14-18La vie de Gabrielle

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GabrielleDans le cadre du centenaire de la Grande Guerre, la Réunion des musées nationaux-Grand Palais s’est investie dans son devoir de mémoire pour redonner vie à l’histoire d’un monument emblématique : Le Grand Palais. En effet en 1914, le Grand Palais, à Paris, est réquisitionné par l’armée et devient un hôpital militaire et un centre de rééducation des soldats blessés. 80 000 soldats y seront soignés entre 1914 et 1919. pour évoquer cette période, un livre numérique est créé dont le personnage principal est Gabrielle, une infirmière bénévole. Le personnage est fictif mais les faits sont historiquement attestés.

La vie de Gabrielle  contient également  des lettres de soldats de la guerre de 14-18 à leur marraine écrites par Léo, Ambre, Vincent,Romane et Guillaume de 3°B.

Elles sont visibles dans le livre numérique La Vie de Gabrielle  ici  et ci-dessous ;Lettre de Romane - p39

Ce travail a également été cité sur ce document de l’académie de Paris ici

 

Lettres de Léo et Ambre - p41Lettres de Guillaume et Vincent - p40

Article de La République de Seine et Marne , lundi 8 juin 2015.
La Rép

dictée 3° : lettre de poilu.

Il me devient de plus en plus difficile de vous écrire. Il ne me reste pas un moment de libre. Nuit et jour, il faut être au travail ou au créneau. De repos, jamais.(…)

Il n’y a pas de discipline militaire, c’est le bagne, c’est l’esclavage ! Les officiers ne sont point familiers , ce ne sont point ceux du début. Il faut qu’ils se fassent remarquer par un acte de courage ou par la façon d’organiser défensivement un secteur. Qui paie cela, le soldat !

En ce moment nous faisons un effort surhumain. Il nous sera impossible de tenir longtemps; le souffle se perd.

Je ne veux pas m’étendre trop mais je vous dis que c’est honteux de mener des hommes de la sorte, de les considérer comme des bêtes. .

Extrait d’une lettre d’Emile Sautour dans Lettres de Poilus.

Réecriture

Transi, je me remis à danser comme un ours devant mon créneau noir, sans penser à rien qu’à l’heure qui s’écoulait. Nez à nez, les  bras croisés, les hommes sautillaient pesamment en bavardant, ou battaient la semelle d’un rythme régulier. La nuit s’anima / s’animait de ce bruit cadencé. dans le cheminement, dans le boyau, la terre gercée résonna / résonnait sous tous ces pieds cloutés.

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Carte heuristique des valeurs des temps  de l’indicatif

Valeur des temps simples de l’indicatif sur Lelivrescolaire.fr

Quiz sur les valeurs du présent.

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Le Feu Barbusse

 Henri Barbusse (1873-1935) s’est engagé à 40 ans alors qu’il aurait pu être réformé. Il va écrire des carnets puis un feuilleton (96 épisodes) qui va être publié dans la presse. Le récit paraîtra ensuite en livre, en 1916, sous le titre : Le Feu, journal d’une escouade. Il recevra le prix Goncourt. Dans ce livre, l’auteur dénonce les puissants, les financiers et les industriels qui s’enrichissent grâce à la guerre. C’est une oeuvre engagée qui défend des idèes (le pacifisme : être contre la guerre, contre le bellicisme). C’est aussi un témoignage des souffrances des soldats et un hommage à ses camarades.

Lire le roman en ligne ici 

Consulter le manuscrit sur Gallica ici

Continuer par l’article sur La guerre d’Otto Dix

Lire les lettres de soldats écrites par les élèves de 3°B en Novembre  2014.

 

Découvrir le livre écrit par des élèves de 3°du Collège du Vic-Bilh : (clic sur le titre))

Les Amis de papier,Correspondance de guerre

Ce roman multimédia par lettres retrace la correspondance entre Jules et Rosalie : un poilu de 1914 et sa marraine de guerre. Ils sont tous les deux passionnés par l’art mais leurs échanges ne peuvent ignorer la réalité de cette période. Ce livre est illustré par des photographies, des dessins, des vidéos et des chansons.

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Conjugaison : indiquez le temps et le mode des verbes soulignés.

ch1.  La vision

Une servante apporte les journaux, les distribue.Si attendue qu’elle soit, la nouvelle cause une sorte d’éblouissement, car les assistants en sentent les proportions démesurées. (…)

Arrêtez la guerre ! dit l’un d’eux.

Voilà que dans les lueurs sinistres de l’orage, au-dessous des nuages noirs échevelés, étirés et déployés sur la terre comme de mauvais anges, il leur semble voir s’étendre une grande plaine livide. Dans leur vision, des formes sortant de la plaine, qui est faite de boue et d’eau,  se cramponnent à la surface du sol, aveuglées et écrasées de fange, comme des naufragés monstrueux. Et il leur semble que ce sont des soldats. La plaine, qui ruisselle, striée de longs canaux parallèles, creusée de trous d’eau, est immense, et ces naufragés qui cherchent à se déterrer d’elle sont une multitude… Mais les trente millions d’esclaves en se jetant  les uns sur les autres par le crime et l’erreur, dans la guerre de la boue, lèvent leurs faces humaines où germe enfin une volonté. L’avenir est dans les mains des esclaves, et on voit bien que le vieux monde sera changé par l’alliance que bâtiront un jour entre eux ceux dont le nombre et la misère sont infinis.

De si près (court métrage)

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Film d’animation de Rémi Durin. 2009

Dessins animés traditionnels et ordinateur 2D-3D / 13mn

Scénario de Christophe Potier et Arnaud Demuynck, adaptation d’une  nouvelle de Maurice Genevoix La Mort de Près.

Maurice Gerbier, ancien combattant de la guerre de 14-18, accompagne sa petite fille au square. Mais il peine à rester dans le présent. A chaque instant sa mémoire l’entraîne dans ce terrible passé, celui du front, des combats, de horreur indescriptible et incommunicable. A chaque flashback, il remonte un peu plus loin dans le temps jusqu’à un étrange valse.

Ce film traite le thème de la mémoire collective et individuelle, de la difficulté de transmettre ces expériences traumatisantes d’une génération à l’autre. Comme le vieil homme, il cache  sous une sobriété et une retenue apparentes, une violence explosive.

Ce film a été présenté dans École & Cinéma  / Act’ Art 77