Home » Géographie » Économie et Sociétés (Page 2)

Category Archives: Économie et Sociétés

Le G20 en 4 questions

ECONOMIA
Le G20 en 4 questions


–    C’est qui ?
Le groupe des 20 premières puissances économiques mondiales(85 % de la richesse mondiale), il réunit les chefs d’Etat lors de sommets (le dernier a eu lieu à Pittsburgh aux Etats-Unis fin septembre).
–    Depuis quand ?
Il a été crée il y a 10 ans.
–    Pourquoi faire ?
Lors des sommets, les chefs d’Etat se mettent d’accord sur des règles qui concernent l’économie mondiale sur différents sujets. La difficulté est de se mettre d’accord… mais face à des problèmes mondiaux, il semble nécessaire de mettre un peu d’ordre ! mais il ne s’agit pas encore d’un gouvernement mondial.
–    Qu’est ce que ça change ?
Si vous êtes très riche et que vous souhaitiez échapper au Fisc, vous pouviez placer votre argent dans des paradis fiscaux qui gardaient votre nom secret…maintenant ce sera plus dur…
Si vous êtes un trader, votre salaire était en partie constitué de primes (bonus), plus vous preniez de risque, plus vous touchiez des bonus mais vos décisions ont mis en péril le marché financier, donc maintenant vous allez être limité dans vos bonus voire même vous pourriez être financièrement pénalisé (malus)
Si vous n’êtes ni l’un ni l’autre, cela ne change rien dans votre vie quotidienne…

Béatrice GHEERAERT
(professeur agrégé de S.E.S au Lycée St Luc, Cambrai)

Quelles sont les conséquences de la crise financière ?

Le 11 octobre dernier, Floriane se demandait quelles conséquences la crise financière aurait sur la “jeune génération“, demain ou dans quelques années… J’ai attendu quelques semaines avant de proposer quelques éléments de réponse, mais j’avoue qu’aujourd’hui encore, j’ai du mal à entrevoir la véritable issue de cette crise. Les fluctuations boursières sont telles que la nausée s’empare de quiconque s’y intéresse d’un peu plus près. Bien sur, les voix gouvernementales sont fortes (très fortes en Europe). Bien sûr, les mesures fiscales sont impressionnantes. Mais la catastrophe l’était tout autant. Qui peut dire si cela sera suffisant ?

Comme beaucoup, j’ai d’abord été stupéfait de constater l’impuissance des gouvernements à réagir. La France courbait le dos – persuadée que la Crise ne passerait pas par elle ? Et puis est enfin venu le temps des décisions européennes et nationales. Il était temps de prouver qu’une réponse politique pouvait être utile et surtout efficace. Avant tout, il fallait maintenant convaincre que tout était maîtrisé. Vraiment ? Sans esprit partisan, ni New York, ni paris, ni Berlin, ni Tokyo, ni même Pékin ne pourront éviter le contrecoup économique de la tempête financière.

Alors qui va payer ? Épargnants, salariés, consommateurs et, demain, contribuables vont en faire les frais… Bref, tout le monde car c’est l’économie dans son ensemble qui va pâtir des folies de Wall Street et Cie. « En France, la croissance devrait être nulle en 2009, estime Philippe Askenazy, professeur à l’Ecole d’économie de Paris. On ne redémarrera pas avant le début de 2010. » Encore s’agit-il là du scénario rose : selon l’ampleur et la rapidité de la contagion, la récession pourrait être plus ou moins longue et sévère. Beaucoup de Français en ont déjà ressenti les premiers effets.

Sur tous les fronts, la plupart des épargnants ont, désormais, l’impression que la crise a planté ses grandes dents dans leurs biens. Entraînant ce que les économistes nomment un effet d’appauvrissement. Didier Davydoff, directeur de l’Observatoire de l’épargne européenne, anticipe des changements de comportement : « Ceux qui pensent que leur patrimoine diminue vont reconstituer leur épargne au détriment de la consommation. » En privilégiant les valeurs refuges… Pour faire simple, au lieu de dépenser, les plus riches vont épargner. C’est autant de commandes en moins pour l’industrie. Qui dit moins de commandes, dit moins de travail. Et qui dit moins de travail dit moins d’embauches. Au mieux…

Pour ne rien arranger, dans ce contexte, le crédit sera plus rare et plus cher, ce qui va asphyxier encore plus la consommation des ménages et l’investissement des entreprises. Et étouffer l’activité. Confrontée à la concurrence internationale, tentée par les délocalisations, l’industrie, qui d’après l’Insee a déjà perdu 64 300 emplois entre janvier 2007 et juin 2008, risque d’être particulièrement à la peine. Comme l’explique Yvon Jacob, président du Groupe des fédérations industrielles, « quand les perspectives ne sont pas bonnes, une entreprise qui doit diminuer sa production préfère d’abord toucher aux emplois des autres et cesse de faire appel à ses sous-traitants ». Et ceux-ci, en manque de trésorerie, peuvent se retrouver très vite acculés à la faillite. Au-delà de l’emploi, dans les entreprises elles-mêmes, la vie risque d’être bouleversée. Salariés, attachez vos ceintures !

Mais ce n’est pas tout… Dans un contexte de croissance durablement molle – et a fortiori de récession prolongée – financer les retraites des baby-boomers et rembourser la dette publique risque de tourner à la quadrature du cercle. Qui va payer ? Nous tous, dès demain, et, à n’en pas douter, la génération suivante, à laquelle il reviendra, outre de se serrer la ceinture, de trouver une solution à ce casse-tête. De quoi lui donner du travail pendant quarante bonnes années… Au moins !

[dailymotion]http://www.dailymotion.com/video/x7176e_la-crise-et-ses-consequences-jacque_news[/dailymotion]

La crise et ses conséquences vue par Jacques ATTALI : une lueur d’espoir ? (France 2 – JT du 11 octobre 2008)

Source : le dossier Ce que va nous coûter la Crise par l’Express.fr

Le pire est-il à venir ? article de l’Express.fr

La Chine peut-elle devenir une hyper puissance ?

A moins d’avoir vécu sur une autre planète depuis quatre ans, vous êtes sans doute au courant de la nouvelle de l’été : les Jeux olympiques ont lieu en Chine ! Un rapport avec la question ? Pensez-vous… Les autorités chinoises veulent évidemment profiter de ces Jeux pour offrir un nouveau visage.  Il ne faut pas le moindre accroc durant toute l’organisation de cette compétition. Mais pourquoi tant d’efforts ? Parce que certains ne croient toujours pas en sa puissance !

La chine est la plus vieille civilisation existant encore actuellement ; son histoire s’est caractérisée par une suite de divisions et de réunifications, de guerres et de paix, sur un territoire changeant. Pendant des siècles, la chine a également été une des civilisations les plus scientifiquement avancées, et son influence est présente encore aujourd’hui dans de nombreux pays d’Asie. C’est aujourd’hui le troisième pays du monde en superficie, et le premier pays par sa population : un humain sur cinq est chinois. Aujourd’hui, la chine est l’objet d’une fascination pour le reste du monde ; son développement économique en font aujourd’hui un des principaux acteurs économiques et géopolitiques mondiaux.. Pour beaucoup d’entrepreneurs, ce pays est considérée comme l’eldorado économique du XXIème siècle.

Pour preuve, elle a récemment fait son entrée dans l’O.M.C – Organisation Mondiale du Commerce, le club des grands… Et pourtant, l’alchimie est complexe entre  la mondialisation galopante et l’économie socialiste de marché. La métamorphose n’en est pas moins spectaculaire. Finalement, la véritable question est :  peut-elle affirmer sa suprématie dans les domaines militaires, économiques, technologiques et culturels ?

En tous les cas, le régime chinois est un modèle. Oui, un modèle ! Du moins auprès d’un certain nombre de potentats et de faux démocrates qui rêve de connaître le même destin que ce pays qui connaît depuis plus de dix ans une croissance à deux chiffres et où la démocratie est réduite à quelques élections villageoises truquées. C’est ce qu’expliquait en mai dernier un excellent dossier de Courrier International. Ici le Parti continue, malgré l’effervescence des affaires, à tout diriger. Selon les ONG, on compte environ 200 opposants, journalistes et internautes arrêtés ces derniers temps, mais le chiffre est certainement plus élevé si l’on y ajoute tous les anonymes, désespérés, qui sont venus se mettre en travers…

La Chine s’est donné tous les moyens pour réussir ce qu’elle veut : être grande. Qui pourrait le lui reprocher ? Les moyens financiers destinés à la préparation des athlètes sont, par exemple, sans précédent. Elle veut terminer à la première place des Jeux.

Mais à quel prix, justement…

MAJ du 27/08/08
La plus-value espérée du fait des Jeux olympiques n’a pas eu lieu, surtout à cause des préoccupations sécuritaires du gouvernement. Au nom du maintien de l’ordre, celui-ci a limité strictement le nombre d’étrangers autorisés à se rendre en Chine à des fins touristiques, ou même en voyages d’affaires, car il craignait que ces étrangers ne cherchent à manifester ou à organiser des attentats terroristes. Cela a empêché l’apparition de nouvelles demandes de consommation et de nouveaux secteurs d’activité qui auraient pu être favorables à l’économie chinoise. Les hôtels n’ont pas rempli leurs chambres, les hommes d’affaires étrangers ont remis leurs voyages, les industries ont ralenti leur activité. Tout cela, ajouté au fait qu’à l’intérieur des frontières, les déplacements à Pékin des personnes originaires d’autres régions ont été sévèrement limités, a eu des répercussions très négatives sur l’économie chinoise.

Au lendemain des JO, Pékin va devoir mener une politique de soutien de la croissance.

Pourquoi le prix du carburant augmente si vite ?

Et bien, pour une fois, c’est moi qui me pose la question ! Malheureusement, en connaître la réponse ne m’aide pas beaucoup à retrouver le moral face à la pompe. Ce matin, le temps de faire une petite course dans le supermarché attenant – soit 30 minutes – la station service avait augmenté ces prix d’un centime… Mais jusqu’où cela va t’il aller ?

En fait, après avoir franchi le cap des 100 dollars le 2 janvier dernier, le baril de pétrole (soit 159 litres) a dépassé les 130 dollars mer­credi 21 mai à la bourse de New York (États-Unis). Cela signifie donc qu’en l’espace d’une année, son prix a doublé. Les meilleurs spécialistes osent désormais pronostiquer un baril à 200 dollars d’ici à deux ans, voire dans six mois pour les plus pessimistes (réalistes ?)…

La plupart des experts impu­tent la hausse continue du prix du pétrole au resserre­ment entre offre et demande. Tout d’abord la demande de pétrole des pays émergents (Chine, Inde…) ne cesse de croître. De plus, divers conflits (Irak, Iran…) contribuent à la montée du prix du baril. De son côté l’Arabie saoudite en profite discrètement pour fermer le robinet. Cela a pour effet de faire immédiatement baisser la production, et donc de rendre l’offre supérieure à la demande. La meilleure recette pour assister à une belle envolée des prix ! Le gouvernement américain avait d’ailleurs très officiellement demandé il y a de cela quelque mois à l’Arabie saoudite de réouvrir le robinet. Ce fut un refus net et catégorique.

Les ex­perts estiment ainsi que la hausse n’est pas près de s’enrayer. Leur pessimisme est alimenté par l’hypothèse d’un épuise­ment plus rapide que prévu des réserves pétrolières. Le seul point positif est que ce marché du pétrole est en complète surchauffe. De fait, un certain nombre de facteurs pourraient faire éclater la bulle des prix. L’élément le plus important tient au fait que les spéculateurs sont largement responsables de la hausse des cours de l’or noir cette année.

Si la tendance s’inverse, ils quitteront rapidement le marché. Il ne fait aucun doute que la demande mondiale demeure forte actuellement, mais un certain nombre de variables – les indicateurs techniques, un ralentissement économique, une diminution de la demande – pourraient inciter les investisseurs à se retirer en masse… Il ne nous reste plus qu’à attendre et espérer… pour notre porte monnaie.

buy windows 11 pro test ediyorum