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Le cyberespace : nouvelles frontières du monde ?

Selon les scientifiques, le cyberespace est un « espace autre ». Selon les militaires, il est, après la terre, la mer, l’air et l’espace, la cinquième dimension de combats. Selon les acteurs économiques, il est le « marché de l’avenir ». Pour les géographes, il est le « 9eme continent ». Pour les politiques, c’est un terrain de chasse aux voix. Pour l’internaute lambda, c’est sa « deuxième vie » qui parfois, prend le dessus sur la première. Mais qu’en est-il vraiment ?

Qu’est-ce que le Cyberespace ?

Le Cyberespace est un monde d’informations et de communication auquel on accède grâce à internet. Il repose sur un ensemble physique (ordinateurs, téléphones, câbles, routeurs…) et sur un autre virtuel (logiciels, sites, ondes, applications…).L’un ne saurait exister sans l’autre. Ce réseau électronique virtuel dans lequel circulent l’ensemble des communications électroniques comme le web a 3 caractéristiques spécifiques :

– L’ESPACE car il n’existe pas de notion de distance car nous sommes tous à un clip les uns des autres De plus, nous sommes dotés du Don d’ubiquité : on peut faire une recherche sur Google en ouvrant ses mails tout en discutant sur Facebook.

– LE TEMPS Tout ce qui s’y passe est stocké et mémorisé. Ainsi, il est possible de retrouver une photo que nous avons postée à l’âge de 16 ans par exemple.

– Et enfin l’INDIVIDU Nous pouvons être tantôt nous-même en étant identifié par notre propre identité, tantôt d’autres personnages. Dans le cyberespace, nous existons sous forme d’identifiants, de mot de passes, de données bancaires ou encore d’avatars.

Quels sont les risques ?

Attention, le cyberespace est également truffé de dangers car des personnes malveillantes peuvent s’introduire dans notre espace. Une information banale comme notre adresse mail ou encore notre date de naissance suscite la convoitise car nos données peuvent servir pour créer de faux profils bancaires ou usurper une identité. Nous sommes donc toutes des victimes potentielles. D’ailleurs un cybercriminel préfèrera usurper un euro à un million d’u*lisateurs plutôt qu’un million d’euros à un compte unique. Les hackers travaillent pour leur compte, pour les entreprises privées, pour et avec l’Etat…

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=cnzRPvuHFvI[/youtube]

Les moyens des truands sont multiples. Ils peuvent lancer un logiciel téléchargeable gratuitement qui va capter les mots de passe des wifi alentours. Ils peuvent également et simplement envoyer des courriels qui, une fois ouverts, déclencheront l’installation d’un logiciel malveillant. Ils auront ainsi accès à toutes nos photos, films, mots de passe et peuvent aller jusqu’à prendre possession de notre caméra (webcam). Ils ont également la capacité de pirater nos ordinateurs pour s’attaquer à des cibles plus importantes telles que des entreprises pour cela ils envoient des liens frauduleux pour installer des logiciels malveillants sur nos ordinateurs sans même que l’on s’en rende compte. Ils peuvent ainsi s’introduire d’une machine infectée à l’autre jusqu’à atteindre leur cible. On parle alors d’une attaque par rebond. Il est toutefois possible d’être un citoyen du cyberespace heureux, grâce à des réflexes simples : changer de mots de passe d’un compte à l’autre ou encore de signaler tous signes de malveillance…

Pourquoi est-il si important ?

Son importance réside dans la rapidité, la disponibilité, l’absence de frontières et le coût financier qu’il représente. Le cyberespace ne saurait être cantonné à Internet, qui est le réseau permeeant l’accès aux autres réseaux ouverts. Il est aussi composé de plusieurs autres réseaux, qui eux, ne sont pas « ouverts » sur Internet, comme ceux sur lesquels transitent les transactions bancaires et financières, les réseaux de communications militaires, ceux servant à la communication interne des entreprises. Il est aussi composé des réseaux de télésurveillance et acquisition de données (SCADA) qui permeeent aux machines de se « parler » entre elles comme les pompes, les réacteurs, les trains, les avions etc.

ECH20935067_1Alain JUILLET, président du CDSE, explique que « le directeur d’un système d’information monte son système d’information mais il ne peut pas non plus en être le gardien car sinon il est évident qu’il ne va jamais reconnaitre que son système va être arnaqué. Or, les systèmes sont attaqués et piratés tous les jours« . Pour lui, le Cloud est la meilleure comme la pire des choses : « Il permet de réduire les coûts pour des entreprises qui sont en concurrence internationale : indirectement, elles n’ont pas le choix si elles veulent prospérer. Par contre, lorsque l’on se retrouve avec des secrets d’entreprises, les mettre sur le cloud est extrêmement dangereux. Donc, le vrai problème aujourd’hui, c’est qu’il va falloir apprendre à gérer importance la partie que l’on peut envoyer sur un Cloud non sécurisé et la partie que l’on peut envoyer dans un Cloud d’une mouvance proche de l’entreprise et donc sécurisé« . Par contre, il ne faut en aucun cas « communiquer à quiconque des informations relatives au cœur de l’entreprise, ces dernières ne doivent pas sortir de l’entreprise« .

Peut on parler de domination américaine ?

Le premier ordinateur est inventé à Philadelphie en 1946, suite à une commande de l’armée américaine. En 1951, l’URSS met au point son propre ordinateur. En 1967, l’armée américaine crée un réseau d’informa*ons secrètes(Arpanet) qui s’ouvre en 1972 aux scientifiques (Internet). La création du World Wide Web en 1990 par Tim Berners-Lee fait de l’Internet un système totalement ouvert. Un « recencement » des connectivités Internet par pays a été entrepris régulièrement par Larry Landweber, du Département d’Informatique de l’université du Wisconsin – Madison, aux Etats-Unis.

La carte ci-contre montre les différents niveaux de connectivité au réseau en septembre 1991 :

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La carte ci-dessous montre l’état des connectivités en juin 1997.

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Le changement de niveau de connectivité est clairement visible, montrant la progression d’Internet : Avec l’invention de l’internet, le cyberespace devient donc un autre enjeu dans l’affrontement des puissances. On retrouve les rapports de forces et les politiques de puissance propres à l’approche géopolitique.

Il y a également une dimension polémologique dans l’utilisation de ces moyens : cryptologie, terminologie (attaques, défense…), stratégie (lutte contre la cybercriminalité, contre le terrorisme…). Aujourd’hui, plus que jamais auparavant, les Etats et tous leurs composants, qu’ils soient politiques, économiques, sociaux ou militaires se sont vu intégrés dans le cyberespace, un espace inventé par les hommes, pour les hommes, où les armes sont « silencieuses » et les guerres « tranquilles » mais où les victimes peuvent désormais se compter en millions et cela grâce à un simple « clic ».

La course à la cyber-force est donc définitivement lancée !

Sirine LASFER, Novembre 2016

A la découverte du « califat islamique » instauré par l’EIIL

L’État islamique est un mouvement djihadiste sunnite né en Irak. Ce groupe extrêmement violent s’oppose à Al-Qaïda. Il veut conquérir les territoires allant d’Alep en Syrie à Diyala, à l’ouest de Bagdad, ce que son leader Abou Bakr Al-Baghdadi appelle le califat islamique.

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1. État islamique ou Daech ?

Mais pourquoi les uns parlent de « Daech », d’autres d’EIIL et d’autres encore d’États islamique ? Les noms ont ici une importance diplomatique essentielle. En effet, les autorités françaises, fer de lance dans la guerre contre l’organisation de l’État islamique, ont officiellement adopté l’acronyme « Daech » pour désigner l’EI dans leurs discours officiels. À quelques rares exceptions connues – Hamas palestinien – les organisations et groupes politiques ont peu recours aux acronymes dans le monde arabe. L' »État Islamique en Irak et au Levant » (EIIL), ancêtre de l’EI, a d’ailleurs d’emblée rejeté l’acronyme « Daech », lancé peu après sa création en avril 2013, par des médias qui lui sont hostiles : cette dénomination a fait rapidement des adeptes dans les rangs de ceux qui se battent contre l’EI en Syrie, du côté des rebelles comme du côté du régime de Bachar al-Assad. Le but était justement d’occulter les mots « État » et « Islamique », pour minimiser l’influence de l’organisation au sein des populations de la région et empêcher toute adhésion à son idéologie.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=GrKWhTKusgU[/youtube]

2. Quelle idéologie ?

Justement, pour comprendre leur diéologie, il faut oublier Al-Qaida, tout autant que les Talibans afghans. Le journaliste Anand GOPAL a passé des années en Afghanistan en tant que reporter pour le Wall Street Journal, et dans quelques mois, il se rendra en Irak pour rendre compte du chaos auquel est confronté la région. Il explique que, dans une certaine mesure, l’EIIL, ou l’État Islamique, est assez différent des Talibans. D’Al-Qaida aussi, mais surtout des Talibans, pour plusieurs raisons. L’une d’elles est que « l’objectif des Talibans a toujours été nationaliste, dans le sens où ils prétendent se battre au nom des Afghans contre un occupant étranger […] C’est un mouvement très localement orienté, contrairement à l’EIIL. Ce qui est très intéressant avec eux, c’est qu’ils semblent rejeter en bloc l’ordre mondial. Je pense que c’est unique et très différent. Même lorsque les Talibans avaient le pouvoir, ils cherchaient la reconnaissance internationale dans une certaine mesure. Je ne pense pas que l’EIIL soit nécessairement plus sanguinaire que le régime d’Assad, ou que les Talibans et Al-Qaida, mais ce qui est différent à leur sujet, c’est qu’ils sont contents de montrer leurs atrocités. Ils les postent sur Twitter et YouTube. Et c’est parce qu’ils ont essentiellement rejeté l’ordre international, et qu’ils refusent de collaborer avec lui. Ils déclarent leur propre ordre, un ordre islamique qui retourne au temps des califats. »

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C’est l’une des clés essentielles pour comprendre ce qui les motive. Cette volonté d’afficher leur violence, leur haine leur donne bien sûr une image bien plus sanguinaire que d’autres groupes. Pourtant, les organisations au pouvoir – régime syrien, Al-Qaida, Talibans pakistanais…) peuvent l’être tout autant mais ils essayent de minimiser leurs atrocités ; ils ne veulent pas que le monde les découvre. Comme l’explique Anand GOPAL, « ils cachent leurs atrocités alors que l’EIIL, puisqu’ils rejettent l’ordre international, a une stratégie complètement différente. Ils promeuvent leurs horreurs. On a donc tendance à penser que qu’ils sont exceptionnellement violents, plus qu’aucun autre groupe, mais je ne pense pas que ce soit réellement le cas. »

3. Pourquoi un État Islamique ?

Mais pourquoi parler d’État islamique (dawla islamiyya) ? Comme le demande le site L’Orient du jour, existe-t-il une continuité historique entre le dernier califat, aboli en 1924 par Mustapha Kemal Atatürk, et le nouveau califat autoproclamé ? Bernard ROUGIER, spécialiste du Moyen-Orient arabe, maître de conférences en sciences politiques, enseignant à Sciences po Paris, confirme explique que « la notion » d’État islamique « est très moderne ». « Elle s’est développée dans les années 1960 chez les plus radicaux au sein des Frères musulmans (Sayyid Qotb par exemple) », précise l’auteur de L’Oumma en fragments. Selon lui, le concept est un pur anachronisme, « comme beaucoup de concepts islamistes », qui ne correspond à aucune référence de l’histoire islamique. « Le mot « dawla » en arabe connote une idée de succession dynastique, on parle de « Dawla al-‘abbassiyîn », et n’est jamais utilisé seul », précise encore M. Rougier.

Il semble donc qu’Abou Bakr Al-Baghdadi endosse à la fois le costume de calife et de sultan, et impose un mode de fonctionnement très similaire à celui « d’une administration moderne avec des services humanitaires, des règlements de la circulation et une production juridique tirée de leur lecture de la charia qui provoquera autant de protestations et de divisions », souligne M. Rougier.

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Selon le cheikh Hassan al-Chahal, docteur en islamologie et président d’une association religieuse, « Abou Bakr al-Baghdadi n’a aucune légitimité pour se proclamer calife, puisqu’il n’a pas obtenu en amont la confiance des « gens qui lient et qui délient » ». L’État islamique apparaît donc comme une notion schizophrène dans le sens où elle cherche à appartenir à deux époques en n’ayant de sens défini dans aucune des deux.

4. De quoi sont-ils capables en occident ?

Leur objectif est hélas assez simple : semer la terreur. Les djihadistes de l’Etat islamique (EI) ont appelé, dans un message audio diffusé lundi 22 septembre, au meurtre de Français, d’Américains, d’Australiens, de Canadiens ou de tout « citoyen des pays entrés dans une coalition » contre l’EI. Ce groupe radical sunnite n’en est pas à sa première mise en garde. Depuis sa progression fulgurante au Proche-Orient, en juin, plusieurs actions de ce groupe témoignent de la menace grandissante qu’il représente pour l’Occident, et particulièrement pour les nations qui seraient entrées en guerre contre lui.

Ces dernières semaines, ce sont des décapitations médiatisées qui ont profondément marqué les esprits. Ces décapitations sauvages des journalistes américains James Foley et Steven Sotloff, puis de l’humanitaire britannique David Haines et enfin du français Hervé Gourdel ont été diffusées par les djihadistes sur la Toile. Volontairement choquantes, ces vidéos font partie de la stratégie d’intimidation des djihadistes : des images d’assassinats largement diffusées sur les réseaux sociaux et donc visibles dans le monde entier.

La liste de leurs potentielles prochaines victimes est longue : selon CNN, au moins deux Américains, deux Italiennes, un Japonais et un Danois seraient détenus par l’EI. En même temps, plusieurs projets d’attentats ont été révélés par les médias au compte-gouttes. Comme l’explique l’article du Monde.fr « plusieurs plans déjoués des djihadistes en Europe ont récemment été dévoilés. » Le 7 septembre, le journal Libération révélait ainsi que Mehdi Nemmouche, auteur d’une tuerie au Musée juif de Bruxelles en mai, avait projeté de commettre un attentat le 14 juillet, lors du défilé de la fête nationale à Paris – information démentie par le ministre de l’intérieur français.

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Il faut enfin compter avec des « infiltrés » en Occident. Ce sont justement ces djihadistes formés au combat en Irak ou Syrie, de retour sur les sols américain, français, canadien… qui font craindre le pire aux autorités. Selon les estimations, plusieurs milliers d’Occidentaux auraient rejoint les rangs djihadistes. Car si certains abandonnent la « guerre sainte » de l’EI en cours de route, d’autres reviennent avec des projets d’attaques terroristes. C’est le cas de Mehdi Nemmouche, qui revenait de Syrie. Lui-même avait pour modèle un de ses « frères d’armes » également passé par la Syrie, Mohamed Merah, qui avait semé la mort à Toulouse et à Montauban en 2012.

5. Quelle coalition contre eux ?

Face à cette menace, la coalition contre l’EI, qui regroupe pour le moment 27 Etats, met désormais l’accent sur l’arrestation de suspects. Les Etats-Unis ont annoncé que plus de quarante pays y participeraient, d’une manière ou d’une autre, à la coalition contre l’Etat islamique (EI). S’ils ne sont pas cités nommément au sein de la coalition, d’autres pays pourraient collaborer plus discrètement, en termes de renseignement ou de lutte contre le recrutement et les réseaux financiers de l’EI. Les membres de la Ligue arabe se sont par exemple montrés déterminés à faire cesser l’afflux d’armes, de matériel et de fonds destinés aux jihadistes présents en Irak et en Syrie.

[youtube]http://www.youtube.com/watch?v=I9V3MXtwxs0[/youtube]

 

Pour en savoir plus :

– « De quoi l’Etat islamique est-il capable en Occident ?« , article du site LeMonde.fr

– « État islamique (organisation)« , article du site Wikipedia

– « C’est quoi l »EIIL ? » par LeParisien.fr

– « LES ORIGINES DE L’EIIL, PAR UN CORRESPONDANT DE GUERRE AMÉRICAIN » sur le site de Vice.com

– « L’État islamique (en Irak et au Levant) » par le site de FranceInter.fr

– « Irak: le « califat islamique » instauré par l’EIIL, c’est quoi ? » par l’Express.fr

– « Moyens financiers, combattants, zones d’influence » par le site 20minutes.fr

– « Les dix secrets de l’Etat Islamique’ par le site de L’Internaute

– une carte interactive « Qui fait quoi dans la coalition contre l’Etat islamique ? » sur le site Liberation.fr ou celui du journal LeMonde.fr

Ecosse vs Angleterre: les raisons de la colère

Ce jeudi 18 septembre 2014, les Écossais ont décidé de rester uni à l’Angleterre et aux autres nations qui composent le Royaume-Uni. Enfin, peut-on encore dire « uni » après le déchaînement de ces dernières semaines ? Plus rien ne sera comme avant : ils restent unis pour le meilleur et pour le pire… et cela fait sept siècles que cela dure. Mais pourquoi autant de désamour – pour ne pas dire haine entre ces deux nations ?

 

Le 1er mai 1707 prend effet l’Acte d’Union qui unit l’Angleterre et l’Écosse au sein d’un Royaume-Uni de Grande-Bretagne (United Kingdom of Great-Britain). Mais l’histoire de l’Ecosse a débuté bien avant, il y a environ 10 000 ans, avec l’arrivée des premières populations humaines dans l’actuelle Écosse après la fin de la glaciation de Würm ! Très vite, son puissant voisin anglais devient une cause de conflit, plus ou moins grave.  Les guerres d’indépendance ont ainsi poussé l’Écosse à nouer des liens commerciaux, culturels et souvent stratégiques avec un certain nombre de puissances européennes.

Sous la dynastie des Stuart, au XVIe siècle, les deux pays ont appris à vivre ensemble mais l’union personnelle des deux royaumes connaît de brutales anicroches dues aux divergences religieuses entre anglicans (Anglais) et presbytériens (Écossais). Ce n’est qu’avec la «Glorieuse Révolution» de 1688, l’éviction définitive des Stuart et l’avènement du roi Guillaume III que les Écossais obtiennent enfin le respect de leur foi… et un renforcement des pouvoirs législatifs de leur Parlement.

Comme l’explique le site Herodote.net, peu après l’avènement de la reine Anne Stuart, en 1702, le Parlement écossais laisse entendre par l’Act of Security qu’il pourrait remettre en cause une décision du Parlement de Westminster prévoyant qu’à la mort d’Anne, sans enfant, la couronne reviendrait à l’Électeur de Hanovre. Cela signifierait la fin de l’union personnelle des deux royaumes et l’éventuel retour des détestables Stuart sur le trône d’Écosse ! C’est pour éviter ce drame que le parti des whigs lance alors l’idée de réunir les deux royaumes en un seul et, en cas de refus, menace les Écossais d’un blocus économique. La reine, dans un souci de conciliation, nomme une commission anglo-écossaise qui rédige un traité de 25 articles dont quinze se rapportent à des différends économiques et les autres au projet d’union politique.

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=n4tPZmdnMLM[/youtube]

Cet Acte d’UnionAct of Union») est ratifié le 16 janvier 1707 par le Parlement d’Édimbourg, par 110 voix contre 67 et 46 abstentions. C’est ainsi que naît officiellement le Royaume-Uni de Grande-Bretagne, avec un seul souverain, un seul gouvernement et un seul Parlement, à Westminster, où entrent 45 députés écossais (Chambre des Communes) et 16 pairs écossais (Chambre des Lords).

Le sabordage du Parlement écossais débouche sur de nombreuses émeutes populaires dans le royaume. On suspecte, non sans raison, beaucoup de parlementaires d’avoir été grassement achetés par les whigs anglais. Finalement, les esprits se calment. Il est vrai que la religion nationale n’est pas remise en cause par l’Acte d’Union.

L’union rentre dans les mœurs et les Écossais, enfin, prennent leur part à l’essor inouï de la Grande-Bretagne et peuvent ainsi profiter du siècle des Lumières et de la révolution industrielle : l’Écosse devient l’un des principaux centres culturels, commerciaux et industriels de l’Europe du XIXe siècle. Mais cette unité ne résiste pas aux secousses du XXe siècle : une partie de l’Irlande arrache son indépendance après la Grande Guerre et à la fin du XXe siècle, le gouvernement de Tony Blair assouplit l’union tricentenaire en restituant aux Écossais un début d’autonomie et un Parlement à Édimbourg, en attendant une possible indépendance.

Depuis peu le pays bénéficie d’un certain renouveau économique et culturel, grâce notamment à un secteur des finances en développement, à l’extraction du pétrole et du gaz naturel de la mer du Nord, et finalement au rétablissement du parlement écossais. Aujourd’hui, pour beaucoup d’Écossais, les considérations nationalistes passent après leur envie d’en finir avec le système économique actuel.

Etre indépendants, cela signifierait pour les Écossais en terminer justement avec le système économique, et l’ambiance libérale, actuelle. Les électeurs veulent du logement social, et le maintien de l’emploi subventionné. Les considérations nationalistes arrivent seulement après tout cela.

Mais aujourd’hui, nous savons que les Écossais ont voté à 55 % contre l’indépendance. Nigel Farage, le leader du parti eurosceptique Ukip, appelle à la tenue d’une convention constitutionnelle, pour que soit créé un Parlement anglais, explique le Guardian. Il a par ailleurs posté une cinquantaine de lettres pour appeler les députés écossais au Parlement britannique à ne pas voter sur les questions qui concernent uniquement l’Angleterre, ce qui est le cas aujourd’hui. « Je pense que nous avons besoin d’un débat à nous, qui soit ouvert« . Aux Écossais, sans doute. Mais aussi un débat pour les autres nations composant ce Royaume qui a bien du mal à rester uni. God Save The Queen !

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=gqCXnqnyME0[/youtube]

Pour aller plus loin :

– l’article original du site LaLibre.be

– l’article de base extrait de Wikipedia

– l’article « Union de l’Angleterre et de l’Ecosse » sur Herodote.fr

– l’article « la guerre d’indépendance de l’Ecosse » sur Histoire-fr.com

– « Pourquoi les Ecossais veulent l’indépendance » sur le site de BFM.tv

– Quelles seraient les conséquences d’une indépendance de l’Ecosse?

 

Le virus Ebola : toute une histoire

« Le monde est en train de perdre la bataille contre la progression de l’épidémie d’Ebola qui frappe l’Afrique de l’Ouest » a déclaré mardi 9 septembre 2014 la présidente de Médecins sans frontières (MSF), Jeanne Liu. « En six mois de la pire épidémie d’Ebola de l’Histoire, le monde est en train de perdre la bataille pour la contenir. Les dirigeants n’arrivent pas à bloquer cette menace transnationale« , a poursuivi Jeanne Liu dans un discours prononcé aux Nations unies à New York, selon un communiqué de MSF International.

1658552_ide-afrique-ebola-senegal-1600_800x889pSur son site internet, MSF ajoute : « Avec plus de 2473 cas dont 1350 décès, l’épidémie d’Ebola en cours en Afrique de l’Ouest est la plus importante jamais enregistrée depuis l’identification de la maladie, en 1976. »

L’organisation mondiale de la santé espère stopper la progression du virus d’ici trois mois mais prédit au moins 20.000 morts. Sur le site sante.gouv.fr , cette maladie est présentée comme l’une des maladies virales les plus graves connues chez l’homme. Le taux de létalité peut atteindre 90%. Les flambées de fièvre hémorragique provoquées par le virus Ebola surviennent principalement en Afrique.

Le virus Ébola se transmet à l’homme à partir des animaux sauvages et se propage ensuite dans les populations par transmission interhumaine : par contact direct avec le sang, les liquides biologiques ou les tissus des sujets et animaux infectés. Il n’existe – pour le moment – aucun traitement ni vaccin et la prise en charge repose généralement sur un traitement symptomatique.

Pour entrer dans les détails, il faut savoir qu’il y a quatre espèces reconnues dans le genre Ebola, qui ont un certain nombre de souches spécifiques. Le « Zaïre du virus » est l’espèce type, qui est aussi le premier découvert et le plus mortel. Les micrographies électroniques montrent de longs filaments, caractéristique de la famille des Filoviridae virale. Le virus interfère avec les cellules endothéliales qui tapissent la surface intérieure des vaisseaux sanguins et la coagulation. Comme les parois des vaisseaux sanguins endommagés et les plaquettes sont incapables de coaguler, les patients succombent à un choc hypovolémique. Ebola se transmet par les fluides corporels. La peau et l’exposition de la conjonctive peut également conduire à la transmission, mais dans une moindre mesure.

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Ebola est apparue en 1976 au Zaïre. Mais cette maladie est restée largement obscure jusqu’en 1989 – date d’une flambée de large publicité à Reston. Ce virus est nommé d’après la vallée de la rivière Ebola en République démocratique du Congo (anciennement Zaïre), qui est près du site de la première épidémie reconnue en 1976, dans un hôpital de la mission dirigée par des religieuses flamandes.

Pour le moment, les traitements contre Ebola ne sont encore qu’expérimentaux. La recherche s’est surtout intéressée à ce virus par crainte qu’il soit utilisé comme arme biologique. Comme l’explique l’article du Point.fr, jusqu’ici, seules deux thérapies sont disponibles. Un vaccin fabriqué par le gouvernement canadien – dont 800 à 1 000 doses doivent être distribuées prochainement -, et ZMapp, un traitement conçu par une société américaine, qui a été administré à six professionnels de la santé contaminés par le virus. Mais les maigres stocks de ZMapp sont déjà épuisés et il faudra des mois pour reconstituer ne serait-ce que de modestes quantités de ce médicament élaboré à partir de plants de tabac. Les trois premiers malades à recevoir ZMapp ont été deux travailleurs humanitaires américains dont l’état de santé s’est amélioré, et un prêtre espagnol de 75 ans qui, lui, est décédé.

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Tout dernièrement, une étude, publiée le 7 septembre 2014 dans la revue Nature Medicine, est venue conforter l’annonce de tests sur les humains. Une injection d’un vaccin expérimental, renforcée par une piqûre de rappel, permettrait une protection « rapide et durable » contre le virus Ebola chez des singes. C’est pour le moins un résultat prometteur…

Face à une telle épidémie, il est utile de prendre conscience que non seulement mes maladies infectieuses n’ont pas toutes disparu mais aussi pour lutter contre elles, l’aide au développement des Nations unies reste essentielle. Enfin, aucun des pays riches n’est immunisé contre tout risque infectieux : la prudence reste de mise, même et surtout en Europe et en France.

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=RxE4_-B2h_M[/youtube]

Pour aller plus loin, voici quelques sources :

– La maladie à virus Ebola – site officiel de l’O.M.S

– La maladie à virus Ébola  – site sante.org.fr

– Les 4 idées fausses sur Ebola – site LeFigaro.fr

– La progression de l’épidémie en Afrique de l’Ouest – site SudOuest.fr

– Ebola, histoire secrète d’un sérum – site LePoint.fr

– Ebola : un vaccin expérimental – site LeMonde.fr

– Le Virus Ebola peut-il arriver en France – site LeMonde.fr

Langemarck, 1915 : la guerre chimique commence

Sur un monument élevé à Steenstraat, petit village flamand près d’Ypres, on peut lire : « Le 22 avril 1915 les troupes de la 45e division et de la 87e division territoriale furent empoisonnées par la première nappe de gaz. Depuis, il meurt encore, chaque jour, dans la paix, des victimes de ces procédés de guerre abominables. » Même si les plus hautes autorités avaient pris conscience de l’ampleur du mal puisque le 17 juin 1925 avait été signé à Genève un «protocole concernant la prohibition d’emploi à la guerre de gaz asphyxiants, toxiques ou similaires et de moyens bactériologiques» , dans le cadre d’une conférence internationale sur le commerce des armes, c’était déjà trop tard.

Attaque au chlore à Langemarck, près d’Yrpres, le 22 avril 1915

Le 22 avril 1915, vers  17h20, le commandant Villevaleix (du 1er tirailleurs) annonçait à ses supérieurs d’une voix haletante, entrecoupée, à peine distincte, « qu’il était violemment attaqué, que d’immenses colonnes de fumée jaunâtre, provenant des tranchées allemandes, s’étendaient maintenant sur tout le front, que les tirailleurs commençaient à évacuer les tranchées et à battre en retraite; beaucoup tombaient asphyxiés. » Si pendant un instant certains ont pu croire que le commandant avait perdu la tête, il fallu rapidement se rendre à l’évidence : quelque chose d’anormal venait de se déclencher. Personne n’avait encore entendu parler de la possibilité d’une attaque au moyen de gaz. La surprise était totale.

Ce fut le commandant de Fabry qui, d’une voix aussi émue que le commandant Villevaleix, confirma les craintes. Il disait « être obligé de quitter son P. C., ne pouvant plus respirer; qu’autour de lui des groupes entiers de tirailleurs tombaient asphyxiés ou tués en cherchant à franchir le barrage d’artillerie que les Allemands venaient d’établir sur les emplacements occupés par nos réserves ; la situation n’était plus tenable, on était pris entre les gaz et le barrage. »

Enfin, dernier coup de téléphone du commandant Villevaleix : « Tout le monde tombe autour de moi, je quitte mon P.C. », puis une fin de phrase que l’on n’entendit jamais ; le téléphone ne fonctionnait plus. Cette fois, le commandant de la brigade était fixé. Il montait aussitôt à cheval et, suivi de quelques spahis, partait ventre à terre vers les tranchées.

Bataille de Loos : les britanniques avancent dans le nuage de gaz (25 septembre 1915)

Au loin, le bombardement des lignes françaises se faisait entendre avec fracas: l’artillerie allemande semblait très puissante. Arrivés sur place, le commandant et sa troupe ne parvinrent à distinguer que quelques bribes de fumée jaunâtre. Ce n’est qu’une fois à trois ou quatre cents mètres de Boesinghe que ces soldats furent saisis de violents picotements dans le nez et la gorge ; leurs oreilles commençaient à bourdonner et leur respiration devenait pénible : une odeur insupportable de chlore s’était sournoisement répandue tout autour d’eux. Les chevaux, incommodés, oppressés refusaient d’aller plus loin.
C’est donc à pieds qu’ils gagnèrent les abords du village. Le spectacle était terrifiant : partout des fuyards sans armes, hagards, la capote enlevée ou largement ouverte, la cravate arrachée, courant comme des fous, allant au hasard, demandant de l’eau à grands cris, crachant du sang, quelques-uns même roulant à terre en faisant des efforts désespérés pour respirer. L’un d’entre eux, tout titubant, à grands cris, réclamait du lait et, en apercevant le colonel, s’écriait : « Mon colonel, ces v… nous ont empoisonnés. »

Depuis le début de la guerre, ces hommes avaient déjà connu l’horreur sur le front, mais jamais il ne leur avait été donné de voir un tel spectacle, une telle débandade.

Deux ans plus tard, dans la nuit du 12 au 13 juillet 1917, toujours dans le secteur d’Ypres, la guerre chimique franchit un nouveau seuil dans l’horreur avec l’usage par les Allemands des premiers obus remplis de gaz moutarde – très vite surnommé «ypérite», en relation avec Ypres. Très agressif, il n’attaque pas seulement les voies respiratoires mais aussi la peau, ce qui complique beaucoup les protections.

A la fin du XXe siècle, les représentants de la quasi-totalité des États signent à Paris, le 13 janvier 1993, une Convention sur l’interdiction de la mise au point, de la fabrication, du stockage et de l’usage des armes chimiques et sur leur destruction.
Autrement plus contraignante que le protocole de Genève de 1925, cette convention a été sciemment violée par le gouvernement syrien, qui a bombardé avec des gaz la banlieue de Damas, le 21 août 2013, occasionnant plusieurs centaines de morts dans la population civile.

Une note récemment déclassifiée des services de renseignement français fait état de « plusieurs centaines de tonnes d’ypérite et de « gaz sarin« , soit un stock total qui dépasserait les 1.000 tonnes d’agents chimiques. « Avec plus de 1.000 tonnes d’agents chimiques de guerre et de précurseurs, Damas détient l’un des stocks opérationnels les plus importants au monde, sans perspective de destruction programmée, en l’absence de volonté d’adhésion de Damas à la convention sur l’interdiction des armes chimiques », est-il encore précisé.

110.371 personnes ont été tuées en Syrie depuis le début mi-mars 2011.

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=CAfYCPoOaP8[/youtube]

Pour aller plus loin :

Général Mordacq « 1915, la Première attaque au gaz Secteur de d’Ypres (Belgique) » du site Chtimiste.com (parcours de régiments en 1914-18)
Joseph Savès « 22 avril 1915 et 12 juillet 1917La guerre chimique » du site Herodote.net

Jean-Christophe Plot « Armes chimiques : brève histoire d’une horreur guerrière » sur le site DEJA-VU

Olivier Lepick La Grande Guerre chimique, 1914-1918 (Puf, Histoires)-1998.

Rédaction RTL.fr « Syrie : ces preuves d’utilisation d’armes chimiques que les États-Unis et la France affirment détenir » du site RTL.fr
– World War One Battlefields : Flanders: Langemarck du site ww1battlefields.co.uk

Bonne rentrée 2013 et bienvenue à tous !

Bienvenue à vous, nouveaux et anciens lecteurs de ce Blog, et bonne rentrée à tous !

Quoi ?! Cette page n’est pas un compte Facebook, ni même un petit compte Twitter et vous voilà tout de même devant, fébrile à l’idée de ce que vous allez pouvoir y trouver : vous êtes formidables ! En classe, je viens de vous donner l’adresse de ce que j’ose appeler « notre » Blog. Première bonne nouvelle : vous savez entrer une adresse Web sur un navigateur : le B2i n’est pas loin ! Ce Blog va devenir un lien privilégié entre vous et moi. Comme je vous l’ai expliqué, je vais y faire souvent référence ; soit pour y répondre à votre question (en me donnant le temps de vous donner tous les éléments nécessaires à une bonne compréhension), soit pour vous éclaircir certains points de l’actualité ou bien tout simplement pour mettre à votre disposition des documents, liens ou infos spécifiques

Vous apprendrez aussi à vous y retrouver dans ses différentes fonctionnalités. En fait, tout se passe là, à droite de votre écran, dans cette longue colonne. De bas en haut, vous allez y trouver :

– juste au dessus du compteur, une barre de recherche sur ce Blog (pour rechercher ce que vous voulez dans le Blog, et uniquement là)

– un player Deezer qui reprend les grands tubes du moment. Il est là pour votre plaisir. Libre à vous de le faire fonctionner ou non…

– la référence des articles les plus récents (pratique pour pointer directement vers l’article dont je viens de vous parler en cours)

– les archives pour trouver les articles les plus anciens (ce Blog a été ouvert en 2007…)

– les commentaires récents (pour voir si je vous ai répondu…)

– les différentes catégories (où, principalement, vous irez cliquer sur votre niveau – meilleur moyen pour ne pas avoir à lire des choses un peu difficiles pour votre classe)

– en dessous de la ligne intitulée Actualités défilent, en direct, les principaux évènements qui ont eu lieu en France et dans le monde.

Pour le reste, je vous laisse le plaisir de la découverte au fur et à mesure de l’année. N’hésitez pas à partager vos trouvailles avec vos parents. Discutez des articles que vous avez lu avec eux : ce Blog est aussi là pour eux.

Bienvenue aussi à vous qui, à l’occasion de la rentrée, avez découvert ce Blog sur Internet, même si vous n’êtes pas un élève de l’Institution Saint Jean de Douai. Depuis 2007,  il m’est devenu un outil précieux où j’aime partager mes coups de cœur et mes coups de gueule (ça m’arrive) sur l’actualité en général. Avec ses 291 articles publiés à ce jour, il se veut également être une source de « matière à réfléchir » : rien n’est imposé, seulement proposé. Vos commentaires sont en cela essentiels : ils participent à notre connaissance à tous (à commencer par moi). Ce sont plus d’un million de visiteurs qui m’ont fait l’honneur de leur présence sur ces pages : merci à eux !  Alors, pourquoi pas vous ?

Nous pouvons aussi nous retrouver sur Facebook à l’adresse suivante : http://www.facebook.com/echosheure

Ou bien, plus spontanée, une autre adresse à retenir sur Twitter : fr.twitter.com/echosheure

Et pour finir, la surprise… En fait, elle est double.

Tout d’abord, si vous rédigez un commentaire à cet article (en indiquant vos Nom, prénom, classe et E.Mail), je vous créditerais de quelques « Bonus » supplémentaires (leur nombre variera selon la qualité du commentaire). Profitez en pour vous présenter, dire ce que vous avez envie de trouver dans ce Blog, ce que vous pensez de l’idée d’avoir un Blog, etc…

Enfin, une vidéo. la rentrée vue par Cyprien. Une belle manière de dédramatiser les choses ! Des conseils à suivre… ou pas.

[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=p2Vn8FSqzqc[/youtube]

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