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Lénine, une chronologie

LÉNINE de son vrai nom Vladimir llitch OULIANOV était un orthodoxe né le 22 avril 1870 à Simbirsh en Russie, d’origines  ethniques et religieuses métissées. Son père, d’origine Kalmouk, Llya Nicholoevitch Oulianov (1831-hémorragie cérébrale en 1886) était un monarchiste modéré, il ouvrit les premières écoles pour les populations non Russes,  il fut anobli par le Tsar en 1882. Sa mère, née en Allemagne, Maria Alexandrovra Oulianov (1835-1916) consacra toute sa vie à son foyer et à ses enfants.

Lénine avait deux frères : Alexandre (1866-pendaison pour tentative d’assassinat contre le Tsar en 1887) et Dimitri  (1874-1943). Il avait aussi trois sœurs : Anna (1864-1935), Olga (sœur cadette) et Maria (1878-1937).

En 1887, il est exclu de l’université de Kazan et arrêté pour participation dans des manifestations étudiantes.
Pendant 4 ans, il étudie de façon autonome et décroche sa licence de droit en 1891.
Le 7 décembre 1895, arrêté et incarcéré pendant quatorze mois puis exilé pour trois ans dans le village de Chouchenskoïe en Sibérie.
En juillet 1898, il épouse Nadejda Kroupskaïa, une activiste socialiste.
En avril 1899, il publie le livre «  Le Développement du capitalisme en Russie ».
En 1900, il participe à la création du journal Iskra.

En 1903, il prend la tête de la fraction « Bolchevik »du Parti ouvrier social-démocrate de Russie.
En mai 1905, il est élu au Comité central du parti par le troisième congrès.
En 1907, il déménage en Finlande pour sa sécurité.
De juillet 1909 à juin 1912, il vivra à Paris, rue Marie-Rose.

En 1915, il participe à de nombreux rassemblements socialistes.
En février  1917, une révolution éclate suite à la mort du Tsar Nicolas II.
Le 8 novembre 1917, Lénine est nommé président du Conseil des commissaires du peuple par le Congrès des soviets.
En 1918, Edgar Sisson apporta  une série de documents de Russie pour  prouver que Trotsky, Lénine et les autres révolutionnaires bolcheviques étaient des traitres. Mais George Kennan démontra que ces documents étaient  des faux.
Le  18 février 1918, une invasion est lancée par l’Allemagne au cours de laquelle la Russie perd une large part de son territoire occidental.  La position de Lénine rassemble les suffrages de la majorité des chefs bolcheviques et la Russie finit par signer le Traité de Brest-Litovsk le 3 mars 1918.Lénine transfère la capitale à Moscou le 12 mars et inaugure la politique du « communisme de guerre », dans le cadre de la guerre civile.

En juillet 1918, il fait approuver par le Ve congrès des soviets la première Constitution de la République fédérative des soviets de Russie.
Le 30 août 1918, Fanny Kaplan, membre du Parti socialiste-révolutionnaire, tente d’assassiner Lénine en lui tirant dessus trois fois.
En mars 1919, Lénine et d’autres leaders bolcheviques décident la création de l’Internationale communiste.
En 1922, Lénine transforme l’ancien Empire russe en Union des républiques socialistes soviétique

Lénine meurt suite à sa troisième attaque le 21 janvier 1924.

Aujourd’hui, son corps est embaumé et repose dans le Mausolée de Lénine, sur la place rouge.

Antoine PELLERIN (3eme C)

1917, la révolution bolchévique

Dans la nuit du 6 au 7 novembre 1917, les bolchéviques s’emparent des principaux centres de décision de la capitale russe, Petrograd (anciennement Saint-Petersbourg).

C’est deux semaines plus tôt que Lénine, chef des bolchéviques, a décidé d’abattre la jeune démocratie  instaurée quelques mois plus tôt et de mettre en place une «dictature du prolétariat» inspirée par les principes marxistes.
LÉNINE part aussitôt se cacher en Finlande et laisse à son adjoint TROTSKI le soin de préparer l’insurrection.

Alexandre KERENSKI, chef du gouvernement provisoire, ne se méfie pas des bolchéviques.
Ces derniers développent auprès des soldats de Petrograd une propagande efficace autour de quelques mots d’ordre : «paix immédiate» (la Russie est encore en guerre aux côtés des démocraties occidentales contre l’Allemagne et l’Autriche-Hongrie), la terre aux paysans…

Le 6 novembre 1917, au matin, la police tente de fermer une imprimerie du parti bolchevique. C’est l’occasion qu’attendaient les révolutionnaires pour se mobiliser.

Les partisans de Lénine assiègent le Palais d’Hiver où siègent les ministres du gouvernement provisoire. Ces derniers n’ont pour les défendre que 1300 soldats, cosaques et élèves-officiers, y compris une unité de volontaires féminines.  Pour donner à son coup d’État l’allure d’une révolution, Lénine fait tirer le croiseur Aurore, amarré à quelques centaines de mètres de là, sur un bras de la Neva.
Après quelques velléités de résistance, les élèves-officiers et les soldates se rendent. Les bolcheviques fêtent leur victoire au Palais d’Hiver. Peu après minuit, le gouvernement signe l’acte de capitulation.

Sitôt après sa prise de pouvoir, Lénine met en place les instruments de la dictature. La presse «bourgeoise» est étouffée. La police politique (Tcheka) est créée le 7 décembre, la grève interdite le 20 décembre !…

Le parti K-D (constitutionnel-démocrate), ancré dans la gauche démocratique est interdit dès décembre. Reste l’opposition du principal parti de gauche, les S-R (socialistes-révolutionnaires). Ces derniers recueillent une écrasante majorité aux élections à l’Assemblée constituante, que les bolchéviques n’ont pas osé annuler.
Lénine ne se démonte pas. Il proclame que le pouvoir des Soviets (les conseils populaires, solidement tenus en main par les bolchéviques) est supérieur à celui de l’Assemblée et le 19 janvier 1918, dès le lendemain de l’entrée en fonction de celle-ci, il ordonne sa dissolution.

Ne craignant plus la contradiction, le gouvernement entame à marches forcées la réforme des institutions.
Le 5 février 1918, il annule les dettes et les emprunts contractés par l’ancien gouvernement à l’étranger et le 3 mars concluent la paix de Brest litovsk avec l’Allemagne.

Axel DERUYTER (3eme C)

1917, les mutineries sur le front

1917_01Les mutineries commencèrent suite à la bataille du Chemin des Dames. Avant cette bataille le général Nivelle avait dit à ses troupes que cette bataille serait facile à gagner et sans trop de pertes. La caricature (à droite) nous montre le général Nivelle en train d’écraser les soldats allemands avec le sang des soldats français.
Après l’offensive, vers le 20 mai 1917, les soldats français de certains régiments stationnés derrière le front du Chemin des Dames dans les communes de Soissons, Coeuvres, Missy-aux-Bois, Villers-Cotterêts et Fère-en-Tardenois refusèrent de monter au front. Ce fut le début des mutineries.

Les soldats français appelés « mutins » refusaient de se faire massacrer lors d’offensives meurtrières qui ne servait à rien. Il ne s’agissait pas abandonner le front ou de se sauver devant l’ennemi, mais les soldats voulaient qu’on les considèrent comme des être humains et n’ont plus comme du bétail que l’on envoie à la boucherie.
D’autres facteurs ont également influencé les mutins comme la nourriture médiocre, cantonnement de repos mal aménagé, temps de transport interminable lors des permissions.

1917_02Cette mutinerie s’étendit progressivement à une grande partie de l’armée française, soixante-huit divisions sont plus ou moins touchées par les mutineries. Il ne s’agit pas d’actes politiques définis ou organisés. Les hommes refusaient le plus souvent possible de monter au front ou de sortir des tranchées c’est « la grève des bras croisés », et ils étaient rarement violents. Une seule division aura l’idée de monter sur Paris, les officiers seront molestés en voulant arrêter les meneurs.

Les mutins ne fraternisèrent pas non plus avec l’ennemi et ne désertèrent pas. Cela explique que les allemands ne s’en aperçurent pas et ne purent en profiter. Les autorités militaires veulent faire croire qu’il s’agit de mutins extrémistes de gauche, des révolutionnaires ou d’une propagande défaitiste.
Il y eut en tout environ 40 000 mutins dans les armées françaises, un tiers des régiments fut gravement menacé, un deuxième tiers fut menacé et un troisième resta indemne.
Les autorités militaires et civiles prirent plusieurs décisions pour mater la mutinerie. La première fut de remplacer le général Nivelle par le général Pétain connut pour être économe de la vie de ses soldats. Ce dernier améliore le régime de permission et l’ordinaire du soldat. Il parvient ainsi à rétablir le moral dans l’armée française. Il peut ainsi reprendre des offensives à objectif limité peu couteuse en vie humaine.

Le mouvement des mutineries commença à décliner à compter de juillet 1917 avant que  la répression ne fasse son effet, 3247 soldats furent jugés par des tribunaux militaires, 554 furent condamnés à mort, mais le général Pétain réduit les condamnations à 45 dont 43 sont suivies d’exécutions, en effet l’un des condamnés se suicide et un autre, Vincent Moulia, réussit à se sauver.

Des mutineries eurent lieu également dans toutes les armées des belligérants lors du conflit.
Les mutineries exprimèrent un malaise très profond du monde combattant et un besoin  d’obtenir la paix que l’on retrouve dans : « la Chanson de Craonne » dont le refrain retranscrit le malêtre des soldats français.

1917_03Adieu la vie, adieu l’amour,
Adieu toutes les femmes,
C’est bien fini, c’est pour toujours
De cette guerre infâme.
C’est à Craonne, sur le plateau,
Qu’on doit laisser sa peau ;
Car nous sommes tous condamnés,
Nous sommes les sacrifiés.

Anne-Sophie PISANI (3eme B)

Le G20 en 4 questions

ECONOMIA
Le G20 en 4 questions


–    C’est qui ?
Le groupe des 20 premières puissances économiques mondiales(85 % de la richesse mondiale), il réunit les chefs d’Etat lors de sommets (le dernier a eu lieu à Pittsburgh aux Etats-Unis fin septembre).
–    Depuis quand ?
Il a été crée il y a 10 ans.
–    Pourquoi faire ?
Lors des sommets, les chefs d’Etat se mettent d’accord sur des règles qui concernent l’économie mondiale sur différents sujets. La difficulté est de se mettre d’accord… mais face à des problèmes mondiaux, il semble nécessaire de mettre un peu d’ordre ! mais il ne s’agit pas encore d’un gouvernement mondial.
–    Qu’est ce que ça change ?
Si vous êtes très riche et que vous souhaitiez échapper au Fisc, vous pouviez placer votre argent dans des paradis fiscaux qui gardaient votre nom secret…maintenant ce sera plus dur…
Si vous êtes un trader, votre salaire était en partie constitué de primes (bonus), plus vous preniez de risque, plus vous touchiez des bonus mais vos décisions ont mis en péril le marché financier, donc maintenant vous allez être limité dans vos bonus voire même vous pourriez être financièrement pénalisé (malus)
Si vous n’êtes ni l’un ni l’autre, cela ne change rien dans votre vie quotidienne…

Béatrice GHEERAERT
(professeur agrégé de S.E.S au Lycée St Luc, Cambrai)

La Chine communiste célèbre ses 60 ans

CLICHÉ d’un jour

01/10/2009

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La Chine communiste a ouvert, jeudi 1er octobre, avec 60 salves de canons sur la place Tiananmen de Pékin, les festivités pour ses 60 ans, les plus fastueuses jamais vues dans cet immense pays devenu puissance mondiale. Dans le plus pur style socialiste, 200.000 personnes ont ensuite défilé pendant plus de deux heures et demie au cœur de Pékin…
Si le régime de Pékin organise traditionnellement tous les dix ans des festivités pour célébrer sa fondation, celles de ce soixantième anniversaire restent les plus fastes jamais vu.La place Tienanmen et ses alentours étaient particulièrement colorés pour l’occasion avec une prédominance de rouge et de jaune, les couleurs du drapeau national. Des slogans proclamaient «Vive la pensée Mao Zedong» ou «Soutenir la théorie de Deng Xiaoping», tandis que sur la place, des panneaux soutenus par 80.000 écoliers permettaient d’en lire d’autres, comme «Le socialisme est bon». Dix-huit ans après la chute du communisme en URSS, ce genre de slogans laisse pour le moins songeur…

Cela dit, si l’ambiance était à la fête sur la place, les festivités ne s’en sont pas moins célébrées dans un climat sécuritaire. Le centre de Pékin, ville de 17 millions d’habitants, avait été interdit au public dès mercredi soir et seuls les invités, parmi lesquels les diplomates, ont pu accéder à la place Tiananmen. Les autorités avaient conseillé à la population de regarder les festivités à la télévision officielle. «Le socialisme est bon», surtout à la télévision…

Bruno SENTIER

Pourquoi la France quitte l’OTAN en 1966 ?

L’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord – OTAN (en anglais, NATO – North Atlantic Treaty Organisation) est une organisation politico-militaire créée en 1949, à la suite de négociations entre les signataires du traité de Bruxelles (la Belgique, la France, le Luxembourg, les Pays-Bas et le Royaume-Uni), les États-Unis et le Canada ainsi que 5 autres pays d’Europe occidentale invités à participer (le Danemark, l’Italie, l’Islande, la Norvège et le Portugal), ayant pour vocation initiale d’assurer la défense et la sécurité de l’Europe face à l’Union soviétique après la Seconde Guerre mondiale. Son rival côté soviétique fut le Pacte de Varsovie.

La France est donc l’un des membres fondateurs de l’OTAN. Malgré cela, le 7 mars 1966, le général DE GAULLE, alors président de la République française, annonce dans une lettre adressée au président américain, Lyndon B. JOHNSON, le retrait de la France de la structure militaire de l’OTAN. »La France, écrit-il, se propose de recouvrer sur son territoire l’entier exercice de sa souveraineté, actuellement entravé par la présence permanente d’éléments militaires alliés ou par l’utilisation qui est faite de son ciel, de cesser sa participation aux commandements intégrés et de ne plus mettre de forces à la disposition de l’OTAN.« 

Il reconnait donc néanmoins l’Alliance dans son principe et reste fidèle à l’esprit qui inspira sa création. Malgré cela, à moins qu’elles ne se replient dans leur pays d’origine, les troupes étrangères installées en France relèveront du commandement français dès 1967.

Fort de la légitimité que lui confère sa récente réélection à la tête de l’Etat, De Gaulle décide ainsi de faire un coup d’éclat diplomatique. Cette décision s’inscrit en fait dans la volonté de doter la France d’une  « politique de défense indépendante » , lui permettant de s’émanciper de la tutelle de l’OTAN. Attaché à la souveraineté nationale, le général est hostile à l’idée de faire jouer à la France le rôle de satellite de la puissance américaine. Le retrait de la France est officiellement prononcé le 8 juin 1966 lors de la conférence de Bruxelles.

Cette décision n’en demeure pas moins l’aboutissement d’un long processus. En effet, dès le 17 septembre 1958, trois mois à peine après son retour au pouvoir, le général DE GAULLE fait parvenir au général EISENHOWER, Président des Etats-Unis, et à Harold MACMILLAN, Premier ministre britannique, un mémorandum dans lequel il constate que « l’organisation actuelle de l’alliance occidentale ne répond plus aux conditions nécessaires de la sécurité » ; en outre, il réclame une direction désormais tripartite de l’Alliance (Etats-Unis, Grande-Bretagne et France) et « y subordonne tout développement de sa participation actuelle à l’OTAN ». Devant le refus poli des Anglo-Saxons, il adaptera son attitude… En juin 1959, il fait savoir son refus de stocker sur le territoire national des armes nucléaires étrangères, ce qui contraint les États-Unis à transférer hors de France deux cent avions militaires !

Ce départ prend enfin acte d’une nouvelle configuration de la géopolitique mondiale. A l’époque, les deux grandes puissances d’hier, l’URSS et les États- Unis, doivent composer avec l’émergence d’autres pays. Les blocs se sont morcelés. Pour le général De Gaulle, c’est non seulement le moment de restructurer l’OTAN, mais c’est aussi l’heure, pour les nations européennes, d’affirmer leur indépendance en récupérant les attributs de souveraineté qu’elles ont consenti à l’OTAN.

Il reste que dans le cadre d’un conflit majeur contre le Pacte de Varsovie, la République française serait restée un allié fidèle et maintient donc régulièrement des exercices militaires coordonnés avec entre autres ses forces françaises en Allemagne. En 1966, on peut donc dire que la France n’est pas membre de l’OTAN, mais reste membre de l’Alliance atlantique, ce qui n’a pas la même signification puisque les Américains ne peuvent plus agir sur les forces de l’armée française.

La politique du président gaulliste Jacques CHIRAC modifie pourtant cela en 1996, autorisant un représentant français au comité militaire depuis 1996. C’est le début d’une évolution de la politique française héritée du gaullisme. Le président Nicolas SARKOZY annonce en 2009 le retour de la France dans le commandement intégré de l’OTAN mais elle n’intègre pas le comités des plans nucléaires.

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Pour en savoir plus :

– le point sur l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (Wikipedia)

– article « 1966 : la France tourne le dos à l’OTAN » (LeMonde.fr)

– « Le 7 mars 1966, de Gaulle sort de l’OTAN » par Raphaël DARGENT (Charlesdegaulle.org)

– dossier « La place de la France dans l’Otan » (la Documentation française)

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