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Irak, la fin d’une guerre…

En mars 2003, 250 000 soldats américains, appuyés par quelques supplétifs britanniques, se sont lancés à l’assaut de Bagdad. Cette intervention armée américano-britannique intitulée « Liberté pour l’Irak » a provoqué la chute du régime de Saddam Hussein après une vingtaine de jours de combats. L’Irak figurait sur l’« axe du Mal » fustigé par le président George W. Bush à la suite des attentats du 11 septembre 2001, dans le cadre de sa campagne contre le terrorisme international et les pays qui le soutiennent. Durant l’été de 2002, alors que Washington menaçait Bagdad d’une intervention préventive, l’Irak avait accepté la reprise de la mission de désarmement instituée par les Nations unies après la guerre du Golfe de 1990-1991. En novembre, la résolution 1441 de l’O.N.U. accordait à l’Irak une « dernière chance » de renoncer aux armes de destruction massive qu’il était censé posséder, sans toutefois prévoir de sanction automatique en cas de non-exécution. La France avait menacé d’opposer son veto au vote d’une seconde résolution qui aurait autorisé une intervention armée, jugeant celle-ci injustifiée.
Mais dans l’entourages du président américain, des personens importantes comme MM. Richard Cheney, Donald Rumsfeld ou Paul Wolfowitz préconisaient depuis longtemps une telle attaque. Après le traumatisme du 11-Septembre, tout devenait possible, du moins envisageable… C’est une vision manichéenne du monde qui prévaut alors à Washington. « Qui n’est pas avec nous est avec les terroristes » affirmait le président Bush dans un document de septembre 2002, « The National Security Strategy of the United States ». Pour la première fois la notion de guerre préventive apparaît.
Le 31 août 2010, le président Barack Obama a officialisé, en direct à la télévision, le retrait des troupes de combat américaines de l’Irak, sept ans après le début de cette guerre. Il a déclaré à la nation qu’il « remplissait une de ses promesses, faites lors de la campagne présidentielle, de mettre fin à une guerre à laquelle il s’était opposé depuis le début », précise le quotidien The Washington Post. « Ce discours est survenu à un moment plutôt arbitraire, fixé par Obama, et qui ne correspond à aucun progrès sur le terrain », ajoute-t-il, rappelant que l’Irak, toujours sans gouvernement, reste la proie de violences quotidiennes.
La guerre est donc aujourd’hui officiellement terminée. Le monde n’est plus le même qu’en 2003. Il est devenu plus complexe, plus fragile depuis la crise économique de 2008. La guerre en Irak était devenue un bourbier immonde dans lequel les États-Unis s’engluaient. La décision de Barack Obama était tout aussi inévitable que celle prise par le président Nixon en 1973, lorsqu’il fallu quitter le Vietnam. Elle était souhaitée, attendue par le monde mais pas, paradoxalement, pas par la majorité de la population américaine. baucoup d’irakiens ont compris qu’ils allaient se retrouver seuls, face à leur destin. Ils allaient devoir le prendre en main et choisir, seuls, leur destin. La démocratie n’est pas la seule voie qui leur est offerte. Hélas…
[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=L2hvlXxq0BU[/youtube]

Références :

PÉRY Christophe,  « Guerre d’Irak, 2003 » in Encyclopaedia Universalis, 2010.

PIRONET Olivier (sous la dir.), Cahier documentaire sur « La guerre du Golfe », site Le Monde Diplomatique, 2010

– Chronologie de la guerre en Irak, site L’EXPRESS

– La guerre en Irak sur Wikipedia

L’amitié franco-allemande

Sur la page « A mon avis ! » proposé sur ce Blog, VEVEALEX (je respecte son anonymat, mais il ou elle n’aurait pas à rougir de donner ici sa véritable identité) a bien voulu publier un témoignage qui m’a particulièrement marqué. Je n’en citerai ici que quelques extraits. Vous pourrez en lire l’intégralité en cliquant  I  C  I.

« J’aimerai vous exprimer mon impression lors d’un très court séjour cet été en Allemagne . Je résidais dans un petit hôtel à quelques dizaines de kms de Berlin , dans l’ancienne RDA , avant la réunification de l’Allemagne en 1990. […] j’ai fait la connaissance d’allemands d’une soixantaine d’années […] (et au) fur et à mesure des rencontres, des échanges avec ses personnes,  je remarquais qu’elles faisaient tout pour me faire plaisir ou pour me rendre service comme ci elles se sentaient redevables de quelque chose. Alors , un peu perplexe au début puis ,à la limite d’être gênée , je me suis demandée s’il n’y avait pas un sentiment de culpabilité avec les évènements passés durant la 2ème guerre mondiale.« 

Comme VEVEALEX s’en est rendu compte après quelques recherches une fois revenu en France, non seulement cette culpabilité existe dans les coeurs de certains allemands mais en plus, elle a été clairement inculquée aux jeunes allemands dans les années 1950. Comment en être surpris quand on mesure le traumatisme vécu alors par l’Europe qui se réveille de ce cauchemar dans lequel elle était engluée depuis 1939 ? Comment imaginer qu’aucune rancœur n’existait dans chez ceux qui en avaient le plus souffert, dans leur chair et dans leur âme ? A ce sujet, VEVEALEX ajoute « Mon grand-père maternel a fait de la résistance aux côtés de Jean Moulin à Lyon , il a été dénoncé et emmené par la gestapo à Buchenwald où il est mort .Ses trois premiers enfants d’une fratrie de douze, ont été pris en otage par les allemands et déportés en camps de travail, ma mère en faisait partie. Elle a connu mon père , là-bas , lui aussi déporté. Mes parents ont vécu la terreur, les atrocités et l’horreur du nazisme, et malgré cela, ma sœur, mon frère et moi n’avons jamais été élevé avec la haine du peuple allemand.« 

Comment expliquer pareil comportement ? Mon propre grand-père a connu les camps de concentration. De retour après quatre années d’internement, il était méconnaissable, détruit de l’intérieur. Il est resté longtemps muet sur ce qu’il y avait vécu : jamais il n’a abordé le sujet avec ses propres enfants. Ce n’est qu’à moi, son premier petit fils, qu’il a commencé à en parler, très progressivement. Son voeu le plus cher : que j’apprenne l’allemand et que je puisse parler avec lui dans cette langue. Si je confronte mon témoignage avec celui de VEVEALEX, je me dis qu’une fois encore nous avons bien des choses à apprendre de nos ancêtres et de ceux qui ont vécu l’Histoire. Que penser alors de ceux qui, aujourd’hui encore veulent – comme l’écrit VEVEALEX –  « prôner des mouvements style extrémiste, néofasciste, raciste ou autres avec tous ces adeptes irréfléchis, fanatiques aveuglés […] » ? C’est devenu tellement politiquement correct d’affirmer haut et fort cela qu’on en oublie que « la bête » n’est pas morte, qu’elle est toujours bien vivace et qu’elle attend son heure en se nourrissant de nos peurs et de notre xénophobie. Chacun sait ce à quoi elle peut nous amener. Personne n’est prêt à le croire – du moins à l’admettre. Et pourtant…

Nos voisins allemands ont longtemps cultivé la culpabilité. Quand pourra t’on enfin tourner cette page ? Voilà ce que nos ancêtres ont certainement rêvé une nuit dans leur prison : un jour , tout cela serait fini, nous serions de nouveau amis, frères… On a longtemps cru que l’union des peuples au sein d’un communauté (l’Union Européenne) aurait pu nous y aider. Le déchaînement de passions auquel nous avons pu assister cet été au sujet de l’aide à apporter au peuple grec à de quoi de nous faire réfléchir – on parla alors du dilemme allemand à ce sujet. Rien n’est fait, tout est sans cesse à construire.

Voilà , c’était un vécu qui méritait vraiment d’être partagé avec vous tous.

Life on Mars, version US

04 Life On Mars_

J’aimerai vous faire partager un petit bijou télévisuel que la chaîne Paris Première m’a offert cet été. Il s’agit d’une série intitulée « Life on mars ». C’est l’adaptation américaine de la série britannique originale portant le même nom.

Cette série raconte l’histoire de l’inspecteur Sam Tyler. Dans la série anglaise, il travaille à Manchester. Dans la version américaine, il est bien sûr new-yorkais… Il se fait un jour renverser par un chauffard qui prend la fuite, le laissant inconscient sur le macadam. Quand Tyler revient à lui, il porte un blouson en skaï moulant, une chemise avec un col en forme de pelles à tarte, un pantalon bien large vers le bas et une ceinture dont la boucle est à peine plus petite que sa plaque de police. A côté de lui, se trouve une bagnole carrossée façon « Starsky et Hutch », en beaucoup moins flamboyant. Il lui faut un peu de temps pour comprendre, mais il n’est plus en 2008… Il est en 1973 !

Mais que s’est-il passé ? Cette délicieuse question ne trouvera de réponse qu’à l’issue de la première (et seule) saison, soit au dix-septième épisode. A l’heure où des grandes séries comme Lost nous font attendre pas moins de six saisons pour nous offrir des réponses hasardeuses à toutes els questions semées durant six années de turpitudes diverses, où la série Desperate Housewives n’a pas encore livré tous ses secrets au bout de sept saisons, un tel choix m’inspire déjà le respect. Respect teinté de déception, tant je n’avais pas envie de quitter si tôt les personnages de cette série pas comme les autres.

Jamais, il n’est expliqué clairement si Tyler est fou, s’il est dans le coma et rêve son existence ou s’il a effectivement accompli un voyage dans le temps. Chacun peut le voir comme il a envie et peut interpréter les indices distillés de loin en loin comme il l’entend. L’intérêt est bien sûr de revenir sur les mœurs de l’époque et de les explorer. De se pencher sur une période pas si lointaine et de constater avec le héros combien les choses ont changé, combien le progrès s’est accéléré. Histoire, uchronie, nostalgie, tout y passe et avec quel talent – aussi bien pour les scénaristes que pour les acteurs !

Life on Mars n’est pas une simple (et énième) série policière augmentée de copieuses louches de nostalgie et matinée d’un soupçon de science-fiction. La série, créée en Grande-Bretagne en 2006 par Matthew Graham, se place davantage dans la comparaison avec le présent, Tyler ne pouvant oublier qu’il vient du XXIe siècle. Cet écart entre l’ancien et le nouveau présent de Sam Tyler sert de fil conducteur et il se double d’un fil rouge (en forme de traînée sanglante) et donne des frissons dès les premières images, historien ou non…

En adaptant une production qui n’a connu que deux saisons sur la BBC, le réseau américain (la chaîne ABC) jouait un petit coup de dés, mais avait pris quelques assurances avant le premier tour de manivelle. La production fut confiée à Josh Appelbaum (Alias), la réalisation à Gary Fleder (The Shield, Blind Justice) tandis que le casting incluait Harvey Keitel (inoubliable Mr. White dans Reservoir Dogs) qui semble avoir remonté le temps juste pour trouver une époque qui convienne à sa gueule et au timbre de sa voix. En parlant de voix, évoquons quelques secondes la musique qui accompagne les épisodes : elle est extraordinaire pour ceux qui aiment les seventies. Tous les grands titres US de 1973 sont là, à un moment ou à un autre. On commence évidemment par la chanson de David Bowie qui porte le titre de la série, puis on croise l’orgue de Ray Manzarek des Doors pour l’intro de When The Music’s Over puis on se balance dans son fauteuil dès que monte le tempo au clavier de Baba O’Riley de The Who. Puis après une petite référence à Led Zeppelin, on boucle par Out of Time des Rolling Stones, chanson dérivée d’un thème de Bowie. Un vrai bonheur ! Mais ne cherchez pas, la compilation n’existe pas – certainement trop chère à éditer. Mais grâce à Spotify, j’ai réussi à retrouver 98% des titres entendus dans la série. Si cela vous intéresse, et que Spotify est installé sur votre ordinateur, il vous suffit de cliquer  I  C  I pour découvrir cette playlist inédite !

Si on va plus loin dans la nostalgie, grâce à cette série, les plus anciens pourront effectuer un retour en enfance, à l’époque où n’existaient pas les téléphones portables, les ordinateurs, les voitures avec climatisation et air-bag, l’interdiction de fumer dans les bars et la coupe de cheveux de Fabien Barthez. On revient à une époque où la guerre du Vietnam était perdue, mais pas encore terminée. Les rues de New York n’étaient pas peuplées de Starbucks Coffee, dans le Village, on dansait sur les trottoirs en écoutant de la musique sur un vieux pick-up et la crise n’était pas devenue la source permanente de nos inquiétudes.

Mais Life on Mars n’est pas seulement digne d’intérêt pour les souvenirs qu’elle peut ranimer ou pour une curiosité anthropologique dont seraient soudain pris les plus jeunes, cherchant à explorer l’enfance de leurs parents. C’est surtout un grand moment de télévision où le talents des acteurs et des techniciens est mis au service d’un scénario hors du commun.

Si en plus je vous dis que le meilleur a été gardé pour la fin, vous aurez compris que cette série est à découvrir et à partager de toute urgence ! Elle n’est hélas pas encore éditée en DVD en France – ce qui n’est pas le cas aux États-Unis. Il ne nous reste plus qu’à espérer qu’une grande chaîne se décide, à son tour, à nous l’offrir. Il en est très sérieusement question : ne la laissez surtout pas passer !

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=vEWpWM7Iyhc[/youtube]

Fiche technique :

Tournée à New York par 20th Century Fox Television et ABC Studios. Producteurs exécutifs: Josh Appelbaum, Andre Nemec, Scott Rosenberg, Jane Featherstone, Stephen Garrett. Producteur: Jane Raab. Réalisateur: Gary Fleder. Scénaristes: Appelbaum, Nemec, Rosenberg. Inspirée de la série britannique créée par Matthew Graham, Tony Jordan, Ashley Pharoah.

Casting: Detective Sam Tyler(Jason O’Mara), Lieutenant Gene Hunt (Harvey Keitel), Detective Ray Carling (Michael Imperioli), Annie Norris (Gretchen Mol), Detective Chris Skelton (Jonathan Murphy), Maya Daniels (Lisa Bonet). Genre: drame policier. Saison 1. Début: 9 octobre 2008. Durée épisode: 42 minutes.

Sources :

– La critique du site Le Monde des Séries (14/10/2008)

– La fiche du site Allo Ciné pour découvrir photos et casting…

– Le Wikipédia de la série version US (en anglais)

La Quatrième Guerre mondiale

HISTORICITÉ
La Quatrième Guerre mondiale

La quatrième guerre mondiale ? Quel est donc ce délire ? Tout lecteur attentif d’un bon manuel d’Histoire de collège ou de lycée sait pourtant qu’un fait de « guerres mondiales », il n’y en a eu que deux dont la dernière s’est achevée le 2 septembre 1945 en rade de Tokyo par la capitulation officielle du Japon (et non le 8 mai 1945, comme on s’obstine à le croire en Europe de l’Ouest).

Mais si l’on entend par « guerre mondiale » un affrontement à l’échelle planétaire entre diverses puissances utilisant toutes sortes de moyens, il convient de revoir sérieusement notre comptabilité officielle. Pour certains historiens, la guerre de Sept ans (1755-1762), qui opposa l’alliance franco-austro-russe à celle de l’Angleterre et de la Prusse, les « Grands » de l’époque , fut déjà une guerre mondiale : l’Europe en fut certes le théâtre principal, mais avec de sérieuses retombées sur les possessions outre-mer des belligérants (français et anglais surtout) en Amérique, en Inde et sur tous les océans. Il en fut de même pour les guerres de la Révolution et de l’Empire (1792-1815). De ce point de vue, la Seconde guerre mondiale fut donc…la quatrième !

Mais ne chipotons pas, et tenons-nous en au décompte officiel. Or, là encore, celui-ci semble être resté bloqué à tort en 1945. Selon Eric J. Hobsbawm (l’Age des Extrêmes, histoire du court XXe siècle) ou André Fontaine (la Guerre froide), la « guerre froide » entre les Occidentaux et le bloc communiste (1947-1990) fut une véritable troisième guerre mondiale. Propagande, coups tordus, espionnage, pressions économiques, course aux armements, terreur nucléaire, affrontements périphériques par alliés interposés : en faut-il plus pour qualifier cette période de « guerre » ? Ce n’est pas parce que nous autres, Européens de l’Ouest, avons vécu cette période sans nous étriper, et même dans un confort matériel grandissant, qu’elle n’a pas eu lieu.

Et la quatrième, alors ? Eh bien, chers lecteurs, nous sommes en plein dedans : la mondialisation sauvage née de l’après-guerre froide a mis en concurrence brutale les entreprises et les salariés du Monde entier, avec d’immenses ravages sociaux et environnementaux. Les « pays émergents » (Chine, Inde, Brésil, Russie) entendent bien marquer leur territoire face à des Etats-Unis essoufflés et une Union européenne ectoplasmique. Les « identités culturelles » s’affirment parfois violemment, tandis que l’Islam radical part en guerre contre un Occident à la fois dominateur et bien peu sûr de lui même. Enfin, Internet a ouvert un nouveau champ de bataille et un nouveau moyen de guerre, aux effets qui dépassent largement le seul domaine du virtuel.

Cette quatrième guerre est donc d’un genre assez différent des précédentes, mais elle est au moins aussi « totale » par ses dimensions, et encore plus « mondiale » par ses répercussions.

Philippe BOUCHÉ
(professeur agrégé d’Histoire – diplômé de Sciences Po Bordeaux)

Charles DE GAULLE

Charles DE GAULLE
durant la Grande Guerre

Charles de Gaulle est né le 22 novembre 1890 à Lille . Il a trois frères et deux sœurs. En 1908 il rentre à l’école militaire de Saint-Cyr, après avoir fait une année de service militaire au 33ème régiment d’Infanterie En 1912, il sort diplômé avec le grade de sous lieutenant et il est affecté à sa demande au 33ème régiment d’Infanterie basé à Arras, il est  alors sous  les ordres du colonel Pétain. Le 1er octobre 1913, il est nommé lieutenant et est chef de section a la 11ème compagnie du 1er bataillon.

A la déclaration de la guerre, il est sous les ordres du capitaine Maës, et participe à la bataille de Dinant le 15 août 1914 où il a son baptême du feu. Alors que  la bataille tourne au désavantage des français, la compagnie du Lieutenant de Gaulle reçoit l’ordre de contre  – attaqué c’est alors qu’il est blessé aux genoux et il est évacué sur Charleroi puis sur Lyon. Il rejoint son régiment le 18 octobre dans la région de Pontavert près de Reims. Il est alors nommé a la tête de la 7ème compagnie du 2ème bataillon. A la mi-décembre après une période de repos le régiment fait mouvement vers la Marne pour participer aux offensives de Champagne. Entre janvier et février 1915, le lieutenant de Gaulle se distingue en effectuant des reconnaissances dans les lignes ennemies. Le 10 février, il est nommé capitaine à titre provisoire avant d’être nommé à titre définitif le 3 septembre comme on peut le voir sur la photo de gauche. Le 6 mars il est blessé une deuxième fois a l’oreille puis lors d’une relève il est blessé gravement a la main et doit être hospitalisé dans la région de Clermont.

Il rejoint son régiment le 13 juin sur l’Aisne, où il y restera pendant 9 mois dont 7 en première ligne. Il est à nouveau nommé adjoint du Colonel Boud’Hors. Néanmoins en octobre, il reprend le commandement d’une compagnie, la 10ème.
Le 25 février 1916, son unité rejoint Verdun par la voie sacrée et prend position près de Douaumont. Le Capitaine de Gaulle est d’ailleurs désigné pour reconnaître les futures positions de son régiment.
Sa compagnie s’installe en première ligne comme nous pouvons le voir sur la deuxième photos.
Le 2 mars son régiment subit un terrible bombardement et sa compagnie ne compte plus que 37 survivants. Le capitaine de Gaulle est blessé d’un coup de baïonnette à la cuisse en essayant de briser l’encerclement à la tête des survivants de sa compagnie. Il est alors fait prisonnier et il est soigné par deux
médecins français fait prisonniers en même temps que lui.

Emmenés en Allemagne, il est d’abord interné à Friedberg, puis au fort IX à Ingolstadt, entre octobre 1916 et juillet 1918, il tentera de s’évader 5 fois mais sera toujours repris. Ce qui lui vaudra de faire 120 jours d’arrêt de rigueur. Il aura comme compagnon de captivité le célèbre pilote Roland Garros.
Il est libéré après 44 mois de captivité et retrouve sa famille. Il recevra le 23 juillet 1919, la Croix de chevalier de la Légion d’Honneur et la Croix de Guerre avec étoile de bronze. Durant la guerre, il aura également obtenu une citation en 1916.


Anne-Sophie PISANI (3ème B)

SOURCES :
Wikipedia.
Livre « Il était cinq dans les tranchée » de Philippe Conrad aux éditions Heimdal.
Livre « Un grand français : Le Général de Gaulle » de R. Perrein aux éditions Musy.
Les cahiers de l’express n°2 de novembre 1918.

Winston CHURCHILL

Sir Winston Leonard Spencer CHURCHILL

Winston Churchill est surtout célèbre pour son rôle pendant la seconde guerre mondiale, durant laquelle il a incarné la résistance du peuple britannique aux assauts des nazis.

De 1874 à 1940
Fils d’aristocrates, il est né le 30 Novembre 1874 au Palais de Blenheim en Angleterre.
Il fait ses études à Harrow School et à l’Académie royale militaire de Sandhurst.
Il fut marié à Clémentine Hozier et eut 5 enfants.
A la fin de ses études il devient militaire, puis correspondant de guerre durant le conflit des Boers.
Il devient « héros national » à la suite de son évasion réussie d’Afrique du Sud.
Après il commence une carrière politique. Il est élu du parti conservateur au Parlement en 1900, puis il adhère au parti libéral en 1904.
En 1905, il est nommé sous-secrétaire d’Etat aux colonies. De 1908 à 1922, il occupe successivement les postes de président du Ministère du Commerce, ministre de l’Intérieur, ministre des Munitions, secrétaire d’Etat pour la Guerre et les affaires aériennes et secrétaire aux Colonies.
Il est réélu député conservateur en 1924 au Parlement et il devient Chancelier de l’Echiquier dans le gouvernement Baldwin Ses avertissements face à l’avancée nazie et aux dangers de la politique d’apaisement sont ignorés. En 1939, l’Allemagne déclare la guerre à la France et à la Grande-Bretagne.

Pendant la Seconde Guerre Mondiale de 1940 à 1945
Il est nommé Premier ministre le 10 mai 1940, alors que l’Allemagne nazie lance sa guerre-éclair à l’Ouest. Il habite alors au 10 Downing Street (Résidence officielle) et à Chartwell (Résidence privée).
Il incarne pendant toute la guerre l’esprit de résistance du Royaume-Uni, et il prononce cette phrase célèbre « du sang, des larmes et de la sueur ».
Il accueille à Londres les gouvernements en exil.
Il participe en Février 1945 à la conférence de Yalta. Il perd son poste de 1er ministre, le parti travailliste ayant remporté les élections. Et malgré qu’il ne participe pas directement au règlement des réorganisations internationales de l’après-guerre, il est considéré comme un héros national. Leader de l’opposition à partir de 1945, Churchill plaide pour une politique favorable à l’Union européenne.

De 1946 à 1965
En 1946, dans le discours de Fulton aux Etats-Unis, il lance l’expression du « rideau de fer », il est le 1er à dénoncer l’expansion du communisme en Europe orientale et centrale.
Dans le discours prononcé à Zurich, le 19 septembre 1946, il n’hésite pas à parler de futurs « Etats-Unis d’Europe », avec l’ambition de « reconstituer la famille européenne et de lui fournir une structure qui lui permette de vivre et de croître en paix, en sécurité et en liberté ».
En mai 1948, à la Haye, tous les Etats européens se réunissent sous la présidence de Churchill en un Grand Congrès de l’Europe. Ce dernier aboutit à l’adoption du projet du Conseil de l’Europe qui devient réalité le 5 mai 1949. Churchill fait partie des membres de la première assemblée.
En 1951 il revient aux affaires et assume le poste de Premier Ministre. Churchill s’éloigne de ses propos européens antérieurs.
La position de Churchill se confirme en 1953 lorsqu’il déclare que le Royaume-Uni est aux côtés de la Communauté Européenne de Défense (CED) mais qu’il n’en fait pas partie.
Churchill quitte son poste en 1955 mais demeure membre du Parlement jusqu’en 1964.
Il reçoit le prix Nobel de littérature pour ses écrits en 1953.

En 1963, le Congrès américain lui confère la citoyenneté américaine.
Il décède à l’âge de 90 ans le 24 Janvier 1965 à Londres.

Sources : Wikipédia, Touteleurope, Churchill images.

Marie PENNEQUIN (3ème B)

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