLAINE (1844-1896)
(Recueil : La bonne chanson)

Le bruit des cabarets, la fange du trottoir,
Les platanes déchus s’effeuillant dans l’air noir,
L’omnibus, ouragan de ferraille et de boues,
Qui grince, mal assis entre ses quatre roues,
Et roule ses yeux verts et rouges lentement,
Les ouvriers allant au club, tout en fumant
Leur brûle-gueule au nez des agents de police,
Toits qui dégouttent, murs suintants, pavé qui glisse,
Bitume défoncé, ruisseaux comblant l’égout,
Voilà ma route – avec le paradis au bout.

Orelsan, Dans ma ville on traine

https://genius.com/Orelsan-dans-ma-ville-on-traine-lyrics 

Texte et questions.

Enfant de la ville, Grand Corps Malade 2008

La Tour de Pise, de J.F Cohen. Clip réalisé par Michel Gondry.

Le syndrome, Jazzy Bazz : https://genius.com/Jazzy-bazz-le-syndrome-lyrics

Rédaction : 

J’écris une déambulation poètique dans ma ville ou plus largement mon territoire. 

Je construis un parcours poétique à travers l’espace et le temps (plan). 

J’évoque des rues, des quartiers, des zones à travers des descriptions d’architectures, d’ambiances, de population; à travers des sensations (vue, odorat, ouïe, toucher, goût), à travers des émotions, des souvenirs. 

Je choisis soigneusement des mots pour leurs qualités sonores (assonances et allitérations) et rythmiques ( longueur et accentuation du mot dans la phrase et le vers). Je peux varier les registres de langue pour créer des effets de contrastes ( du soutenu au familier). 

J’emploie des figures de style pour suggérer des images. 

Le travail des enfants au XIX è s à travers les archives.

Dans le cadre de l’EPI « Enfant tout un métier », portant sur la condition des enfants au XIX è siècle en France et au Royaume Uni, les élèves de 4°A, 4°C et 4°E se sont rendus aux archives départementales de Seine et Marne afin de consulter des documents sur ce sujet.

 

Un des trésors des archives : une carte du Moyen Age.

 

Ils avaient déjà abordé ce thème en cours, dans le cadre de l’EPI (projet interdisciplinaire) à travers l’étude de l’essor industriel de la société au XIX è siècle. En français et en anglais, ils avaient découvert la condition des enfants dans Les Misérables de V.Hugo et dans Oliver Twist. de Dickens.  Une visite aux archives était pour eux l’occasion de confronter les œuvres littéraires aux documents historiques, la fiction à la réalité, la petite histoire à la grande histoire. Ils ont pu prendre connaissance des journaux, textes de lois, procès verbaux qui témoignaient de la vie des enfants 150 ans plus tôt sur ce même territoire.

Voici quelques documents consultés.

(cliquez sur les documents ci-dessous pour les agrandir)

 

 

 

 

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Pour aller plus loin : liens et images

http://arhfilariane.org.pagesperso-orange.fr/communes/stf_pth/travail_enfants.htm

Rédaction. En vous inspirant des auteurs étudiés, V.Hugo, Dickens, Baudelaire, et de l’iconographie ci-dessous, imaginez le portrait d’un enfant ayant pu exister au XIXè s.

  • Imaginez le décor qui forme le cadre du tableau et son éclairage.
  • Choisissez un point de vue et organisez la description dans l’espace.
  • Employez du vocabulaire
    • mélioratif et péjoratif
    • des substituts variés
    • des figures de style
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Enfants riches dans un salon de thé. Jean Beraud

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Image associée

Le Creusot

Image associée

Marteau pilon du Creusot

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Le grand marteau pilon à vapeur du Creusot

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Vannier

Les enfants au travail dans les usines du XIX s.

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Image associée

Image associée

Vente à la criée. Marchand de journaux

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Ramoneur

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Ramoneur

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Rémouleur

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Image associée

Image associée

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Rémouleur

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Julien Dupré

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Article sur « La marche citoyenne »

https://www.laubergedesmigrants.fr/wp-content/uploads/2018/03/affiche-marche-722x1024.jpgRédaction  : Écrire un article de presse annonçant l’arrivée de La marche solidaire à Champagne s/s le mercredi 13 juin 2018. 

1. Le titre (à la fin) : soyez original, expressif….

2 Le chapô (ou chapeau), paragraphe d’introduction qui répond aux 5 W (when ? where ? what , why ? who ?) afin de présenter le sujet. On parle aussi d’accroche car il doit accrocher le lecteur. Il est souvent écrit en caractère gras.

3 L’article lui même

1er §. Vous informez le lecteur sur l’ événement en donnant plus de détails.

https://www.laubergedesmigrants.fr/fr/la-marche-citoyenne/

Traversée de la Seine et Marne du 10 au 13 juin. Halte à Varennes, à la Base des Loisirs, lundi 11 juin. Etape à Samoreau le mardi 12 juin.

2ème § et plus . Vous donnez votre opinion en vous appuyant sur tous les documents vus en classe (chansons, romans, dessins). Vous expliquez comment vous ressentez, percevez ce problème. Vous essaierez d’intégrer l’un des deux graphiques mathématiques pour appuyer vos idées.

Conclusion

  • 4 Soignez la mise en page : texte tapé et ponctué, sans fautes. Intégrez le graphique ou une image.

Consulter l’itinéraire

Quelques graphiques réalisés en cours de mathématiques sous la direction de Mme Lepage dans le cadre de  » l’EPI Réfugiés » maths-français.

Rédactions de Eline, Darius, Tom, Salim et Louis.

LA MARCHE CITOYENNE Eline

La marche solidaire pour les migrants Darius

Tom Salim, Louis

Exil : poésie, art et chansons

https://perezartsplastiques.files.wordpress.com/2015/09/0000821d_big.jpg

Bruno Catalano dans cette sculpture montre le vide intérieur laissé par l’exil.

C’est déjà ça, Alain Souchon. 1993

Africain à Paris Tiken Jah Fakoly (chanteur ivoirien) 2008

Étranges étrangers, Jacques Prévert. 1955

https://perezartsplastiques.files.wordpress.com/2015/09/original.jpg

« Welcome », une œuvre de l’artiste Mona Hatoum, un paillasson fait d’aiguilles•

Le cuir usé d’une valise, La Rumeur. 2002

Le cuir usé d’une valise la rumeur 4 : textes et questions de lecture.

Paroles sur le site Rap Genius  :https://genius.com/La-rumeur-le-cuir-use-dune-valise-lyrics

Image associéeCosette devant un drapeau tricolore déchiré, en proie au gaz lacrymogène. Le QR code renvoie vers une vidéo montrant les policiers français utilisant canons à eau et gaz lacrymogènes contre les migrants dans la jungle de Calais. 2016

Street art. Peinture de Banksy face à l’ambassade française à Londres. Cosette devant un drapeau tricolore déchiré, en proie au gaz lacrymogène. Le QR code renvoie vers une vidéo montrant les policiers français utilisant canons à eau et gaz lacrymogènes contre les migrants dans la jungle de Calais. 2016

Paroles sur le site Rap Genius :https://genius.com/Disiz-la-peste-poisson-etrange-lyrics

Poisson étrange par Disiz la Peste.Clip de Rosalie Pruvost. 2017

Ce poisson étrange n’est autre qu’Aylan Kurdi, enfant syrien retrouvé mort sur une plage turque et dont la photo a fait le tour du monde.

[youtube]https://youtu.be/P0X7WCkLPwM[/youtube]

Le peintre Syrien Abdalla Al Omari ??????? ?????? a imaginé une galerie de portraits où les chefs d’états seraient des réfugiés. Ils veut ainsi interpeler les puissants de ce monde. L’artiste a fui la Syrie en 2012 pour trouver refuge en Belgique.

Sa dernière œuvre : The boat.Image associée

Travail des enfants au XIX s

Image associéeLe travail des enfants peut souvent réserver des surprises…L’histoire que nous allons raconter est celle d’un jeune garçon âgé de sept ans prénommé Martin qui osa rencontrer son patron pour défendre le travail des enfants et les conditions de ses parents.

Un jeune ouvrier de sept ans, mécontent et triste de sa situation décida de se rendre dans le bureau du directeur de l’usine. Arrivé devant le bureau, il songea à faire demi-tour et finalement, les mains moites, se lança et toqua à la porte. Un grand homme barbu lui ouvrit et lui demanda :

– Que souhaites- tu, bout d’homme? Pourquoi ton visage d’habitude jovial est si tendu ?

Impressionné par le grand patron, le garçon répondit en bégayant :

j’ai…me..me..rais..vous..vous..par..ler

Le grand patron le rassura et lui ordonna de s’asseoir sur une chaise se trouvant devant son bureau.L’enfant prit place et commença alors son récit :

Je m’appelle Martin, j’ai 7 ans et je travaille dans votre usine car les deux  salaires de mes parents ne suffisent pas à nourrir toute ma famille. Mon père travaille dans cette usine et il est payé 1 franc par mois. Ma mère, elle aussi, est payée un franc dans cette même usine.Je suis moi payé 50 centimes. Je vous avoue que j’aurais préféré être sur les bancs de l’école plutôt que de travailler à la manufacture. Je suis fatigué , mes journées commencent à cinq heures du matin et se terminent à  huit heures du soir. Ma pause de trente minutes pour manger ne me  suffit même pas à me  reposer. Je ne suis pas le seul dans ce cas. On est douze enfants  et six d’entre nous sont malades .

Le grand patron après l’avoir écouté lui répondit :

Malgré ta petite taille , ton jeune âge, j’ai été toujours impressionné par ton talent, ton intelligence et ta volonté de réussir. Tu es un bon porte-parole. Je m’engage à augmenter le salaire de tous les parents d’ enfants et à créer une école pour tous les enfants de la manufacture.

Content de l’exploit qu’il venait d’accomplir, le petit Martin, en qui personne ne croyait, porta la nouvelle à ses parents et aux autres enfants. Telle une trainée de poudre, la nouvelle gagna toute l’usine et le petit Martin fut accueilli comme un héros.

Il mit, qui sait, peut-être fin au dicton « Qui naît fils d’ouvrier, le sera à son tour »

Darius SEGLA.  4°A

L’histoire tragique de Rose Snow

http://www.artvalue.fr/photos/auction/0/67/67560/mulready-augustus-edwin-1844-1-buy-a-christmas-carol-5238511.jpgHistoire d’une enfant au XIX°siècle.

C’était le jour de noël,le 24 décembre 1879.
Je me promenais dans les rues de Londres vers 8h du soir. C’était une soirée froide, les rues étaient pleines de neige et sombres. Il n’y avait que la lumière de la lune qui m’éclairait. Quand j’eus tourné dans une ruelle étroite, je découvris  le bonheur que j’avais par rapport à d’autres.

Je vis une fillette haute comme trois pommes d’une huitaine d’années, pas plus, qui était blottie contre un réverbère. Les passants qui rentraient chez eux l’ignoraient. Je m’approchais pour mieux l’apercevoir. Elle portait une longue chemise jusqu’aux genoux, son vêtement était rose, sale et ample. Elle était enveloppée d’une petite couverture beige et chaussée de sabots en bois trop grands pour elle.
Je me penchais vers elle pour lui demander
-Comment tu t’appelles ? As-tu une famille ?
Son visage était apeuré, rond mais à la fois maigre avec des pommettes roses.Son petit nez était rougi par le froid. Ses yeux verts en amande étaient à peine ouverts et pleins de désespoir, ses lèvres fines et gercées. Ses cheveux tombaient à cause du froid et de la mal nutrition, ils étaient blonds courts et fins. Ses jambes et ses bras étaient maigres et couverts de bleus, ses mains squelettiques rougies par la neige.
L’enfant me répondit timidement :
-Je m’appelle Rose.
Et je lui redemandai
-Et as-tu une famille ?
-Ma mère est morte et mon père me maltraite.
J’aperçus une cicatrice entourée de bleus sur son cou.
-As-tu un abri ?
Rose baissa les yeux et me répondit:
-Non…..
-Rose, je vais te dire quelque chose. C’est noël et personne n’a le droit de déprimer. Je vais te trouver un abri et de quoi manger. Mais d’abord, nous allons dénoncer ton père pour maltraitance d’enfants mineures.
L’enfant se releva, avec enfin de l’espoir dans les yeux.
-Merci madame ! Merci pour tout !
-Mais de rien Rose !
-Comment vous appelez vous ?
-Je me nomme Candy Snow.
Ensemble, nous allâmes dénoncer le père de Rose, il fut pendu trois jour plus tard. J’ adoptai Rose Snow et elle vécut une année formidable. Mais ceci ne dura pas. Rose mourut de la lèpre, qu’elle avait attrapée un an auparavant, dans les rue sales et pauvres de Londres.

Jeanne G.    Einat A.  4°A

Un ramoneur nommé Arthur

http://www.histoire-en-questions.fr/metiers/ramoneur/ramoneur2.jpgC’ était un lundi 1843 à sept heures du matin, où un jeune ramoneur nettoyait la chemine d’une famille plutôt riche.

Gustave était un enfant issu d’une famille bourgeoise. Il avait à peine quatorze ans qu’il était déjà connu dans le quartier et il avait un avenir assuré. Le petit bourgeois était d ‘une grande taille ce qui le différenciait des autres. Gustave était d’une corpulence normale. Il était jeune, élégant et digne. Son visage était ovale et bronzé. Son nez était long et sa bouche  fine. Ses yeux étaient verts aux reflets bleutés. Il avait des belles joues roses. Vêtu de ses vêtements propres et bien repassés cela l ‘enrichissait. Il lisait quand il leva les yeux et vit Arthur.

Arthur paraissait laid sous cette couche de cendre épaisse. Il avait une petite figure sombre. Arthur était maigre et blême sous la couche de cendre. Il avait près de sept ans on lui en eut donné moins. Ses grands yeux en amandes étaient creusés et pâles, les coins de sa bouche avaient des courbes d’angoisse. Il avait des cheveux gras, fins ,bruns et mal coiffés. Sa peau était d’une pâleur inimaginable, on n’aurait pu distinguer la graisse sous  sa peau. On ne voyait que ses os ou presque. Malgré ça, il était courageux. Il avait comme habitude de sucer son puce le soir au coucher. Tout son vêtement n’était qu’un haillon qui eut fait pitié l’ été et horreur l’hiver. Toute la petite personne de cet enfant, son allure, le son de sa voix, son attitude, ses intervalles, entre un mot et l’ autre , son regard ,son silence ,et son moindre geste, exprimaient la crainte et la peine.

Gustave se moquait de lui avec un sale regard et des rires moqueurs, jusqu’à que son père vint payer le ramoneur

 

Océane  et Farah. 4°A

Le généreux orphelin

Et d’un coup, un adolescent d’environ 15 ans entra dans la grande pièce. Mais je ne voyais que sa silhouette car il était  dans l’ombre. Il était grand, robuste et musclé. Puis le garçon, déterminé, s’approcha de moi et je le vis dans la lumière.

Il était métis avec de beaux yeux bleus comme l’océan Indien, des lèvres pulpeuses, des cheveux un peu bouclés, le nez retroussé et les dents blanches. Il portait un vieux pantalon troué, un tee-shirt sale et une paire de chaussures trop petites pour lui. Il avançait d’une démarche assurée, désinvolte.

Je connaissais ce jeune homme et sa vie grâce à une très bonne amie à moi. Il s’appelait André et il était extrêmement impulsif mais très généreux. Il détestait l’injustice et se faisait respecter par son altruisme et sa spontanéité. Le peu d’argent qu’il gagnait et qu’il lui restait, il le donnait aux pauvres de son quartier. Il était extrêmement mature pour son âge car il était orphelin.

Je vais vous raconter son histoire. Tout ceci commença en 1857. Sa mère, Marguerite, était comme André. Elle avait des cheveux noirs bouclés, des yeux bleus et était extrêmement gentille envers ses proches et ses amis. Elle avait 22 ans. Celle-ci travaillait dans le bistrot du coin et puis un jour, elle rencontra Léon. Il avait 24 ans et la même carrure que son fils ; grand, musclé et ténébreux. C’était un ouvrier de la classe moyenne. Ils firent connaissance et trois ans plus tard, elle tomba enceinte. L’accouchement se passa comme prévu et fut très émouvant. La petite famille semblait heureuse et épanouie.    Mais à l’âge des 4 ans d’André, leur vie bascula d’un coup et à jamais. Car l’annonce des docteurs était très triste, douloureuse, affligeante. Oui. C’est le bon mot pour décrire cet instant de malheur, qui se prolongea une éternité pour eux mais qui ne dura, en réalité que quelques secondes, le temps que leur vie chancelle et s’écroule au pied de la maladie. Affligeant. Le « meilleur » mot pour ressentir la même douleur qu’eux, la même tristesse, la même peine qui occupera la même place toute leur vie. Attristant.  

Les médecins avaient décelé chez Marguerite une maladie mortelle à cause de son enfantement. La mère d’André vécut ses derniers instants avec sa famille, certes maintenant brisée, mais toujours aimée et aimante. Elle s’éteignit un an après. Son père ne s’en remit pas et tomba dans l’alcool et ne s’occupait plus de son enfant. Huit mois après, il perdit la garde de celui-ci. On ne sait pas ce qu’il  devint.

Mais là n’est pas « vraiment » le problème. On parle de Léon mais pas du principal intéressé, André. Car imaginez vous, à l’age de 5 ans, votre mère ; votre vie vous abandonnent par votre faute. Parce que c’est ce que son fils a réellement ressenti. Souvenez-vous, cher lecteur, que Marguerite est morte à cause de son accouchement alors comment ne pas éprouver, subir cet impression d’injustice et de mal-être ? Il n’a même pas eu une part de soutien de son père qui est tombé presque directement dans la dépression.. Comment ne pas se sentir rejeté et seul quand on n’a plus rien, plus d’appui, plus d’aide ? Comment ne pas ressentir de la rancœur envers ces docteurs qui auraient pu la sauver ?

André a mis certes, du temps pour s’en remettre mais aujourd’hui, il a pris sa revanche. Il veut réussir dans la vie et devenir ministre pour défendre les droits de l’Homme et du Citoyen car cette loi n’est pas forcément respectée. Il travaille plus de 11 heures par jour et 6 jours sur 7. Mais je dois avouer que moi-même, Lucia, je trouve qu’il est digne de ce métier et qu’il pourra réussir dans celui-ci.

Pour mettre un point final à ce récit, je finis sur une note « positive ». Personne ne le sait, mais pour une raison qu’on ignore, il veut retrouver son père. Peut-être pour lui montrer qu’il a réussi sa vie sans lui, sans personne ? Peut-être pour lui dire qu’il l’aime malgré toutes ces années passées dans la colère, la solitude et la tristesse ? Ou bien, tout simplement, pour lui montrer qu’il lui a pardonné depuis longtemps ? Nul ne le saura sans doute jamais mais c’est mieux ainsi…

Elsa P. et Kellyssa L. 4°E

Phantom boy

PHANTOM-BOY

http://www.focusonanimation.com/wp-content/uploads/2016/06/phantom-boy-affiche-us.jpg

AFFICHES

 

 

 

 

 

 

 

Affiche française (à gauche) américaine (à droite).

Phantom boy : Fiche les affiches

Héros adolescents  issus des comics ayant pu inspirer le personnage de Léo.

Phantom boy : fiche les personnages 

Image associée

Kid Flash

Image associée

Robin

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Série d’animation Danny Phantom, héros mi-ado, mi-fantôme crée par Butch Hartman.

Le scénario s’inspire des comics américains. ce sont des bandes dessinées dédiées aux super-héros. Il y a deux grands labels : Marvel et DC. Chez la maison d’édition Marvel, on trouve Spider-Man, Hulk, Thor, Captain America, Iron Man… Chez DC, Superman, Batman, Catwoman, Woonder Woman, Flash….

Les caractéristiques du super héros. Ce sont des justiciers qui combattent les criminels et défendent les innocents. Ils incarnent le bien contre le mal. Ils ont de super pouvoirs : force herculéenne, vitesse de déplacement, capacités de transformation…Ce sont souvent des personnages menant une double vie : super-héros et êtres anonymes dans la vie ordinaire. Aussi sont-ils souvent masqués pour cacher leur véritable identité. Ils portent un costume qui les caractérise : collants de couleurs vives, cape et masque. Ils évoluent dans de grandes métropoles là où se développent le criminalité et la corruption. la plus emblématique est New York mais elle peuvent prendre d’autres noms comme Metropolis dans Spiderman ou Gotham City dans Batman. Le super-héros s’oppose à son double négatif, ennemi très puissant et souvent doté de super pouvoirs : Le Joker, le Pingouin, Magnéto, Lex Luthor.

Art et personnages ayant inspiré l’homme au visage cassé.

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L’homme au visage cassé inspiré par la peinture cubiste.

Image associée

Portrait cubiste de Picasso

 

 

 

 

 

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Le joker dans Batman, défiguré après une chute dans une cuve d’acide.

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Jack Nicholson. Batman de Tim Burton. 1989

Personnages ayant inspiré Alex Tanguy et Marie Delaunay

 

Image associée

Jeff (James Stewart), Lisa (Grace Kelly) et Alfred Hitchcock dans Fenêtre sur cour, à New York. 1954.

Dans Phantom Boy comme dans Fenêtre sur cour, le personnage masculin ne peut pas jouer son rôle de protecteur car il est immobilisé avec une jambe dans le plâtre. Dans les deux cas il agit à distance en mettant en danger la jeune femme qui l’aime.

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Voix : Edouard Baer et Audrey Tautou.

D’autres influences picturales.

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Peinture hollandaise : Vermeer. 1664

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Portrait de Modigliani

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Extraits. Site Folimage

[youtube]https://youtu.be/RGnGzEcg278[/youtube]

CLAP.CH: Interview d’Alain Gagnol et Jean-Loup Felicioli pour « Phantom Boy »

EMILE, LE PETIT OUVRIER

Histoire d’un enfant à Champagne sur Seine au XIXè siècle

Emile était un petit garçon de huit ans. Il était petit et maigre, mais restait quand même très beau avec ses cheveux blonds et ses beaux yeux verts. Emile vivait dans la rue depuis ses trois ans, dahttp://1.bp.blogspot.com/_kNtxoS2tVQ4/TKwda1tNEdI/AAAAAAAAAmY/6LkvkyoIz0s/s1600/enfant+fabrique+2.JPGte à laquelle son père était mort de la tuberculose. Il erra alors avec sa mère, une dépressive alcoolique qui n’avait ni travail, ni argent. Ils subsistaient ensemble derrière une taverne. C’était , dans les poubelles, que la mère d’Emile récupérait  l’alcool que le tavernier avait jugé dépassé. C’était là aussi qu’ils trouvaient leur nourriture et leur abri. Mais leur situation devenait insoutenable et, un matin, Emile, noir de crasse, se rendit dans la plus grande usine de Melun. On y fabriquait des rails de chemin de fer que l’on acheminait vers Paris et dans toute l’île -de- France. Le garçon avait entendu dire que de nombreux enfants y étaient embauchés. Après plusieurs jours depuis sa visite, Emile fut admis à l’usine. 

Le travail d’Emile était une horreur. Il travaillait quatorze heures par jour, de six heures du matin à vingt heures du soir, avec une seule pause de trente minutes à midi. Malgré tout, il gagnait assez d’argent pour se nourrir ainsi que sa mère, car la taverne avait fermée. De plus, cet hiver était particulièrement glacial, la neige tombait en abondance, la glace avait remplacé l’eau de la Seine et des stalactites se formaient sous les balcons. Un soir de grand froid, Emile rentra chez lui, sous le haut-vent de l’ancienne taverne. Sa mère n’avait rien préparé car les magasins étaient fermés à cause de la neige. Ils avaient jusqu’alors mangé leurs provisions, mais, depuis trois jours, leur seule ration alimentaire était une vieille bouteille de whisky que la mère d’Emile gardait. L’enfant avait changé depuis son arrivée à l’usine. Ses cheveux et sa peau était noirs, salis par le charbon. Il avait des cloques et des verrues sur ses mains et ses pieds. Il était encore plus maigre et il avait des cicatrices sur le visage. 

Mais un jour, un groupe de gendarmes vint chercher Emile et sa mère. La femme fut arrêtée pour avoir vécu illégalement dans la rue. L’enfant la vit partir sans pouvoir lui dire adieu et elle fut conduite directement en prison. Ils ne se revirent  jamais plus. Emile pleurait tellement qu’il ne se rendit point compte de ce qu’il se passait. Il fut déposé devant une immense grille où l’on pouvait lire « Dépôt de mendicité ».

Romain BERNASCONI et Noé CHASSIGNOLE (4A)

 

La vie d’Henri à Champagne s/s

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Image associéeLa vie d’Henri

Histoire d’une famille à Champagne sur Seine au début du XX° siècle

Je vais vous dépeindre avec simplicité la vie dans mon village de Champagne sur Seine, au travers d’une famille comme il y en avait tant d’autres dans le début des années 1900. Celle-ci était rude mais souvent basée sur l’entraide et le modèle des aînés dont le courage nous aidait à faire face à tous les aléas de ce temps d’un monde industriel et économique en pleine mutation. A l’époque, je travaillais à l’usine « Schneider » avec mon ami Momo.

Le matin, nous venions à l’usine en même temps (à 4 heures du matin) pour une dure journée de 12 heures. Nous faisions notre petite pause de 15 minutes au même moment, au réfectoire. Pour y aller, il fallait emprunter une ruelle sombre et étroite. Quand nous étions arrivés, nous mangions. Notre repas se composait d’un croûton de pain avec une portion maigre d’avoine que nous engloutissions rapidement. Après cela, nous retournions au travail jusqu’à la tombée de la nuit. Nous avions fait 12 heures de travail avec comme seule pause celle du repas. Au moment de partir, une personne nous donnait nos 1,50 francs. Nous n’avions qu’un jour de repos par semaine et pas de vacances.

Notre vie de famille  était rythmée par une usine toujours plus gourmande en main d’œuvre et en volume. Elle s’occupait de tout : notre logement, les écoles,les activités des enfants et des adultes. Nous vivions en quasi autarcie sans nous en rendre compte.

En 1914, j’aidai à construire des canons et des mortiers pour la guerre. L’usine eut un problème, celui du stockage,  il n’y avait plus assez de place pour contenir l’ensemble de la production. On dut combler les espaces entre les bâtiments en construisant des espaces de stockage supplémentaires, pour tous les matériaux.

En 1918, la guerre venait de se terminer. J’avais 29 ans et Momo 30 ans, nous avions changé de poste. Nous étions devenus des soudeurs. Ma mère venait d’avoir son quatrième enfant, Pierre. La vie à la maison n’était pas facile tous les jours et je préfère dire cela avec beaucoup de retenue. La bonne nouvelle était que nous avions eu un appartement en face du marché. Il était un petit peu plus grand. Six ans plus tard, mon père mourut d’un cancer des poumons car il travaillait dans le fer. Je le connaissais à peine, le temps passé à l’usine pour tous les deux m’en avait empêché.  Quelques années plus tard, l’usine n’avait plus de commande et elle dut fusionner avec d’autres entreprises , une période difficile commença. Plusieurs postes furent supprimés dont le mien.  Ma mère avait perdu le sien, six mois auparavant. Mais par chance, un employé partit à la retraite. Le lendemain, j’étais embauché dans le travail du fer à chaud. Le bon coté de ce temps de prospérité économique nous permettait de trouver du travail rapidement et de le garder, à condition  d’être courageux et vaillant.

Depuis le décès de mon père, j’étais devenu le nouveau pilier de la famille. Je prenais cette responsabilisé avec honneur. Quand je voyais leur sourire en rentrant, cela me suffisait et me redonnait du courage pour le lendemain. La nouvelle usine florissante m’avait permis de monter en grade et de  faire rentrer mon frère à qui j’apprenais sa nouvelle vie.

Quand je pense à cette période de mon existence rude et riche dans tous les domaines, beaucoup de sentiments se mêlent et ce avec un brin de nostalgie. En effet,  j’étais acteur et spectateur d’un village qui devenait une ville dynamique en pleine effervescente avec une industrie de pointe qui rayonnait dans tout le pays.

Luiggi   Milano,  Alexandre   Chevallier 4°A

Manoir du Bel-Ebat

J’étais avec Étienne un mercredi de Novembre. A la fin de la journée, quand il dut rentrer chez lui, je l’accompagnai en vélo. Il vivait au bord de la Seine à Thomery. Arrivé chez lui dans la rue du Général de Ségur, je lui dis « au revoir ». En rentrant chez moi, je pris l’allée du Pavé du Prince et quand je passais devant un portail qui menait à un manoir, j’entendis un cri étouffé d’au moins dix secondes. Terrifié, je pédalai de toutes mes forces jusqu’à chez moi. Le soir, je me sentis fiévreux, j’avais la tête qui tournait et des sueurs froides. Je m’endormis aussitôt. En plein milieu de la nuit, je me réveillai en sursaut et en transpirant, j’entendis un cri de dix secondes semblable au précédent. Suite à ce cri, je ne dormis plus de la nuit.

     Le lendemain, Thomas passa une journée comme les autres sans jamais penser aux événements du manoir. Le soir il eut les mêmes symptômes que la veille, sans doute à cause de la soirée qu’il avait passé. Il s’endormit très tôt, en plein milieu de la nuit et, cette fois-ci en dormant, il fit un cauchemar où il se trouvait devant le portail qui menait au sombre bâtiment et de nouveau il entendit le cri de dix secondes. Le lendemain matin, au collège, il en parla à Etienne et à un autre copain nommé Daniel. Celui-ci ne le prit pas au sérieux et se moqua de  lui, ce qui convainquit Etienne de venir voir par lui même pour comprendre ce qu’il se passait.

J’avais rejoint Etienne qui m’attendait, un peu angoissé, avec une lampe torche et un bâton, devant le portail. Au bout d’une allée, on aperçut le manoir. L’édifice haut de quatre étages et d’un style datant de la renaissance était dans un parfait état pour un bâtiment  abandonné. On décida d’y rentrer pour essayer de trouver quelque chose de suspect. Nous allâmes dans le parc un peu plus loin en passant au dessus d’un grillage. Des bruits venants de la grille se firent alors entendre et on aperçut Daniel, mort de peur qui essayait d’ouvrir le portail. On le fit rentrer et il se joignit à nous. Nous nous dirigeâmes alors vers le manoir. La porte n’était même pas fermée. A l’intérieur, tout était propre et bien rangé. Ce qui nous étonna le plus était le fait que tout était disposé de telle manière que l’on eut cru que l’endroit était encore habité. La table était même mise dans la salle à manger ! La nuit commençait à tomber mais nous montâmes quand même au premier étage et c’est là que nous commençâmes à paniquer.

Au bout du couloir se trouvait une vielle porte en bois avec une croix chrétienne accrochée dessus. Le vieux bois contrastait vraiment avec le reste de la bâtisse. Alors que l’on s’approchait, on entendit le cri strident qui venait de derrière la porte. On courut alors dans le sens opposé. Nous descendîmes dans le noir uniquement guidé par la lampe torche mais celle-ci s’éteignit à cause de sa trop faible batterie en bas des escaliers. Me remémorant le chemin, je courus dans le vestibule et me prit la porte dans la tête. Quelqu’un ou quelque chose l’avait refermée. Je me relevai et la rouvris, nous courûmes alors jusqu’au grillage que l’on escalada avant de rentrer chez Etienne le plus vite possible.

Nous décidâmes de retourner au manoir quelques jours plus tard pour essayer de comprendre ce qui se passait là bas. Ainsi, le samedi suivant, nous étions fin prêts pour aller au bâtiment abandonné. Daniel avait un père policier et il lui avait pris de quoi s’équiper pour cette aventure. Chacun avait donc une lampe torche, un couteau et un sac à dos rempli de matériel en tous genres. Nous rentrâmes dans le manoir par la même porte que la dernière fois et ce que nous découvrîmes nous glaça le sang. L’intérieur avait changé : les fauteuils avaient bougé de place, des objets s’étaient déplacés et les couverts de la salle à manger avaient changé. Nous montâmes à l’étage et nous nous avançâmes vers la fameuse porte. Rien de surnaturel ne se produisit et Etienne sortit un petit pied de biche de son sac à dos. Il se mit à forcer la porte et à l’instant ou elle s’ouvrit le cri suraiguë se fit entendre. Il était très puissant et il nous déchira les tympans. Nous rentrâmes malgré tout dans la chambre et le bruit s’arrêta. L’intérieur était d’un tout autre style que le reste de la demeure, c’était une chambre délabrée du début du XIXème siècle. Nous fûmes pris de panique quand nous découvrîmes une fillette morte au milieu d’un lit. Nous partîmes immédiatement en courant et nous ne revînmes plus au manoir.

     Après plusieurs recherches, Thomas et ses amis découvrirent que le lieu se nommait le manoir du Bel-Ébat et que la jeune fille était une enfant retrouvée morte et empoisonnée devant la grille du bâtiment en 1986.

Malheureusement, 21 années plus tard, Thomas vit des apparitions de la jeune fille dans la rue et réentendit le cri durant son sommeil toutes les nuits. Il en devint fou et au bout de six mois, il disparut et on ne le revit jamais. Ce phénomène ne s’arrêta point de hanter et de terroriser les habitants de Thomery durant des siècles encore. 

Romain Bernasconi, Noé Chassignole. 4°A

Migrants, dessins satiriques

Dessin de Kroll, Belgique. « Une seule route, deux destins »

 

« Un accueil à bras ouverts » dessin de Cécile Bertrand. Belgique.

Scott. Pays Bas. Trafiquant d’humains.

 

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« La mort comme compagnon de voyage »Glez. Burkina Faso.

« Hommage » dessin de Sondron. Belgique.

« Plan de répartition par quotas ». Dessin de Bertrams, Belgique. Observer la robe du personnage. Que représente cette femme ? Quelle est la figure de style utilisée ? Que signifie le titre ? Qui sont les personnages dans le jeu ? Dans quelle autre partie du dessin sont-ils représentés ? Pourquoi les personnages sont-ils représentés à des échelles différentes ?

 

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Comment est construite l’image (dans le temps et dans l’espace). Comment les personnages s’opposent-ils ? Que dénonce le dessinateur ?

 

L’image contient peut-être : une personne ou plus

Scalpa. dessins bâclés. Comment est composée l’image ? Relevez les ressemblances et les différences. Quels sont les éléments qui s’opposent ? Identifiez les différents types de textes. Quel est le ton du titre ?

 

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Xavier Delucq Dessinateur de presse Sur quel jeu de mots repose le comique du dialogue ?

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Compare l’arrière plan au 1er plan. Compare les trois types de discours. Qui parle ?

 

Dessin de Jean Roblin. De quels continents viennent tous ces réfugiés ? Ont-ils fui pour les mêmes raisons ? A quelle figure de style peut-on associer la multiplication des bateaux ?

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Où va l’ours ? Pourquoi ? Quelle est son humeur ? Comment est-il présenté ?

Zep, Mi petit, mi grand.

[youtube]https://youtu.be/1iDyvgkpgUA[/youtube]

La Marche citoyenne

Merci à la 4°C-2017

Merci à Shania, Baptiste, Gregory, Donovan, Dorian et tous les autres camarades pour ce beau portrait de Victor Hugo. C’est un très joli cadeau pour clore une année passée à partager le plaisir de lire : Les Misérables, Oliver Twist, Roméo et Juliette, Dracula et bien d’autres…. J’espère que vous poursuivrez cette merveilleuse aventure en allant vous-même à la découverte des innombrables histoires que recèle la littérature. MB

DRACULA

La naissance du roman gothique, sous-genre du roman fantastique.

Résultat de recherche d'images pour "Bram stoker"Au XIX è siècle, le personnage du vampire devient un thème à la mode.  Un jeune auteur irlandais, Bram Stoker rencontre à Londres, un professeur d’université hongrois qui lui fait découvrir les légendes d’Europe centrale. C’est sans doute lui qui lui raconte l’histoire de Vlad Dracula, prince de Valachie.

Un personnage sang pour sang historique !

http://www.dinosoria.com/tragedie/vlad_dracul_2.jpgVlad Dracula a réellement existé. C’était un prince de Transylvanie (Roumanie). Son nom signifie « fils du dragon », titre hérité de son père, chevalier de l’Ordre du Dragon. Au XV è siècle, il accède au trône et fait régner la terreur. Il empale ses ennemis si bien qu’on le surnomme Vlad l’empaleur. Les circonstances de sa mort sont mystérieuses. Il aurait été enterré dans un château. On raconte toutes sortes d’horreurs sur ce personnage, notamment qu’il pouvait ordonner que ses victimes soient écorchées, bouillies, décapitées, étranglées, pendues, brûlées, frites, clouées, enterrées vivantes.

Bram Stoker, passionné par ce personnage, Résultat de recherche d'images pour "jack l'eventreur"entreprend des recherches en vue d’écrire un roman. A la même époque,en 1888, Londres vit sous la terreur de Jack l’éventreur, un serial killer qui commet cinq meurtres atroces sur des femmes la nuit, puis disparaît. L’affaire ne sera jamais élucidée. Jack l’éventreur devient une légende.

Le roman paraît en 1897. C’est un succès. Il enthousiasme les lecteurs victoriens, avides d’histoires surnaturelles et terrifiantes. C’est le journal de Jonathan Harker, entrecoupé de lettres à sa jeune épouse. Jonathan Harker est notaire. Il fait le voyage jusqu’au château du conte Dracula (dans les Carpates) pour lui faire signer l’acte d’achat d’une belle maison à Londres. Harker découvre à ses dépens que Dracula est un mort-vivant. Puis,Harker s’échappe mais Dracula déménage sur Londres et s’attaque à Lucy, la meilleure amie de Mina Harker, femme de Jonathan.

Paru seulement deux ans après la naissance du cinéma, le roman va donner naissance à un véritable genre cinématographique : le film de vampires. C’est le cinéma qui va faire de faire de Dracula un personnage mythique.

1922, Nosferatu, une symphonie de l’horreur de Murnau. cinéma allemand. Une esthétique et romantique. Un film visionnaire de l’horreur du XXème siècle.

[youtube]https://youtu.be/CLQZX5pbxdQ[/youtube]

Le comte Orlok (Dracula) est interprété par Max Shreck (shreck signifie « horreur » en allemand »). Ce fil appartient au courant de l’expressionnisme allemand. Les décors sont étranges, les personnages grotesques et l’éclairage dramatique.

1931.Dracula, Tod Browning.  cinéma américain. Dracula est interprété par l’acteur hongrois Lugosi  qui jouera toute sa vie des rôles de vampires. On raconte qu’il se prenait lui même pour un vampire et qu’il aurait été enterré avec sa cape.Le film connaîtra un immense succès qui donnera lieu à une série interminable de remakes.

 

1979, Nosferatu de Werner Herzog cinéma allemand.

https://encrypted-tbn0.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcRichysEJZWaCUo1rrl8Eq6iH6JrOOt91wWPtWXZGb9jdcBmxMaLe réalisateur allemand Herzog recrée une version moderne du classique de Murnau. Il met en vedette son acteur fétiche, Klaus Kinski dans le rôle du vampire. Isabelle Adjani incarne Lucy et Bruno Ganz, Jonathan. Ce film marque la renaissance du cinéma allemand qui pendant quarante ans avait souffert des conséquence de la défaite.

[youtube]https://youtu.be/hVTNFUfogTY[/youtube]

1967. Le bal des vampires, film parodique de Polanski.cinéma américainRésultat de recherche d'images Image associée1992. Bram Stoker’sDracula de Francis Ford Coppola Le film, avec un budget de 40 millions de dollars connut un énorme succès mondial et fut récompensé par trois Oscars.