Un panorama de la mythologie grecque et romaine

La Naissance de Vénus – Sandro Botticelli – 1483-1485 – Florence – Galerie des Offices

Mardi 15 novembre 2022, les 2eme année ont eu le plaisir d’accueillir Françoise Heudron qui est venue leur présenter un panorama de la mythologie grecque.

Françoise n’est pas une inconnue au lycée Camille Saint-Saëns, elle y a enseigné le français et le grec ainsi que la culture générale en BTS tourisme pendant de nombreuses années avant d’aller faire partager ses connaissances en BTS communication au lycée Jeanne d’Arc (Rouen).


Les étudiants ont apprécié cette présentation vivante et interactive. Les liens avec la littérature, la peinture, la sculpture, la publicité vont permettre aux étudiants d’enrichir leur culture personnelle ô combien importante dans le monde professionnel du tourisme.

voir aussi sur Arte : https://www.arte.tv/fr/videos/RC-019877/50-nuances-de-grecs/

Anne Vauquelin

Tourisme industriel en France : GEO en parle

https://www.geo.fr/voyage/tourisme-industriel-10-lieux-a-visiter-en-france-pour-decouvrir-de-nombreux-savoir-faire-212554

… et choisit d’illustrer la « une » de son article avec la Bénédictine de Fécamp

Le palais Bénédictine à Fécamp

« Pénétrer dans le palais Bénédictine situé à Fécamp, au bord de la mer, en Normandie, c’est non seulement entrer au sein d’un chef d’oeuvre architectural (d’inspiration néo-gothique et néo-Renaissance), mais aussi participer à une expérience culturelle et sensorielle.
Ce magnifique bâtiment fut en effet édifié à la fin du XIXème siècle par un négociant en vin du coin, Alexandre Le Grand, qui avait retrouvé la recette d’un élixir secret mis au point par le moine bénédictin Dom Bernardo Vincelli trois siècles plus tôt : il décide d’appeler cette exquise liqueur Bénédictine en hommage à son inventeur.
« 

Être un (bon) touriste, cela s’apprend

Victor Piganiol

https://www.lemonde.fr/idees/article/2022/09/29/etre-un-bon-touriste-cela-s-apprend_6143628_3232.html?random=1511513958

TRIBUNE – Le Monde

Face au dérèglement climatique qui rend encore plus insupportable les effets du tourisme de masse, le géographe Victor Piganiol plaide, dans une tribune au « Monde », en faveur d’une véritable éducation au tourisme à l’école et dès le plus jeune âge.

Publié le 29 septembre 2022

A l’été 2022, la menace du dérèglement climatique s’est un peu plus matérialisée, notamment dans les territoires touristiques, dont on a vu qu’avec l’irruption du Covid-19 ils étaient certes dépendants de l’arrivée de touristes, mais demeuraient essentiels à l’équilibre des systèmes socio-économiques à toutes les échelles.

Le dilemme écologique, éthique voire métaphysique entre, d’un côté, la limitation et la recherche d’un meilleur encadrement des flux touristiques internationaux et, d’un autre côté, la nécessité de pérenniser une activité touristique source d’emplois, de retombées économiques et dont le rôle réel mais sous-estimé dans les imaginaires et la santé mentale des populations usées par la pandémie due au SARS-CoV-2 n’a fait que se renforcer.

Le touriste paradoxal mondialisé, soit l’être doué de raison, sensible aux enjeux environnementaux mais qui ne peut s’empêcher de voyager à peu près quand et où il le souhaite, se retrouve engoncé dans sa position ambivalente. Or, la pression citoyenne, politique et médiatique qui s’exerce désormais sur les lieux, les acteurs et les pratiques touristiques va en s’intensifiant ces dernières années et ne semble pas ralentir.

Sensibiliser tous les acteurs du tourisme

L’émergence puis la multiplication des dispositifs contraignants (filtrage, péage, fermeture partielle ou temporaire de sites, réservation obligatoire, régulation, réduction des quotas, contrôle, etc.) dans certaines destinations contribuent au tourisme bashing généralisé, symbolisé par le combat contre le « tourisme de masse », expression mal usitée mais communément admise.

Si la fin rapide de ce modèle est souhaitée par nombre d’observateurs, force est de constater qu’il ne se « réinvente » pas aussi rapidement que prévu. Pis, il continue d’exister et de se renforcer. Dès lors, la stratégie actuelle de gouvernance visant à restreindre les libertés touristiques ne peut se satisfaire d’elle-même. Pour être efficace, elle doit nécessairement s’accompagner d’une véritable éducation au tourisme à l’école et ce, dès le plus jeune âge.

En plus de l’enseignement géo-historique dispensé en collège et en lycée à propos des formes d’organisation spatiale du tourisme, de l’analyse des acteurs et des conséquences pour les espaces réceptifs, mais aussi parallèlement aux innombrables formations en tourisme dans le supérieur pour les futurs professionnels du secteur, la sensibilisation aux comportements touristiques adéquats, aux effets directs et indirects dans les territoires doit être dispensée.

Modifier les façons de faire et d’appréhender le tourisme

Être un (bon) touriste, cela s’apprend. Les connaissances (savoir) et les compétences (savoir-faire et savoir-être) apportées serviront de socle commun pour former des citoyens pleinement conscients et actifs dans leur manière d’habiter le monde en tant que touristes. Se placer comme touriste, en position d’accueil de l’Autre ou de départ vers un ailleurs proche ou lointain, dans son rapport aux lieux et dans les relations entretenues avec les individus, nécessite forcément de l’intellectualiser, si possible en amont, en s’appuyant sur toutes les ressources disponibles.

L’apprentissage des codes et des valeurs associés au tourisme passera par un enseignement théorico-pratique, qui renverra alors les futures générations à questionner les schémas de voyages hérités, les fondements de la mobilité touristique, les imaginaires associés et les cadres opérants en vigueur jusque-là. Il s’agit tout simplement de modifier les façons de faire et d’appréhender le tourisme comme un objet systémique pour prévenir les dérives actuelles et futures.

Le regard critique et distancié que l’on tente de poser sur les pratiques touristiques contemporaines se heurte systématiquement à l’incompréhension d’une grande partie des touristes puisqu’il est perçu, à juste titre, comme un jugement de valeur émanant depuis le haut. Le décalage entre ceux qui font et ceux qui pensent le tourisme et les touristes ne cesse de croître.

La France doit assumer son rôle de puissance touristique totale

L’inversion de la dynamique négative ne pourra donc se faire sans les touristes, numériquement plus nombreux. Ils doivent être associés aux réflexions et aux décisions engagées pour entamer une (vraie) révolution du tourisme, écologique et inclusive. Sans cela, les initiatives adoptées par les acteurs du secteur, publics ou privés, pour faire face aux changements globaux (sanitaires, climatiques, politiques, géopolitiques, économiques…) seront vaines.

Pour le pays le plus touristique au monde, il ne semble pas anormal de préparer la population à mieux accueillir les touristes et de mieux la former à partir, en France ou à l’étranger. C’est aussi cela assumer son rôle de puissance touristique totale, en s’engageant explicitement pour une transition touristique inédite et un changement complet de paradigme, afin de s’adapter aux évolutions et aux mutations en cours et de rêver le tourisme de demain.

Victor Piganiol – (Géographe à l’université Bordeaux Montaigne UMR Passages – CNRS)

Normandie : élue région la plus séduisante d’Europe

La Normandie a été élue « région la plus séduisante d’Europe », lors de la 21e édition des Wanderlust Travel Awards. Cette cérémonie, qui a eu lieu mardi 8 novembre 2022, récompense les acteurs, sites ou initiatives en lien avec le tourisme.

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