Kelly veille I.1

Affaire Dreyfus
Journée d’étude le 10/10/9 sur l’Affaire Dreyfus organisée par la Ligue des Droits de l’homme
(Le Café pédagogique-L’Expresso du 2/10/9)

Union européenne, Traité de Lisbonne :
Les projets d’aménagement du Traité de Lisbonne (Le Figaro du 2/10/9)
Les principales dispositions du traité de Lisbonne (20 Minutes du 4/10/9)
L’Irlande dit oui au traité de Lisbonne (20 Minutes du 4/10/9)

Le patrimoine immatériel de l’UNESCO (Le Monde du 3/10/9)

Chute du Mur de Berlin :
1989-2009 : 20 ans après : la chute du Mur de Berlin (Le Figaro du 2/10/9)
Un dossier à suivre et mettre en favori si on veut suivre les commémorations au fur et à mesure

Urbanisme, Ville, Périurbanisation, Désurbanisation :
Périurbanisation ou désurbanisation ? La conférence de Thierry Rebour citée dans Le Café pédagogique n°105

Martinique, Guyane :
La Martinique et la Guyane voteront par référendum en Janvier 2010 sur leur statut (Le Monde du 7/10/9)

Géographie, Flickr, Rome, Dubrovnik :
Rome et Dubrovnic en 3D à partir de photographies Flickr, libres de droit
(Presse-Citron du 6/10/9)

Paris, Grand Paris, Métro automatique, Pôle économique
:
Grand Paris : vers un super-métro automatique qui relie les grands pôles économiques et les aéroports
(France 3 du 7/10/9)

Antiquité romaine, Néron, Repas romain
:
Découverte du salon tournant de Néron à Rome, étonnante salle de banquet,  déjà décrite  par Suétone (Journal Métro du 29/9/9). Un large pilier de 4  mètres de large et 4  mécanismes sphériques, probablement mus par un système hydraulique,  faisaient tourner la structure. Une source en latin, en histoire romaine et en archéologie. Une vision des repas romains

Le  Grand voyage d’Ibn Battûta à  La Géode, Voyage, Moyen Age :
Ibn Battûta est l’un des plus grands explorateurs. En 1325, il entreprend, à 22 ans, une expédition à La Mecque et rentre… 29 ans plus tard, après avoir traversé l’Afrique de l’Ouest, l’Espagne, l’Inde, et la Chine. Un voyage de plus de 120 000 km, soit trois fois la distance parcourue  par Marco Polo !
(Lettre de la Cité des Sciences le 5/10/9)

Allemagne, Chute du Mur de Berlin :
Chute du Mur de Berlin : relisez Le Figaro du 10/11/1989 (Le Figaro du 8/10/9)
Une façon d’étudier un évènement à travers les archives de presse : utile en histoire et en allemand

Lénine, une chronologie

LÉNINE de son vrai nom Vladimir llitch OULIANOV était un orthodoxe né le 22 avril 1870 à Simbirsh en Russie, d’origines  ethniques et religieuses métissées. Son père, d’origine Kalmouk, Llya Nicholoevitch Oulianov (1831-hémorragie cérébrale en 1886) était un monarchiste modéré, il ouvrit les premières écoles pour les populations non Russes,  il fut anobli par le Tsar en 1882. Sa mère, née en Allemagne, Maria Alexandrovra Oulianov (1835-1916) consacra toute sa vie à son foyer et à ses enfants.

Lénine avait deux frères : Alexandre (1866-pendaison pour tentative d’assassinat contre le Tsar en 1887) et Dimitri  (1874-1943). Il avait aussi trois sœurs : Anna (1864-1935), Olga (sœur cadette) et Maria (1878-1937).

En 1887, il est exclu de l’université de Kazan et arrêté pour participation dans des manifestations étudiantes.
Pendant 4 ans, il étudie de façon autonome et décroche sa licence de droit en 1891.
Le 7 décembre 1895, arrêté et incarcéré pendant quatorze mois puis exilé pour trois ans dans le village de Chouchenskoïe en Sibérie.
En juillet 1898, il épouse Nadejda Kroupskaïa, une activiste socialiste.
En avril 1899, il publie le livre «  Le Développement du capitalisme en Russie ».
En 1900, il participe à la création du journal Iskra.

En 1903, il prend la tête de la fraction « Bolchevik »du Parti ouvrier social-démocrate de Russie.
En mai 1905, il est élu au Comité central du parti par le troisième congrès.
En 1907, il déménage en Finlande pour sa sécurité.
De juillet 1909 à juin 1912, il vivra à Paris, rue Marie-Rose.

En 1915, il participe à de nombreux rassemblements socialistes.
En février  1917, une révolution éclate suite à la mort du Tsar Nicolas II.
Le 8 novembre 1917, Lénine est nommé président du Conseil des commissaires du peuple par le Congrès des soviets.
En 1918, Edgar Sisson apporta  une série de documents de Russie pour  prouver que Trotsky, Lénine et les autres révolutionnaires bolcheviques étaient des traitres. Mais George Kennan démontra que ces documents étaient  des faux.
Le  18 février 1918, une invasion est lancée par l’Allemagne au cours de laquelle la Russie perd une large part de son territoire occidental.  La position de Lénine rassemble les suffrages de la majorité des chefs bolcheviques et la Russie finit par signer le Traité de Brest-Litovsk le 3 mars 1918.Lénine transfère la capitale à Moscou le 12 mars et inaugure la politique du « communisme de guerre », dans le cadre de la guerre civile.

En juillet 1918, il fait approuver par le Ve congrès des soviets la première Constitution de la République fédérative des soviets de Russie.
Le 30 août 1918, Fanny Kaplan, membre du Parti socialiste-révolutionnaire, tente d’assassiner Lénine en lui tirant dessus trois fois.
En mars 1919, Lénine et d’autres leaders bolcheviques décident la création de l’Internationale communiste.
En 1922, Lénine transforme l’ancien Empire russe en Union des républiques socialistes soviétique

Lénine meurt suite à sa troisième attaque le 21 janvier 1924.

Aujourd’hui, son corps est embaumé et repose dans le Mausolée de Lénine, sur la place rouge.

Antoine PELLERIN (3eme C)

1917, la révolution bolchévique

Dans la nuit du 6 au 7 novembre 1917, les bolchéviques s’emparent des principaux centres de décision de la capitale russe, Petrograd (anciennement Saint-Petersbourg).

C’est deux semaines plus tôt que Lénine, chef des bolchéviques, a décidé d’abattre la jeune démocratie  instaurée quelques mois plus tôt et de mettre en place une «dictature du prolétariat» inspirée par les principes marxistes.
LÉNINE part aussitôt se cacher en Finlande et laisse à son adjoint TROTSKI le soin de préparer l’insurrection.

Alexandre KERENSKI, chef du gouvernement provisoire, ne se méfie pas des bolchéviques.
Ces derniers développent auprès des soldats de Petrograd une propagande efficace autour de quelques mots d’ordre : «paix immédiate» (la Russie est encore en guerre aux côtés des démocraties occidentales contre l’Allemagne et l’Autriche-Hongrie), la terre aux paysans…

Le 6 novembre 1917, au matin, la police tente de fermer une imprimerie du parti bolchevique. C’est l’occasion qu’attendaient les révolutionnaires pour se mobiliser.

Les partisans de Lénine assiègent le Palais d’Hiver où siègent les ministres du gouvernement provisoire. Ces derniers n’ont pour les défendre que 1300 soldats, cosaques et élèves-officiers, y compris une unité de volontaires féminines.  Pour donner à son coup d’État l’allure d’une révolution, Lénine fait tirer le croiseur Aurore, amarré à quelques centaines de mètres de là, sur un bras de la Neva.
Après quelques velléités de résistance, les élèves-officiers et les soldates se rendent. Les bolcheviques fêtent leur victoire au Palais d’Hiver. Peu après minuit, le gouvernement signe l’acte de capitulation.

Sitôt après sa prise de pouvoir, Lénine met en place les instruments de la dictature. La presse «bourgeoise» est étouffée. La police politique (Tcheka) est créée le 7 décembre, la grève interdite le 20 décembre !…

Le parti K-D (constitutionnel-démocrate), ancré dans la gauche démocratique est interdit dès décembre. Reste l’opposition du principal parti de gauche, les S-R (socialistes-révolutionnaires). Ces derniers recueillent une écrasante majorité aux élections à l’Assemblée constituante, que les bolchéviques n’ont pas osé annuler.
Lénine ne se démonte pas. Il proclame que le pouvoir des Soviets (les conseils populaires, solidement tenus en main par les bolchéviques) est supérieur à celui de l’Assemblée et le 19 janvier 1918, dès le lendemain de l’entrée en fonction de celle-ci, il ordonne sa dissolution.

Ne craignant plus la contradiction, le gouvernement entame à marches forcées la réforme des institutions.
Le 5 février 1918, il annule les dettes et les emprunts contractés par l’ancien gouvernement à l’étranger et le 3 mars concluent la paix de Brest litovsk avec l’Allemagne.

Axel DERUYTER (3eme C)

1917, les mutineries sur le front

1917_01Les mutineries commencèrent suite à la bataille du Chemin des Dames. Avant cette bataille le général Nivelle avait dit à ses troupes que cette bataille serait facile à gagner et sans trop de pertes. La caricature (à droite) nous montre le général Nivelle en train d’écraser les soldats allemands avec le sang des soldats français.
Après l’offensive, vers le 20 mai 1917, les soldats français de certains régiments stationnés derrière le front du Chemin des Dames dans les communes de Soissons, Coeuvres, Missy-aux-Bois, Villers-Cotterêts et Fère-en-Tardenois refusèrent de monter au front. Ce fut le début des mutineries.

Les soldats français appelés « mutins » refusaient de se faire massacrer lors d’offensives meurtrières qui ne servait à rien. Il ne s’agissait pas abandonner le front ou de se sauver devant l’ennemi, mais les soldats voulaient qu’on les considèrent comme des être humains et n’ont plus comme du bétail que l’on envoie à la boucherie.
D’autres facteurs ont également influencé les mutins comme la nourriture médiocre, cantonnement de repos mal aménagé, temps de transport interminable lors des permissions.

1917_02Cette mutinerie s’étendit progressivement à une grande partie de l’armée française, soixante-huit divisions sont plus ou moins touchées par les mutineries. Il ne s’agit pas d’actes politiques définis ou organisés. Les hommes refusaient le plus souvent possible de monter au front ou de sortir des tranchées c’est « la grève des bras croisés », et ils étaient rarement violents. Une seule division aura l’idée de monter sur Paris, les officiers seront molestés en voulant arrêter les meneurs.

Les mutins ne fraternisèrent pas non plus avec l’ennemi et ne désertèrent pas. Cela explique que les allemands ne s’en aperçurent pas et ne purent en profiter. Les autorités militaires veulent faire croire qu’il s’agit de mutins extrémistes de gauche, des révolutionnaires ou d’une propagande défaitiste.
Il y eut en tout environ 40 000 mutins dans les armées françaises, un tiers des régiments fut gravement menacé, un deuxième tiers fut menacé et un troisième resta indemne.
Les autorités militaires et civiles prirent plusieurs décisions pour mater la mutinerie. La première fut de remplacer le général Nivelle par le général Pétain connut pour être économe de la vie de ses soldats. Ce dernier améliore le régime de permission et l’ordinaire du soldat. Il parvient ainsi à rétablir le moral dans l’armée française. Il peut ainsi reprendre des offensives à objectif limité peu couteuse en vie humaine.

Le mouvement des mutineries commença à décliner à compter de juillet 1917 avant que  la répression ne fasse son effet, 3247 soldats furent jugés par des tribunaux militaires, 554 furent condamnés à mort, mais le général Pétain réduit les condamnations à 45 dont 43 sont suivies d’exécutions, en effet l’un des condamnés se suicide et un autre, Vincent Moulia, réussit à se sauver.

Des mutineries eurent lieu également dans toutes les armées des belligérants lors du conflit.
Les mutineries exprimèrent un malaise très profond du monde combattant et un besoin  d’obtenir la paix que l’on retrouve dans : « la Chanson de Craonne » dont le refrain retranscrit le malêtre des soldats français.

1917_03Adieu la vie, adieu l’amour,
Adieu toutes les femmes,
C’est bien fini, c’est pour toujours
De cette guerre infâme.
C’est à Craonne, sur le plateau,
Qu’on doit laisser sa peau ;
Car nous sommes tous condamnés,
Nous sommes les sacrifiés.

Anne-Sophie PISANI (3eme B)

Quand la pluie devient un chant

On se demande tout d’abord de quoi il s’agit. Autant de choristes rassemblés simplement pour claquer des doigts, c’est un gag ou quoi ?! Et puis on observe, attentif et surtout… on écoute. Doucement, tout doucement, on comprend de quoi il s’agit. La pluie et le tonnerre s’écrivent désormais sur partition. Vous ne me croyez pas ? Cliquez donc ci-dessous :

[dailymotion]http://www.dailymotion.com/video/xalw1t_rain_creation[/dailymotion]

Ces choristes s’appellent les Perpetuum Jazzile et ils sont slovènes.

Le G20 en 4 questions

ECONOMIA
Le G20 en 4 questions


–    C’est qui ?
Le groupe des 20 premières puissances économiques mondiales(85 % de la richesse mondiale), il réunit les chefs d’Etat lors de sommets (le dernier a eu lieu à Pittsburgh aux Etats-Unis fin septembre).
–    Depuis quand ?
Il a été crée il y a 10 ans.
–    Pourquoi faire ?
Lors des sommets, les chefs d’Etat se mettent d’accord sur des règles qui concernent l’économie mondiale sur différents sujets. La difficulté est de se mettre d’accord… mais face à des problèmes mondiaux, il semble nécessaire de mettre un peu d’ordre ! mais il ne s’agit pas encore d’un gouvernement mondial.
–    Qu’est ce que ça change ?
Si vous êtes très riche et que vous souhaitiez échapper au Fisc, vous pouviez placer votre argent dans des paradis fiscaux qui gardaient votre nom secret…maintenant ce sera plus dur…
Si vous êtes un trader, votre salaire était en partie constitué de primes (bonus), plus vous preniez de risque, plus vous touchiez des bonus mais vos décisions ont mis en péril le marché financier, donc maintenant vous allez être limité dans vos bonus voire même vous pourriez être financièrement pénalisé (malus)
Si vous n’êtes ni l’un ni l’autre, cela ne change rien dans votre vie quotidienne…

Béatrice GHEERAERT
(professeur agrégé de S.E.S au Lycée St Luc, Cambrai)

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