U.P.M : un partenariat pour les pays de la Méditerranée ?

GÉOPOLIS
U.P.M, créer un partenariat pour les pays riverains de la Méditerranée ?

U.P.M. , un sigle pour : Union Pour la Méditerranée. Une organisation intergouvernementale (O.I.G.) de plus ? Pour quels états ? Avec quels objectifs ?
L’UPM est en réalité un « vieux projet » de l’U.E. puisque c’est en 1995 qu’un premier projet en Méditerranée est envisagé entre quelques pays de l’UE et des états du Sud du bassin méditerranéen. Au programme : créer une zone de libre-échange dans cette région (interface entre l’Euroe et l’Afrique, entre Nord et Sud), établir un espace de développement et de stabilité politique dans une région marquée par de puissants contrastes socio-économiques et la permanence de tensions (actes terroristes, conflits israélo-arabes…)

Ajourné de multiples fois, imaginés avec des partenaires différents, il faut attendre l’été 2008 pour voir 43 pays s’associer dans ce qu’il convient d’appeler maintenant UPM. Les 27 de l’UE y participent (à la demande de l’Allemagne…pays aussi peu « méditerranéen » que les états baltes…) ainsi que les pays du Sud et de l’Est du bassin. Les objectifs restent globalement les mêmes : commerce entre les membres renforcé, aide au développement et …contrôle des flux migratoires auxquels se sont rajoutés les inévitables « enjeux environnementaux et énergétiques »

Pourtant les difficultés persistent : la dernière réunion de l’UPM s’est déroulée en juin 2009 à Paris sur le thème du développement durable (seuls 35 pays y participaient), première réunion depuis le « gel du processus » par la Lybie notamment ! Pourquoi ? Des rivalités subsistent : le contrôle du leadership par certains pays du Maghreb (l’Egypte, le Maroc…face à la Lybie), des enjeux sur la fourniture de gaz (l’Italie multiplie les relations exclusives avec la Lybie..), le conflit israélo-palestiniens (l’Etat Hébreu et l’autorité palestinienne sont tout deux membres de l’UPM), la candidature future de la Turquie (pays qui « n’appartient pas au continent européen » – N. Sarkosy, mais de plein-pieds en Méditerranée…

L’UPM est appelée dans ses conditions à multiplier les réunions partielles, sur des sujets anodins…en tendant à devenir une organisation d’aide au développement régionale et laissant de côté ses ambitions politiques alors que les liens culturels, historiques… sont puissants dans cet espace ! Une façon aussi de laisser d’autres puissance y manœuvrer librement telles la République Populaire de Chine ou les Etats-Unis…

Bruno IVANEC
(professeur d’histoire-géographie au Lycée St Luc, Cambrai)

Rappel : au sujet de la Méditerranée, parution du no 111 de la Revue géographique des pays méditerranéens, qui traite principalement des Ville portuaires, Horizons 2020. Les nouveaux enjeux du développement.
Consultable sur http://mediterranee.revues.org (avis repris des Clionautes – BS).

A quoi servent les murs ?

HISTORICITÉ
A quoi servent les murs ?


Alors que les médias se préparent à célébrer le vingtième anniversaire de la chute du Mur de Berlin, survenue en novembre 1989, il est de bon ton de gloser sur ces constructions inutiles et inhumaines, si incompatibles avec notre « Monde sans frontières ».

Il ne manquera pas d’esprits forts pour ricaner et énumérer tous ces murs et murailles qui se sont dressés en vain contre la marche de l’Histoire : les murs d’Hadrien, d’Antonin et autres « limes » romains ? Abandonnés. La Grande Muraille de Chine ? Enfoncée. La Ligne Maginot ? Contournée. Le Mur de Berlin et le Rideau de Fer ? Réduits en pièces détachées pour musées et collectionneurs. La particularité de ces dernières constructions résidait sans doute dans le fait qu’elles n’étaient pas destinées à protéger d’une invasion, mais à empêcher les habitants de l’Est de s’enfuir.

Pourtant, il faut constater que d’autres murs subsistent encore, ou se sont levés depuis : la ligne verte qui coupe Chypre en deux, la zone « démilitarisée » entre les deux Corées, la clôture anti-immigrés de la frontière américano-mexicaine, le « Mur de Sécurité » édifié par Israël autour des territoires palestiniens…Et j’en oublie sûrement.
De fait, notre monde de l’après-guerre froide est plus que jamais tenté par l’enfermement. C’est au nom de la sécurité que les citoyens fortunés se verrouillent dans des quartiers sécurisés un peu partout sur la planète, et que les Etats entendent contrôler leurs frontières. Quoi de plus naturel, au fond ? Vous dormiriez tranquille, vous, dans une maison aux murs poreux, sans porte ni fenêtres fermées, le tout au milieu d’un quartier dangereux ?

Que ces murs soient coûteux et d’une efficacité toute relative a finalement peu d’importance, à côté des emplois créés et du sentiment de sécurité qu’ils procurent.

Philippe BOUCHÉ
(professeur agrégé d’Histoire – diplômé de Sciences Po Bordeaux)

– Le site « Toute l’Europe » propose un dossier très complet surla chute du mur de Berlin
(source Les Clionautes – Cécile DE JOIE)

Ostiane Mathon a consacré une page de son site « Séquence Pédagogique » à la chute du mur de Berlin.

Nicole Mullier, clionaute avertie, nous signale une exceptionnelle vidéo de la Deutsche Welle, en français, pour comprendre tout le dispositif autour du mur de Berlin : « Emmurés » (animation 3D)

La Chine communiste célèbre ses 60 ans

CLICHÉ d’un jour

01/10/2009

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La Chine communiste a ouvert, jeudi 1er octobre, avec 60 salves de canons sur la place Tiananmen de Pékin, les festivités pour ses 60 ans, les plus fastueuses jamais vues dans cet immense pays devenu puissance mondiale. Dans le plus pur style socialiste, 200.000 personnes ont ensuite défilé pendant plus de deux heures et demie au cœur de Pékin…
Si le régime de Pékin organise traditionnellement tous les dix ans des festivités pour célébrer sa fondation, celles de ce soixantième anniversaire restent les plus fastes jamais vu.La place Tienanmen et ses alentours étaient particulièrement colorés pour l’occasion avec une prédominance de rouge et de jaune, les couleurs du drapeau national. Des slogans proclamaient «Vive la pensée Mao Zedong» ou «Soutenir la théorie de Deng Xiaoping», tandis que sur la place, des panneaux soutenus par 80.000 écoliers permettaient d’en lire d’autres, comme «Le socialisme est bon». Dix-huit ans après la chute du communisme en URSS, ce genre de slogans laisse pour le moins songeur…

Cela dit, si l’ambiance était à la fête sur la place, les festivités ne s’en sont pas moins célébrées dans un climat sécuritaire. Le centre de Pékin, ville de 17 millions d’habitants, avait été interdit au public dès mercredi soir et seuls les invités, parmi lesquels les diplomates, ont pu accéder à la place Tiananmen. Les autorités avaient conseillé à la population de regarder les festivités à la télévision officielle. «Le socialisme est bon», surtout à la télévision…

Bruno SENTIER

L’histoire de Matthew

Tout va très vite sur le web mais je voudrais revenir sur un buzz d’il y a quelques jours.

Matthew a l’âge de beaucoup de lecteurs de ce blog. Tout comme eux, il s’éclate sur sa console, sur son ordi, que ce soit en réseau ou seul dans sa chambre. C’est un ado « normal », à l’école dans une classe « normale ». Mais en quelques jours, Matthew devient la star du web et des media. Comment passer ainsi de l’anonymat le plus total au statut de star ? Par pur hasard, Matthew est entré comme stagiaire dans une grande entreprise londonnienne.

Sa mère, depuis quelques mois, sollicitait à cet effet tous ceux qu’elle rencontrait. Ainsi font la plupart des mamans d’élèves de troisième. Avec les moyens qui sont les siens et qui sont certainement les vôtres, c’est-à-dire une bonne bande de copains, un clavier d’ordinateur, l’orthographe et le vocabulaire de la plupart des élèves de 15 ans, Matthew rédige une étude sur la perception qu’ont les adolescents des nouvelles technologies : FaceBook, Twitter, VOD, sms… Et c’est le choc !

L’étude fait le tour de l’entreprise, passe dans les mains des journalistes, les experts se l’arrachent. En quelques jours, c’est le top du web. « Et alors ? » me direz-vous, « Matthew fait certainement partie de ces êtres supérieurs qui EN PLUS ont de la chance ». Personnellement, je ne le pense pas. Pour sûr, Matthew est « un élève normal dans une classe normale ». A la différence qu’il a correctement réagi à un moment particulier de son existence, qu’il a pris conscience de l’opportunité qui lui était offerte et s’est focalisé pour exploiter tout ce dont il disposait.

Rares sont ceux qui, à 15 ans, savent ce qu’ils veulent faire de leur vie. Normal. « Travaille à l’école », vous disent vos parents, « c’est comme ça que tu réussiras ».  Ils ont raison. Mais il est une clé à la réussite : savoir, comme Matthew, mettre à profit tout ce qui est mis à sa disposition, depuis une orthographe correcte jusqu’à la bonne bande de copains, et ouvrir ses yeux aux circonstances clés de son existence.

Pour en savoir plus sur l’histoire de Matthew, cliquez ici

Cecileray

A la recherche des trésors cachés du CDI

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Fermons les yeux et écoutons cette musique qui annonce une aventure palpitante…
C’est avec cet air dans la tête que je vous embarque pour
La fabuleuse histoire de la quête des trésors.

C’est en l’an 2009, que 3 individus (nommés C.D & I) se sont retrouvés naufragés sur une île, où l’univers est un enrichissement culturel perpétuel et où il  fait bon vivre. Après avoir lancé des signaux pour indiquer leur présence, c’est avec plaisir qu’ils accueillent le plus souvent possible leurs nouveaux amis…
Ensemble, ils apprennent à bien  connaître leur île et à s’y orienter. Ils essaient de détecter les endroits où, ils sont susceptibles de découvrir des indices qui leurs permettraient de dénicher les trésors que possède cette île…
Ils se rendront compte bien vite grâce à leur carte (… aux trésors) que l’île est cernée de magnifiques joyaux et qu’il est bon de s’enivrer de leur richesse.

Chaque magot est désigné par un indice nommé « côte » il s’agira pour nos naufragés d’apprendre à retrouver l’adresse des côtes. Pour trouver toutes les informations sur ces trésors, un outil peut être nécessaire, on appellera cet outil, une base de données. Celle-ci permet d’avoir toutes les informations sur l’objet de la recherche, cette base se nomme BCDI, et, elle est interrogeable à l’aide d’un ordinateur. Et oui, sur cette île, il y a aussi un réseau informatique, il fait bien évidemment partie des trésors…

Bien sûr, cette chasse aux trésors ne peut se faire rapidement, c’est donc durant toute une année que l’équipe naufragée dénichera les plus beaux trésors et apprendra qu’il est bon de pouvoir lire en délire, de pouvoir écrire et rire mais que tout ça ne peut se faire sans le respect de l’autre, sans respecter le travail de ses compères, la découverte d’un trésor doit se faire d’une manière tellement minutieuse que chacun se doit de respecter le besoin de réflexion des uns et des autres…

C.D&I ainsi que ses amis, vous souhaitent d’agréables lectures et de fructueuses recherches de trésors…

Kelly FISCHETTI

Ouvrir un Blog participatif

BLOG A PART
Saison 1 : épisode 1
Edito,

Libération. Le Figaro. La Voix du Nord. Trois quotidiens, trois nouvelles formules alors que la presse écrite connait actuellement de grosses difficultés de vente en France. Qui ouvre encore son journal le matin ? On ouvre plus, on allume ! Radio ou télévision se sont depuis longtemps taillés la part du lion dans le monde de l’information. Et chaque année, il y a toujours un prof – pauvre naïf – pour venir préconiser aux élèves – avides d’une information sans cesse renouvelée – de lire ces quelques feuilles imprimées ! « Les jeunes ne lisent plus, mon brave Monsieur. Aujourd’hui, ils bloguent ! »

Sans blague ? Il faudrait donc imaginer la jeunesse française rivée à son écran plat en train de livrer toute leur vie privée au premier quidam ? Heureusement, non. Une majorité d’entre eux – souvent silencieux – lisent plus qu’ils n’écrivent sur la blogosphère. Ils lisent. Tout ! Entre un chat sur Windows Live et une mise à jour de leur page Facebook, ils lisent beaucoup plus qu’on ne l’imagine. Seulement, ils ne choisissent pas toujours leur point de chute et naviguent un peu au hasard des liens. Ils s’intéressent à beaucoup de choses et c’est peut-être cette richesse de la diversité qu’ils apprécient le plus sur le Web – et les Blogs en particulier.

Alors, pourquoi ne pas y écrire ? A force de leur répondre, j’avais aussi envie de vous montrer combien certains sont curieux de tout – et parfois de choses complexes pour leur âge. De fait, j’aime bien en cours parfois leur lancer des défis en leur posant des questions traitées dans le journal télévisée ou bien une Chronique radio de la veille. Et neuf fois sur dix, il y a toujours une main qui se lève !

Pourquoi se torturer l’esprit plus longtemps : la voilà l’idée ! Surfons sur la vague de la « démocratie participative » et abandonnons nous au « Blog participatif ». Ensemble, tout est possible !

Bruno SENTIER

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